13 octobre 2006
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Revenue d'hier
Mon âme soeur si étrangère
le temps passe l'eau coule sous les ponts
ainsi font font font
les vies qui passent à distance
Dans le silence
Revenue d'hier
comme cherchant la lumière
mais comment se reparler, je ne sais
trop à dire, un langage à réinventer
pour oublier l'absence
dépasser les émotions, immenses
Tellement facile de se cacher derrière
les mots, plus hauts qu'un mur de pierre
Etre soi-même, à quel prix ?
Ne vaut-il pas mieux les chimères à la folie
et t'oublier même en te parlant
ne rien demander qui troublerait mon sang
encore plus
Ne vaut-il pas mieux accepter le fil rompu ?
Mais comment retourner au silence
mon âme soeur, après cette nouvelle danse
de nos mots entrecroisés ?
Comment nier l'ombre, lumière rallumée ?
Parallèles, nos pas
alors marchons : demain pour nous saura...
Publié par Michel Bosseaux
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dans
Poésies
26 novembre 2005
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Trop de rêves d'enfants
brisés sur le rivage
de mots bleus, patiemment
tissés, mais trop volages
qui ont suivis le vent
trop de rires, trop de chants
perdus au gré des pages
des idéaux, si grands,
oubliés au passage
d'une porte, une autre, défilement
le temps et ses outrages
choix que l'on fait, poisons lents
les autres aussi - à nos âges
on a fait le tour, dix, cent
mille fois ou davantage
des moindres états sauvages
mais est-ce suffisant ?
Trop de douleurs, de rage
amertume, renoncement
abandon, pliage
l'avion vole au vent
et qui sait, si seulement
il rejoignait le rivage
qu'il déterre du néant
chaque bouteille chaque message
si seulement il était patient
si à la fin le pilote comprend
Alors recommencer le voyage
peut-être pour pas plus grand
juste d'autres points d'ancrages
mais sans cesser un instant
de rêver à cette nage
jusqu'au fond de l'océan.
Publié par Michel Bosseaux
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dans
Poésies
9 décembre 2004
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Un autre matin
le soleil ou la pluie
la joie ou la faim
ou l'ennui
la douleur, aussi
sur le même chemin
des pas qui s'enfuient
des pas, ou bien rien
le silence et la vie
le reste aussi
un autre matin
puis le jour qui s'accroche à lui
qui s'enroule comme sans fin
jusqu'à une autre nuit
mais pareille, aussi
Rien de bien
tentant, rien de joli
mais une voix, un lien
des mots une âme, et puis
ton sourire aussi
alors je te suis
je signe avec joie
pour tous les jours où tu seras
je signe et j'oublie
l'envers de ce qui brille
dans ces mots, ta vérité
la mienne depuis
que tu m'y fais croire aussi
mon amie ...
Publié par Michel Bosseaux
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Poésies