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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 20:00

Texte écrit dans le cadre du défi créatif d'aout 2023.


Le vieil homme habillé de guenilles déchirées et maculé de crasse des pieds à la tête était accroupi au centre de la pièce, éclairé par la seule lumière de la bougie posée à coté de lui. Il était tellement concentré par ce qu’il faisait (quoi que cela puisse être, c’était difficile de bien voir) qu’il sembla ne pas remarquer l’arrivée de l’homme habillé de noir, en cape et atours princiers, bien qu’il ne le soit pas.

L’arrivant, incrédule, espérant que ce ne soit pas là l’homme pour qui il était venu, franchi le seuil de la pièce et s’approcha un peu. Ses pas sur le sol marbré, aujourd’hui recouvert d’une sorte de poussière sablonneuse qui dissimulait presque totalement les magnifiques fresques dont il était revêtu, résonnèrent comme il le faisait avant, il y a longtemps, quand il venait ici comme un simple élève ignorant tout, attendant de son maître qu’il l’éclaire.

Les temps avaient bien changé.

Le vieil homme ne réagissait toujours par à sa présence, et l’arrivant perdait peu à peu patience. De plus près, il pouvait voir des tracés ineptes, réalisés à la craie, à même le sol, ainsi que – devinait-il dans la semi-obscurité – sur tous les murs de la pièce jusqu’au plafond ! Il entendait également les marmonnements incessants, comme une récitation effrénée, sauf qu’il n’y avait là aucuns sons identifiables.

Ce n’était que les gribouillis et les borborygmes d’un vieil homme devenu fou, conclut-il.

- Alors c’est pour vous retrouver ainsi que je me suis donné tant de mal, Nicolaï ?

Les marmonnements marquèrent une pause fugace, puis reprirent de plus belle.

- Croyez-vous vraiment me privez ainsi de ma victoire ? Je vous ai trouvé, j’ai gagné. Vous n’êtes pas de taille contre moi, vous n’avez fait que fuir depuis un an que je vous traque. Et vos simagrées ne vous sauverons pas cette fois, vieux fou ! Votre heure est venue !

- Je sais, Christian, murmura l’homme assis par terre, avant de se mettre à tousser, peinant à reprendre son souffle.

Il entreprit alors de se relever, péniblement, reprenant pendant quelques secondes ses murmures, avant de replonger dans le silence, les yeux rivés au sol.

- Je vois que vous avez décidé de me gâcher mon plaisir. Peu importe ! Finissons-en !

Il sortit son épée.

Le regard de Nicolaï Ancilitch se tourna alors vers l’homme venu pour le tuer, et c’est comme si la vie était revenue subitement à pleine force dans ses yeux l’instant auparavant totalement vides. Un regard à paralyser n’importe qui de terreur. Et qui fit hésiter son agresseur, l’espace d’un instant.

Il recula d’un pas.

- De quoi as-tu donc peur, mon jeune apprenti ? M’as-tu bien regardé ? murmura Nicolaï, dont à part le regard, on aurait pu croire le reste du corps, peinant à rester debout, déjà mort depuis un moment.

- Je ne suis plus votre apprenti, hurla Christian, projetant son épée par magie et transperçant Nicolaï

Soudain, sur un mur de la pièce, une partie des tracés scintilla. Et Christian ressentit une douleur vive dans le ventre, au même endroit que la blessure qu’il venait d’infliger à son adversaire.

Mais lui semblait aller parfaitement bien, ayant maintenant l’épée en main et aucune trace apparente de blessure.

- Peut-être bien n’es-tu plus mon apprenti … peut-être même ne l’as-tu jamais vraiment été, vu le peu que tu en as retenu, dit-il en souriant.
Tiens, il me semble que tu as perdu ceci, je te la rends !

L’épée sembla voler d’elle-même pour venir se planter à l’emplacement exact de la douleur de Christian, la multipliant. Il vacilla, mais se reprit bien vite.
Et d’une incantation, sortit l’épée et guérit sa plaie.

