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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 13:13

Texte écrit dans le cadre du recueil "Chemin de rêves"
Première publication le 17/10/2008

03 - 17/09/2007 - "Début & Fin" (Shin Haiah)
Cet exercice consiste à écrire un texte avec un début et une fin imposés:
Début :"Tout est Pur pour qui est Pur"
Fin :"aujourd'hui je confesse mes Grâces"

 



"Tout est pur pour qui est pur !".

Cette phrase, combien de fois ne l'ai-je pas entendue, Papa, quand tu voulais me faire la leçon ?

Elle était tour à tour incitation à rechercher l'harmonie avec moi-même, pour être en harmonie avec le monde, que mise en garde contre ce que tu considérais comme ma grande naïveté en ce qui concernait mes relations avec "les autres", pas aussi purs que moi d'après toi. Il faut dire que rien ni personne ne trouvaient grâce à tes yeux, sinon ta famille, et Dieu. J'avais la chance de faire partie de ta famille, et j'avais donc ton amour indéfectible. Mais il n'était malgré tout pas sans conditions, loin de là.

Tu étais d'une exigence impitoyable, tu ne tolérais pas la moindre "faiblesse d'âme". Il fallait être parfait en tout, toujours, sinon il fallait faire pénitence, confesser ses fautes supposées, et tout faire pour s'améliorer.

Cela passait même avant manger et dormir.

J'ai le souvenir de longues nuits passées à étudier parce que je n'avais ramené QUE 16/20, et c'était trop peu.
D'autres encore, je devais nettoyer la maison de fond en comble, sans faire de bruits surtout, pour ne réveiller personne, sinon...

Tu dirigeais toi-même mon éducation, ne te satisfaisant pas des écoles d'élite que tu avais pourtant choisies pour moi. Mes devoirs terminés, je n'avais pas de temps pour me détendre, regarder la télé (interdit), sortir jouer avec des amis (impensable ! de futurs voyous, toujours à jouer au lieu d'apprendre !). Il fallait que je t'écoute, des heures durant, que je prenne des notes, que je fasse les exercices supplémentaires et les recherches que tu m'ordonnais, que je lise les livres que tu jugeais utiles à mon éducation.

Ma chambre, tu voulais qu'elle soit impeccable, sans le moindre grain de poussière (je devais faire le ménage tous les jours), le lit refait au millimètre près (sinon recommencer, une fois, deux, dix), rien qui traîne (sinon tu vidais toutes mes armoires et m'obligeait à tout ranger).


A l'adolescence, je t'ai haï pour tout cela. J'ai voulu me révolter, mais tu as toujours su me mater. Puis, j'ai vieilli, et je me suis rendu compte que la qualité de mon éducation, et ta discipline toute militaire, pouvaient être bien utiles. Comme par exemple dans le travail, où je me suis vite fait remarquer pour mes talents d'organisation, et où je suis monté rapidement dans la hiérarchie.

Tu ne me l'as jamais dit, mais je sais que tu as aimé voir que j'avais su mettre tes leçons en pratique. A ta manière, tu as été fier de moi.

Et puis il y a Miranda, ma femme, la seule que j'aie connu, et qui t'a plu d'emblée, tant vos modes de pensées peuvent se ressembler. Miranda, tellement parfaite, et que j'ai su impressionner, puis séduire, par cette éducation que tu m'as donnée.

Pour tout ça, il faut bien aujourd'hui que je te remercie.


J'aurais du le faire plus tôt, cependant, pas là, trop tard.



Toi, si parfait, tu t'es levé hier avec une douleur dans le côté. Tu n'as pas voulu jouer les faibles, comme à ton habitude. Alors tu as obligé maman à ne pas appeler le médecin, ni même moi, pourquoi faire ? pour les inquiéter ? et je vais passer pour quoi ?

Je crois t'entendre les prononcer, ces mots, de ta voix bourrue, tranchante, où pourtant l'on sentait la trace de douleurs passées dont tu n'as jamais voulu parler. Ta propre enfance semblait t'avoir marqué énormément. Les rares fois où il en fut question, tu avais étrangement toujours une poussière dans l'oeil.

Et donc tu n'as pas voulu m'inquiéter... et puis tu as fini par avoir peur, et tu as laissé maman faire. Mais le temps que j'arrive à l'hopital où l'on t'avait conduit, il était déjà trop tard.

Toi qui détestais les au revoir et  les adieux, les effusions larmoyantes de quai de gare ou d'aéroport, tu as du être comblé : tu es mort avant même que maman ait fini de remplir les papiers pour ton admission.

Tu es parti comme tu avais vécu, retranché en toi, plaçant des barrières même pour ta propre famille, et refusant tout ce que tu pouvais considérer comme une imperfection. Mais je suis sûr que tu aurais préféré partir dans ton lit ou ton fauteuil, sans que personne ne s'en rende compte, même pas toi.

