12 mai 2000
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A quoi tient le bonheur ?
Une rue ensoleillée de Casablanca, une après-midi heureuse. Frôlements comme nous avançons. Ta glace au chocolat et crème Chantilly fond dans ta bouche. Elle coule aussi du cornet, mais la joie de vivre, elle, demeure intacte.
Nos pas écrivent une chanson que rythment les passants et que la rue reprend en cœur.
Je te regarde ne laisser que les miettes de ta glace, comme nous dévorons notre amour par les deux bouts. Tu jettes le papier finalement, mais notre amour ne fait que grandir.
Ton sourire me fait tant espérer demain …
Ce n'est qu'une image. Il y en aura d'autres.
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Le bonheur ne tient
La plupart du temps
Promesse d'un matin
Caresse du vent
Même pas dans les mains
Qui se frôlent, inconscient
Même pas regards taquins
Même pas être ensemble au présent
Mais juste un ou deux moments
Ni plus ni moins
Et la plupart du temps
Cela nous suffit bien.
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Sans pareilles (2000)
3 mai 2000
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Un manteau de songes qui n'habille pas
Une nuit qui ne se prolonge de nuls bras
Une atroce absence de douleur
- Juste un vide, un poids -
Une errance immense à ses heures
Chrysalide avortée. Et se noie
Cet enfant-espoir - reflets décroisés –
Qui pourtant avait l'essentiel à dire
Manteau noir d'idées, empêche de geler
Manque glacé, ô tant … bien le même désir
De tes bras, qui prolonge à l'infini cette nuit
Sous ce manteau de songes qui n'empêche pas la pluie
D'inonder mon âme chaque soir
Et foudroyé d'un éclair-femme, je m'égare
Invariablement
Et quand s'esquive l'épuisement d'un coup
L'horloge déjà marque, autre, un temps ni plus fou
Ni moins mais au moins différent
Et si je ne suis serein
Quand même je lui laisse sa chance, en priant …
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Sans pareilles (2000)
1 mai 2000
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Trois respirations profondes pour ce "je t'aime"
Que demain tu sauras
L'espace de trois secondes le même thème
Que chaque fois
Et qui ne changera pas
Et le vent nous les ramène
Et l'émoi
Ces mots qui font de nos veines
Des volcans aux laves sereines
Et peignent la joie
A nos visages. Le tien, ma reine
A ma mémoire impose sa loi.
Je pense à toi.
Ma main déjà demain
Cherche la tienne
Je te sens et ne dis rien
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Sans pareilles (2000)
1 mai 2000
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Les nuages approchent
Noirs comme la fin de tout
Au loin un éclair sur la roche
Fait des reflets à nous rendre fous
Toi, tu as le rire du condamné
Du désespoir dans les fissures
Que tu me caches comme si je ne pouvais rien changer
Et tu t'étonnes encore de mes meurtrissures
J'ai su des orages tels
En d'autres temps, révolus
J'aurais voulu que le ciel
Nous épargne telles heures déchues
Ou pouvoir t'aider au moins
A fermer les yeux pour les passer
J'aurais voulu, mais tu ne dis rien
Ou tu ris pour ne pas penser …
Je regarde s'approcher les nuages
Priant que ce ne soit la fin de tout
Juste un orage
Et que demain notre amour soit debout
La voie droite et libre
Priant que ce silence ne nous condamne
Que la pluie ne noie l'équilibre ...
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Sans pareilles (2000)
28 avril 2000
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Quand l'amour à nos cœurs se fait lourd
Quand la tempête chaque seconde suit son court
Et voudrait
Je le sais
De cet amour qui nous porte malgré tout
Ne rien laisser sinon le pire, le dégoût
Je hurle "jamais
Je ne laisserai
Triompher le réel sur le rêve
Je sais tout de nos goûts, de la fièvre
Et je t'aimerai
Pour l'éternité "
Quand l'amour à nos cœurs se fait lourd
Moi j'écris quelques lignes ...
Par amour
Et Dieu fait qu'il s'allège ...
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Sans pareilles (2000)