- Qu’est-ce donc que cela, vieux fou ? Une magie miroir ? Cela ne se peut, tu n’oserais pas ! Tu sais que je peux la retourner contre toi comme je veux.
Il claqua des doigts. Une autre partie des tracés, sur le sol cette fois, se mit à briller, et Christian fut projeté au sol comme s’il avait été percuté par un cheval au galop.

- Je confirme, tu n’as rien appris avec moi ! Pour retourner un sort, comme pour l’annuler, il faut disposer du contresort ou, au minimum, maîtriser la langue dans laquelle il a été écrit. Ce qui n’est pas ton cas !

- Mais cela n’est pas une langue ! Je connais toutes les langues magiques, passées et présentes ! Il ne suffit pas de tracer n’importe quoi sur un mur et de décréter que c’est une langue pour que cela fonctionne !

Nicolaï se remit alors à murmurer des sons incompréhensibles et ce fut la pièce entière qui se mit à briller, alors que la peau de Christian sembla crépiter soudain, comme si elle était sur le point de se mettre à brûler. Les premières flammes ne tardèrent d’ailleurs pas à apparaître. Mais s’arrêtèrent aussitôt, comme soufflées par un courant d’air surnaturel.

- Sur ce point-là tu as raison, cela ne suffit pas … mais ce n’est pas parce que personne ne connaît cette langue qu’elle n’existe pas. Je l’ai créée vois-tu … et tu ne pourras pas contrer indéfiniment tout ce que j’ai l’intention de te faire

Christian sut alors qu’il devait fuir. Cette pièce était un piège mortel dans lequel Nicolaï était tout puissant et invulnérable. Il chercha à se téléporter et, n’y parvenant pas – un autre des pièges du vieux maître – il se propulsa de l’autre coté du seuil.

Sauvé ! eut-il le temps de penser.
Avant de s’effondrer, mort.

L’encadrement de la porte brilla plus fort. Nicolaï avait vraiment tout prévu.
Personne ne pouvait quitter cette pièce vivant, s’il restait au moins une personne vivante à l’intérieur.

Nicolaï s’était précipité hors de la pièce à la suite de son ancien élève, pour ne pas rater le moment exact du trépas. Voilà qui était fait.

Il déchira la chemise de Christian et traça très vite le symbole de transfert.

Soudain, il parût beaucoup plus jeune. Ses vêtements avaient retrouvé tout leur éclat, la crasse s’était envolée comme par miracle. Il avait dû sacrifier bon nombre de choses, son énergie, son apparence, et même la majorité de ses pouvoirs, afin de sceller le pacte d’âme requis pour créer une langue magique. Un an de travail patient, de sacrifices et de renoncements. Mais ce n’était finalement pas cher payé, pour débarrasser le pays du pire sorcier maléfique qui ait jamais existé. D’autant moins cher payé qu’il avait tout prévu dès le départ pour récupérer l’intégralité.  

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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 20:00

Texte écrit dans le cadre du défi créatif d'aout 2023.


 

-    Au départ tu vois, tout avait l’air plutôt normal. Le client avait une petite maison avec un jardin de taille moyenne, et il avait toujours rêvé d’une cabane à outils au fond du jardin, un bête truc …

-    Oui, du bon préfabriqué assemblé en une heure ou deux

-    Oui voilà.

-    Ben alors, qu’est-ce qui a mal tourné ? 

-    Attends patron … je t’explique. Je vais voir sur place, histoire de discuter avec le client, pour voir où il veut la mettre, quelle taille etc … 

Et là, sa femme lui demande si vraiment c’est une cabane à outils le plus pertinent. Parce qu’après tout, ce n’est pas lui qui fait le jardin, c’est une société qui vient s’occuper de la pelouse et des arbres.

Elle continue sur le fait qu’il n’a pas non plus besoin d’outils pour bricoler, vu qu’il ne bricole jamais !

-    Je vois le genre. Bonne ambiance dans le couple !