J'espère que là-haut, ils sauront t'extirper cette culpabilité d'avoir été à ce point faible selon tes principes.


Pour honorer tes valeurs, nous sommes là,maman et moi, devant ton cercueil, et nous ne te pleurons pas. Maman remercie une dernière fois le ciel d'avoir eu pour mari un homme aussi droit, aussi parfait. Et moi, je te bénis pour l'homme que je suis devenu grâce à toi, pour tout l'amour et la grande confiance que tu avais pour moi, pour vouloir me mener si haut. Toutes les qualités que l'on me prête, tu m'en as fait don, ce sont mes grâces mais elles étaient tiennes. Il n'est pas juste que toute la reconnaissance m'en revienne.

Alors aujourd'hui, à l'heure de te rendre ce dernier hommage, conscient de ma part dans mes réussites, et de la tienne, sans honte ni fausse modestie aucune, je confesse mes grâces.

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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 13:18

Texte écrit dans le cadre du recueil "Chemin de rêves"
Première publication le 16/10/2008


02 - 15/09/2007 - "Si tout va bien" Ecriture sur image (Polly)

Il s'agissait pour cet exercice de s'inspirer de l'image ci-contre, de l'affiche complète ou juste de son titre, pour écrire un texte.

 
J'étais sur le départ, et comme le moment approchait, la tension devenait de plus en plus palpable dans la maison. Je n'avais pas le choix, mais cela ne rendait pas pour autant les choses plus faciles, au contraire.

Marie me regardait en silence, les yeux brillant des larmes qu'elle retenait, pourtant, pour ne pas inquiéter Kevin, qui du haut de ses 7 ans, était planté entre moi et la porte, avec un air d'incompréhension et de défi mêlé.

- Alors je ne vais plus te voir, Papa ? Jamais ?
- On en a déjà parlé Kevin... ce n'est pas une décision facile à prendre, mais il le faut.
- mais je ne comprend pas pourquoi il le faut si ça rend tout le monde triste !


Je gardai le silence. Marie s'approcha de notre fils et lui murmura des choses douces à l'oreille, tentant de l'apaiser. Mais ce n'était pas si facile. Et les questions reprirent :

- et donc... tu vas mourir, demain ?
- si tout va bien, oui...


je m'arrêtai un instant, conscient de l'horreur de cette réponse, mais j'avais décidé d'être totalement honnête avec mon fils dans les derniers moments, car le mensonge et la dissimulation sont pires, sur le long terme, que la plus atroce des vérités


- et pourquoi tu pars si tôt alors ?
- Il y a la sélection, Kevin... beaucoup de tests à passer avant qu'ils ne décident
- et bien j'espère que tu vas les rater, les tests !


Cette réplique me déchira et m'épouvanta, tout autant qu'elle fit apparaître comme un écho dans les yeux de ma femme.

Je ne voulais pas mourir, non. Mais c'était le mieux pour tous. Marie le savait aussi bien que moi, mais elle ne pouvait s'empêcher d'espérer, bien sûr... comme moi-même j'espérais, au fond, en refusant de l'avouer, parce que j'ignorais comment nous ferions si les tests n'étaient pas bons, si on me refusait dans le programme.


Kevin s'écarta finalement de la porte, à contrecoeur... j'embrassai Marie une dernière fois, la serrai dans mes bras, puis mon fils... et je sortis sans me retourner.
 

----------


Quelques mois plus tôt, je trouvais comme tous que le programme était une horreur sans nom, le summum de la politique cynique de gouvernants incapables et désespérés, tentant à tout prix de reprendre le contrôle d'une situation qui leur avait pourtant entièrement échappé déjà, sans qu'ils ne veuillent l'admettre.

Le principe était monstrueusement simple : il n'y avait plus d'emploi pour tous, la misère rongeait le pays, et chaque foyer était durement touché. L'état ne pouvait laisser presque 90% de la population sans ressources. Alors il payait.
Mais à ces sommes s'ajoutaient les dépenses astronomiques de l'assurance maladie, et tout ce qu'une population peut coûter à la société en une vie.

Alors l'état avait proposé aux gens intéressés, agés de 30 ans au minimum, le marché suivant : s'ils choisissaient de mourir, la moitié du coût estimé du reste de leur vie serait reversé par échelonnement à leur famille, sous forme d'allocations mensuelles calculées sur une base de 20 ans, mais qui seraient versées jusqu'à la mort du dernier membre restant de la famille.

Les allocations normales ne cesseraient pas pour la famille, et la situation économique de ses membres deviendrait donc bien meilleure.


