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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 08:55
Il n'est pas tard tu sais pas trop pour nous aimer
les mots seuls sont fragiles, les coeurs en ont vu d'autres, bien
d'autres. Les mots pleurent d'hiver au plein coeur de l'été
Il n'est pas tard tu sais pour ressouder les liens

Les mots seuls nous font peur j'avoue j'en souffre encore
Piège construit à deux patinoire verbe insensé
autant de mal que j'en ai fait coule dans mes veines d'alors
aujourd'hui dans les mêmes tout persiste à couler

Maudits soient-ils les mots il faudra le silence
entier sans doute pour nous retrouver vraiment
silence qui ne soit cri perpétuel d'impuissance
sans doute il faudra apprendre à se taire vraiment

pour qu'au matin les coeurs se reparlent, sans gène
il n'est pas tard tu sais tout est à vouloir
tout est possible sans un seul mot qui traîne
juste deux mains qui se serrent mon amour pas trop tard

Si les regards s'embuent nous les laisseront parler
tour à tour de tout ce que nous nous cachions
l'incendie alors sera bien rallumé, mais
il ne brûlera que les mots et enfin nous danserons

il ne brûlera que les chaînes nous serons les nuages
nous danserons le monde témoignera des éclairs
une passion déliée surtout pas un orage
nous serons les nuages les deux pieds sur nos terres


Il n'est pas tard tu sais pas trop pour faire le pas
viendras-tu s'il te plaît viendras-tu si j'appelle
si j'appelle ainsi encore un peu ne viendras-tu pas

tu sais dans l'amour l'incertitude est belle

elle chante je fredonne, reprendras-tu en coeur
le chant quand il coulera sans entraves à tes pieds ?
Le temps dira pas les mots, quelques heures

l'incertitude est belle même quand elle doit durer

elle seule connait chaque sens du verbe "aimer"
Nous apprendrons si nous évitons les routes trop sûres
les mots les mots toujours si bien balisés
nous apprendrons quand l'heure sera mûre.


Il n'est pas tard tu sais, nous avons tout le temps.
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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 16:00
Quand la nuit
s'arrête puis reflue
quand les heures défilent si vite qu'elles ne comptent plus
quand les mots s'accordent, puis s'évadent
quand le chant s'élève

l'univers entier
est un son, puis le suivant
en invente un plus beau
c'est le temps
d'apprendre l'éternité

Et quoi de mieux que la chanter
la partager ?
quand elle coule comme de l'eau
plonger corps et âme
Pourquoi retenir ? Quitte à sonner faux
préférer la vérité aux silences convenus
l'émotion qui reste aux discours qui s'effacent

la poésie qui élève au delà du temps qui passe

préférer chanter à juste sa place dans le rang.


Cela semble si évident
quand la nuit s'arrête, reflue
quand fatigue aidant il ne reste plus
d'échappatoires, de paraître
rien qu'un chemin sans fin à naître
une esquisse après l'autre

Rêver d'un jour réussir
à le tracer en un trait

Au réveil continuer à le rêver

22/04/2007
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 08:51
Les yeux pleurent
les voix s'étouffent en murmures
affligés, les gestes se limitent
le ciel est un poids
que les regards se connivencent
et ce n'est pas un jeu, mais
les circonstances imposent les règles
du genre

Acteurs du drame, ils jouent
sans économie la passion déchirée
et qu'elle soit feinte ou vraie douleur
aucune différence sensible

Tous y croient par besoin de croire
à ce génie fortuit qui nous dépasse
aux légendes humaines qui nous grandissent tous
par rebond
"Tous nous pourrions", douce chimère
hallucination collective sommeil
doucement agité

et l'on ne peut dormir que dans l'oubli de l'aube
réalité des miroirs et de la conscience
sa place dans l'ordre des choses, son importance ou si peu
le champ limité des possibles
on ne dort en paix
que les yeux de l'âme fermés

vertige, s'oublier...

Mais il faut bien se réveiller un jour.


Rendre à l'hommage ce qui
n'était pas à prendre
continuer ses pas avec le reste en laisse
ambitions torturées envies
dévorantes
prétexte à être ensemble, ressembler
exister dans d'autres yeux que soi

Prendre sa respiration, affronter
replonger
Etre soi, n'être que soi
pas cet homme décédé
- qu'il repose en paix -
ne pas piétiner son côté
de la ligne de partage
se croyant maître du paysage
sans l'être même de ses propres émotions

Enoncer son nom puis
le laisser à cette absence qui n'en sera jamais une
dans les souvenirs dans les coeurs
Enoncer son nom puis se taire

Le respect est la seule lumière
qui vaille.


parce que quand un artiste part
beaucoup en font trop, mais ça ne compense pas
ça gâche, seulement
ce qu'il a pu être, ce qu'il restera
la mort ne change pas l'artiste, elle le perpétue dans les mémoires
pourvu qu'elles lui soient fidèles
par cette fidélité qu'on nomme l'amour vrai.

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 19:26
Passent
les nuages dans le ciel
la fumée des usines
les rêves oubliés et ceux
qu'il a fallu laisser mourir
les regards qui se posent
et un jour se détournent

Tout passe

Comme les occasions de se taire
ou la chance à saisir
mais ratée
ou la caresse du vent, qui lui aussi
continue sa route

Tout passe
et il faut bien s'y faire
accepter que n'en reste
au fil du temps qui court
qu'une forme gravée dans les jours
érosion lente et tétue
nous, tel
que le monde nous a fait
tel que l'on veut nous voir
épure
réduction
en creu pour mieux accepter
le trop plein de bruits
qui passent mais s'additionnent
jusqu'à l'abrutissement
jusqu'à déformer

Il faut bien accepter
que la vie aussi,
à la fin, passe...

Accepter cette forme
mais se définir autre sans attendre
ceux-là qui, peut-être, un jour
passeront, et,
d'un doigt curieux
suivront les courbes dans la pierre
soufflant sur la poussière
cherchant le fond

L'intention première

Se définir autre
chercher
meilleur support où s'incruster...

Lancer les dés...

22/02/2004
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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 23:49
L'âne ou le mouton
le tigre ou le requin
le corbeau, félon
le chacal assassin

Tous les animaux de la création
nous les sommes tous un par un
nous ne sommes pas qu'un nom
mais avant tout des instincts

changeants, selon que c'est le renom
ou la rage qui nous tient

nous sommes tous des animaux au fond
un ou plusieurs chacun
des animaux qui pensons

mais ça n'y change
rien.

Parfois placides ou affectueux
parfois agressifs, affamés
parfois du jeu au fond des yeux
parfois de la cruauté

toujours sous la même apparente humanité
c'est l'animal qui guide les pas

faucon, épervier
scorpion, rat

Compromis sans fin recommencé
entre cette part qu'il ne choisit pas
et sa volonté
l'homme n'est rien d'autre que ça.

C'est à pleurer ou à danser
au choix

Mais l'a-t-on vraiment, celui-là ?


et nous dansons pour l'éternité...




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