-    Oui voilà. Evidemment il répond qu’il ne bricole jamais parce qu’il n’a pas d’endroit pour le faire, et elle lève les yeux au ciel. Puis elle s’en va, et on repart sur l’histoire de cabane.

Là, il me susurre à l’oreille qu’en guise de cabane à outils, il veut surtout un endroit à lui pour être en paix quand madame lui prend la tête. Pour regarder la télé, se détendre … ce genre de choses.

-    Plus le même genre de cabane. Plus grand, mieux isolé … plus cher aussi.

-    L’argent n’était absolument pas un problème, il me l’a dit tout de suite. Non, dans l’intervalle sa femme est revenue à la charge. Qu’elle ne voyait pas très bien quand il trouverait le temps de bricoler puisque tout le temps qu’il passait à la maison, c’était devant la télé, à boire et dormir !

-    … 

-    Je te passe les détails, mais l’ambiance ne s’est pas améliorée du tout. Ils sont partis dans une autre pièce s’engueuler. Quand le mec est revenu, là il a ajouté l’insonorisation, la porte à code, et le fait qu’il allait lui falloir une chambre, une cuisine et une salle de bain en plus de la pièce télé.

-    Mais là c’est une petite maison, ce n’est plus du tout une cabane de jardin ! 

-    Oui, c’est ce que je lui ai dit ! Et que là il fallait les canalisations, etc, que ça demandait des permis de construire, et de bien réfléchir avant parce je n’étais pas sûr du tout qu’il était sérieux dans ses demandes. Il avait l’air très perturbé par sa dispute avec sa femme.

Je lui ai même proposé d’y réfléchir à tête reposée, et de nous rappeler quand il saurait ce qu’il voulait vraiment. 

-    Et donc, pourquoi tu n’es pas parti ? 

-    Je n’ai pas eu le temps ! On était revenu dans la cuisine, et sa femme est revenue se mêler de la conversation, toujours persuadée qu’il s’agissait d’une cabane à outils, et l’a traité de fainéant, d’inutile, qui ne pensait qu’à dépenser de l’argent pour rien alors qu’ils ne faisaient jamais rien ensemble, pas de sorties, pas de vacances … 

Et là … il a pris ce gros couteau posé sur l’évier et il l’a égorgée ! 

Après il n’a pas voulu qu’on appelle la police. Il voulait que je l’aide à enterrer le corps dans le jardin, et il me reparlait de construire la cabane à outils par-dessus, pour qu’on ne retrouve jamais le corps ! 

J’ai profité qu’il me tournait le dos pour ressortir par le jardin et m’enfuir, et j’ai appelé la police.

-    Quelle histoire de dingos ! 
Enfin … au final il a quand même eu ce qu’il voulait, quelque part, non ? 

-    Comment ça ? 

-    Bah oui ! Il va l’avoir maintenant, sa cabane !
 

 

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2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 16:18

Texte écrit dans le cadre du défi créatif d'aout 2023.


Ce n’était pas la première fois que Myriam passait sous ce genre de portiques de contrôle. Très détendue, elle avança d’un pas parfaitement régulier en offrant son plus beau sourire aux gardes positionnés de chaque côté du passage. Au bout des quelques habituelles secondes d’attente, avec uniquement le bourdonnement du scanner, la lumière s’alluma : jaune.

Ce n’était bien sûr pas le résultat parfait. Mais il valait mieux ne pas trop attirer l’attention quand on transportait des nanobots de brouillage. La lumière blanche, 10% seulement de la population selon le dernier décompte, provoquait toujours un deuxième contrôle, sous la forme d’une prise de sang. En théorie, on devait aussi procéder à des contrôles aléatoires parmi les autres … mais les contrôleurs étaient déjà assez débordés ainsi, et les locaux un peu trop exigus pour étendre à l’infini la file d’attente.