Les gens étaient désespérés, et il y eut très vite beaucoup trop de candidats. Alors l'état rajouta une condition : "réussir" les tests de la sélection.

Et là aussi, les tests étaient extrèmement simples dans leur principe.

On commençait d'abord par calculer l'espérance de vie de l'individu, basée sur son âge, son état de santé physique et mentale, son héritage génétique, son lieu de vie, ses attaches familiales... le nombre de critères était énorme, mais on arrivait à un chiffrage assez précis.

Ensuite, sur base également de très nombreux critères, dont beaucoup communs et liés à la santé et comment elle risquait d'évoluer, on évaluait ce que l'individu coûterait au total pendant ses années.

Si ce chiffre était inférieur à la moyenne (coût global de la population / nombre de citoyens), les tests étaient terminés et la personne rentrait chez elle sans rien.

Pour les autres, une deuxième étape consistait à vérifier que les individus ne pouvaient plus, par leurs aptitudes physiques, morales ou intellectuelles, être utiles à la société. Si une quelconque utilité leur était trouvée, le programme leur imposait un travail d'intérêt collectif, qu'ils ne pouvait pas refuser. Mais en échange ils restaient en vie et étaient payés, jusqu'à ce que l'état n'aie plus besoin d'eux, et leur fasse (s'ils le souhaitaient toujours) repasser le test.

 

----------


J'avais peu à peu changé d'avis sur le programme, en voyant certains de mes amis le choisir, pour le bien de leur famille, et celles-ci sortir de la misère noire où moi et les miens étions plongés, jusqu'à ne pas pouvoir manger certains jours.

Et puis ce qui m'avait finalement décidé était ma dernière visite de contrôle chez le médecin.


Convaincre Marie n'avait pas été simple. Mais elle dut bien admettre qu'entre me perdre dans 10 ans (mais après avoir supporté la dégradation rapide de mon état jusqu'à ce que je ne puisse plus m'occuper de moi, ni même être contrôlé en environnement normal, jusqu'à ce que je doive être placé en centre spécialisé pour les 8 à 9 dernières années de ma vie), et que je parte tout de suite, mais en les mettant elle et Kevin à l'abri financièrement, il y avait un choix raisonnable à faire.

Ma maladie génétique me condamnait, j'allais coûter un montant astronomique si je restais vivant. Cette fortune serait bien mieux employée à nourrir ma famille.



 

------ quelques mois plus tard ------


Je suis attaché à mon lit, en proie à une nouvelle crise, encore plus douloureuse que les précédentes. Les derniers médicaments que l'on a testé ne sont manifestement pas plus efficaces contre la maladie dont je souffre que les nombreux autres testés avant, mais les médecins sont satisfaits, ils disent qu'il y a un progrès notable.

Je ne suis pas mort. A la place, le programme m'a imposé ce travail d'intérêt public de cobaye dans un centre de recherche médical d'état.

Les médicaments que l'on me donne ne sont pas du tout destinés à me soigner, mais plutôt à tester leur non-dangerosité sur quelqu'un de toute façon condamné, pour pouvoir ensuite les utiliser pour guérir d'autres personnes.

Ma famille touche mon salaire, assez bon, meilleur que la prime qu'ils auraient eu si j'étais mort. J'en ai eu confirmation par Marie elle-même, avant que mon état ne se détériore trop et que les visites ne soient plus admises. Je refusai également qu'elle vienne me voir à travers la vitre, je ne voulais pas qu'elle assiste à ma déchéance.
Je ne suis de toute façon plus souvent conscient, abruti par la douleur et la chimie qui remplace peu à peu mon sang.

J'aurais vraiment préféré mourir. Ou ne pas choisir de m'inscrire, et vivre encore un peu avec ma femme et mon fils.


Mais les médecins me promettent régulièrement qu'un jour, j'aurai moi aussi un médicament pour me guérir. Ils seraient en train d'en tester un sur d'autres cobayes, pour vérifier qu'il n'est pas nocif.

J'hésite à les croire. Mais après tout on verra bien.

Je n'ai de toute façon plus le choix : je dois subir. Ils ne me tueront pas, c'est ma maladie qui le fera si aucun remède n'est trouvé. Alors un peu d'espoir, aussi ténu soit-il, est bon à prendre, pour pouvoir m'y accrocher - comme à la lueur ténue d'un dernier phare allumé, là-bas, très loin, dans la nuit d'encre de mes atroces souffrances...