On lui remit donc un papier d’analyse détaillée de sa composition cellulaire, à remettre à un médecin lors de son prochain bilan de santé, dans un délai maximum de deux semaines. Pour s’assurer qu’elle n’avait pas un problème de santé évolutif qui risquait d’allumer la lumière rouge une prochaine fois – et là, c’était trop tard pour faire quoi que ce soit, la personne était condamnée - ou une mutation en cours qui, à terme, la placerait parmi les « bleus » et lui vaudrait l’internement forcé. A moins qu’on n’y remédie avant : il existait un vaccin.

Qui dans son cas évidemment, ne servirait plus à rien.

Elle continua sa route vers les ascenseurs sans éveiller les soupçons. Les bureaux de la présidence étaient au dernier étage de l’immeuble. Bien sûr, les élus avaient leur propre accès, avec contrôles biométriques directement depuis un parking sécurisé. Mais pour les employés, il fallait prendre son mal en patience durant la montée des 52 étages.

Du coin de l’œil, elle vérifia si les autres avaient pu passer. Tout semblait se dérouler parfaitement, ils étaient tous là. Elle monta dans son ascenseur pendant qu’il faisait pareil, chacun séparément pour ne pas attirer l’attention.

Ils étaient tout proches de réussir maintenant.

 

 

Arrivée au dernier étage, Myriam sortit de l’ascenseur sous l’œil inquisiteur d’autres contrôleurs, qui semblèrent la reconnaître. Son mimétiseur lui donnait l’apparence d’une des conseillères du président. Les autres semblaient être pour l’un le secrétaire du chef de cabinet, pour l’autre le responsable des relations avec le parlement… chacun avait la possibilité d’infecter sans en avoir l’air plusieurs hauts responsables – une simple poignée de main pouvait suffire, mais pour elle ce serait son parfum qui ferait le travail -, et une fois qu’ils seraient devenus bleus (ce qui serait quasi instantané), la présidence tomberait sous le coup de ses propres lois… Les entrainant elles aussi dans la tombe, espérait Myriam. C’était tout le but de cette opération très risquée.

Elle entra dans les toilettes, et se passa un peu d’eau sur le visage, dans le cou et sur les poignets. La substance parfumée jusque là indécelable sur sa peau s’activa. Désormais, toute personne qu’elle croisait serait infectée.

"Dommage qu’il n’ait pas été possible de le faire plus tôt", pensa-t-elle. Mais ce genre de parfum mutagène était aussi détecté par les scanners quand il était actif. Ainsi que par les capteurs présents dans tous les murs de ce bâtiment, il ne fallait donc pas qu’elle tarde.

D’un pas décidé, Myriam entra dans la salle du conseil, pendant que les autres commençaient leur travail dans les bureaux.

Elle afficha son plus beau sourire, salua les personnes déjà présentes, et pris place à la gauche du président.

Il ne fallut pas une minute pour que alarmes retentissent, et que les gardes n’entrent, armes levées.
 


Myriam n’avait rien contre une mission suicide, mais elle préférait l’éviter si possible. D’une simple pensée, elle projeta les gardes à travers les vitres pourtant blindées. 52 étages de chute libre.
Dans le chaos qui s’en suivit, personne ne comprenant ce qui se passait et pendant qu’ils regardaient tous par les fenêtres, elle repartit comme elle était venue vers la porte de la pièce, et s’esquiva.
La sortie allait être délicate, mais un informateur avait identifié une pièce inutilisée à l’étage en dessous. Elle entra donc dans le bureau juste au-dessus, heureusement vide, se concentra sur le sol devant elle, qui sembla perdre peu à peu sa cohérence. Alors, elle sauta … et sembla léviter jusqu’au sol de l’étage inférieur.

Là, elle régla son mimétiseur et changea d’apparence. 

Elle sortit de la pièce et rejoignit rapidement les autres employés en direction des ascenseurs de secours.
En infectant tout le monde sur son chemin.

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1 août 2023 2 01 /08 /août /2023 20:00

Texte écrit dans le cadre du défi créatif d'aout 2023.