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 13:19

(publié la première fois le 14/10/2008 sur le blog "Chemin de rêves")
01 - 11/09/2007 - Mots de Sottovoce

Ecrire un texte en utilisant l'ensemble des mots suivants :
vite, magique, rapide, dernier, contacter, prononcer, conseiller, sinistre, astuce, service

accidentellement (humm...) ce texte répond également à un autre exercice de la communauté, mais je le referai le moment venu :
25 - du 27/11 au 9/12/2007 - "La page blanche" (Kildar / Madam'Aga)

 



Il aurait voulu que cela se termine plus vite, comme dans ces moments magiques où les mots s'écoulaient tels des rapides, du premier au dernier, sans qu'il ait à peine le temps de les voir passer.

Mais bien sûr il ne pouvait pas en être ainsi cette fois. Ce n'était pas pareil.

Assis devant sa feuille, l'homme savait qu'il s'était fixé un objectif essentiel, mais en même temps très difficile à atteindre, et que toutes les manières qu'il avait, d'habitude, de contacter son inspiration, seraient vaines : l'inspiration n'acceptait d'entendre ses appels, dans ce langage-là où les mots ne se prononcent pas, que si elle était déjà éveillée par le sujet.

Un ami lui avait un jour conseillé, si le blocage étendait ses ailes sinistres au dessus de la page désespérément blanche, de réfléchir à pourquoi il en était arrivé là, les raisons pour lesquelles il se trouvait devant cette feuille et que les mots ne venaient pas. Il avait déjà testé de nombreuses fois cette astuce, consistant à mettre son vécu au service de l'écriture, et elle avait toujours fonctionné.
 

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Il repensa donc à ce chemin qu'il avait décidé de parcourir au gré de sa plume, son "chemin de rêves" comme il disait, parce que chaque histoire que l'on écrit est comme un rêve éveillé, dont on ne sort jamais vraiment après l'avoir ressentie, et libérée. Bien sûr, un cauchemar est aussi un rêve, en quelque sorte. Comme la souffrance, la maladie, toutes les horreurs du monde sont aussi la vie. Et pourtant la vie est un don, et il ne faut jamais arrêter de la rêver tout en la parcourant.

Lui, il avait décidé de rêver mille vies, bons moments comme mauvais, mais en se fixant une direction extérieure à lui-même, une direction qui s'était imposée à lui au fil de ses lectures de son magazine littéraire favori.

En effet, celui-ci proposait, depuis quelques temps déjà, une rubrique baptisée "Ecriture ludique", constituée d'exercices allant des classiques mots imposés (mais en variant le nombre de mots à utiliser et les conditions) à l'écriture inspirée par des image(s) (photos ou créations graphiques superbes et souvent intriguantes), en passant par des phrases imposées, débuts et fins, et autres types plus originaux et inspirants.

Il avait déjà pris le temps de participer à certains de ces exercices, entre deux projets plus sérieux, mais même s'il avait eu le plaisir de pouvoir ainsi être cité dans les pages du magazine, il sentait bien que le plaisir que ces exercices et les participations publiées lui procurait méritait mieux que quelques minutes sur le coin d'une table, de loin en loin. D'autant que son écriture était devenue de plus en plus capricieuse au fil du temps, puis carrément absente, ne s'éveillant plus que sporadiquement, et il sentait bien qu'il avait besoin d'un cadre suffisamment strict pour se remettre en route, mais suffisamment varié aussi pour ne pas renoncer avant la fin.

Alors il avait décidé de rendre hommage à cette rubrique, en reprenant les exercices un par un. Cela prendrait le temps qu'il faudrait, il n'avait pas fixé de délai. Mais il pensait qu'un ou deux exercices par semaine était un objectif atteignable.
 

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Et voilà comment il se retrouvait, là, devant cette table, devant cette feuille blanche qu'il brûlait de couvrir de signes, et qui lui semblait-il brûlait tout autant de savoir quel sort allait lui être réservé.


Mais après tout, quoi de mieux comme début pour son "chemin" que de se raconter lui-même, là, devant cette page, et d'expliquer pourquoi il en était là ?

D'autant plus, se rendit-il compte stupéfait, que cela répondait en même temps au tout premier exercice, et à un autre, intitulé "La page blanche" !

"Mais pas question de tricher" se dit-il. Il referait quand même celui-là le moment venu.


Il se lança alors dans l'écriture, les mots ne se refusant plus, comme il avait pris le temps de ressentir le sujet de l'intérieur.

L'écriture n'est pas faite d'encre, ou des points colorés sur un écran. C'est de la chair, du sang, des émotions, tout ce que l'on porte en nous, et qui ne peut sortir que si on choisit de s'en servir.

Une nouvelle fois,  Il remercia mentalement son ami de lui avoir enseigné cette vérité, et continua.

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 10:17

La vie serait tragique si elle n’était pas drôle.

Stephen Hawking

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 12:27

Réserver son jugement implique un espoir infini.

Francis Scott Fitzgerald / "Gatsby le magnifique"

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