Barbara n’aurait pas su expliquer ce à quoi elle assistait en ce moment.

Depuis le matin, de son bureau d’accueil, elle observait Monsieur Marie, le comptable, habituellement toujours très discret. Mais aujourd’hui, vendredi, ce n’était pas le cas. Lui qui avait, depuis 20 ans qu’elle le croisait dans ces bureaux, une indifférence morne pour le vendredi - considérant le week-end comme une simple entrave temporaire à son travail, il aimait à dire qu’il le passait à vérifier avec soin le planning des semaines suivantes, et que cela ne lui laissait pas une seule minute pour les futiles distractions du reste du monde – il affichait aujourd’hui un immense sourire, et même … il chantonnait !

D’autres collègues avaient bien tenté de lui demander ce qui le mettait de si bonne humeur aujourd’hui. Sans aucune réponse, ni même un regard de sa part. En apparence, il faisait son travail comme d’habitude, totalement absorbé, ignorant le reste du monde. Mais son sourire grandissait au fil des heures et il chantait de plus en plus fort.

Vers midi, alors que les autres prenaient leur pause repas – ce qu’évidemment il ne faisait pas, perte de temps, il mangeait son sandwich d’une main tout en continuant à pianoter sur son clavier de l’autre – il s’était même mis à danser devant l’imprimante de l’accueil, en attendant qu’elle termine de relier le bilan des opérations de la semaine.

En somme, malgré le coté … « excentrique » de son comportement, il suivait point par point la même routine que chaque vendredi.

Mais quand il décida de mettre de la musique – et quelle musique ! AC/DC !  - à fond, en hurlant lui-même à tue-tête, il ne fut plus possible de nier que quelque chose ne tournait vraiment pas rond !

Maintenant, même le directeur (que l’on ne croisait que rarement hors de son bureau le vendredi) observait les évènements, et personne ne savait quoi faire.

Et la situation empira encore quand soudain, le directeur et tous les employés, en demi-cercle devant le bureau, reprirent en cœur la chanson avec lui !

A ce moment, Barbara su.

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Et elle se réveilla, en sueur. Samedi matin. Encore une semaine passée à observer du coin de l’œil ce robot de Monsieur Marie suivant invariablement la même routine, jours après jours, à espérer le voir un jour faire un écart aussi petit soit-il. En vain.

Cela lui donnait des angoisses. Car plus le temps passé dans la société augmentait, plus les employés qui y travaillaient semblaient devenir eux aussi des robots, peu à peu.

Même elle, qui ne pouvait jamais totalement détacher son regard du bureau de Monsieur Marie, en répondant machinalement au téléphone ou aux visiteurs qui se présentaient.

Barbara finit par se rendormir, après s’être promis de ne pas retourner au travail le lundi suivant.


Comme tous les samedis à l’aube.

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1 août 2023 2 01 /08 /août /2023 08:00

Bonjour à tous ^^

Après plusieurs années de silence, me voici de retour sur mon blog, à l'occasion d'un défi créatif suggéré par une amie, et qui m'a donné envie de me remettre à l'écriture. Bien que datant de quelques années (2014), ce défi peut tout à fait être remis au goût du jour, donc je me lance !

Le principe est simple : un mot par jour faisant office de thème, sur lequel vous pouvez librement créer (une photo, un dessin, un texte). Il est recommandé de poster avec le hashtag #DCAout (si la plateforme le permet bien sûr). Pour la liste des thèmes, cliquez sur le lien ci-dessus.

Je mettrai en ligne dans la journée une page spéciale pour mon recueil (en construction) lié à ce défi, avec les liens vers mes deux premiers textes.
 
N'hésitez pas à partager en commentaires vos propres participations ! Et ne vous laissez pas arrêter par le fait que le mois est déjà commencé, je pense que vous pouvez faire un peu comme vous voulez et rattraper le(s) thème(s) déjà passés si le cœur vous en dit. 

Au plaisir de vous lire !

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