Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Licence Creative Commons
Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

Newsletter
 

 

Référencement


Mes autres blogs
5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 22:11
C'est tout un chemin, crois-moi
entre aujourd'hui et demain
à tracer patiemment, milliers de pas
- nulle dérive jamais ne mène à soi
nul destin ne s'offre à la main
qui se tend sans agir -

c'est tout un chemin à la lumière du désir
pour vivre pleinement et pas
juste se regarder vieillir,
souffrir et n'exister que par ça,

il faut le désir, crois-moi
et y succomber, et même en mourir
pourquoi pas ?
pour en renaitre vraiment soi

c'est tout un chemin, et demain,
si tu le fais, tu verras :
ce n'était pas en vain

mais par la lumière, ne te laisse pas éblouir
n'oublie jamais de t'appartenir

car il restera avant la fin
bien d'autres chemins
à croiser, à parcourir

chaque jour a un avenir

même le dernier, j'y crois

mais tant à vivre avant ça
alors vivons, sereins
sans honte ni faiblir

Marchons, et nous verrons bien

ce qui sera

sous la lumière du désir
chaque jour renouvelé...
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 16:28
De chaque certitude, douter encore
dans la mélodie n'entendre que désaccords
trouver la route enfin, mais succomber à l'appel
d'autres, une infinité, toujours "plus belles"
Recommencer sans fin, ignorant, oubliant,
qu'un jour il y en aura une, pourtant
 
Pourquoi vouloir ainsi mourir en soi
avant que la poussière ?
pourquoi refuser, de choisir, la lumière ?
pourquoi vouloir porter une croix
quand au fond on sait qu'elle n'existe pas ?
 
Pas de pires mirages que, si doux, l'Idéal
cette course contre soi, cet égarement, ce mal
la ruine de tout projet, l'aveuglement, l'absence
et au crépuscule n'avoir, à opposer au silence,
que des mots creux qui jamais ne le rompront.
 
Nous ne sommes pas riches de ce que nous espérons
Des pas additionnés, de l'éphémère, du temps
mais de ce que nous construisons chemin faisant
des mains que l'on serre et que l'on ne lache plus
des regards portés, attachement, fidélité
à ce que l'on est pourvu qu'on l'ait su
pourvu qu'on ait voulu s'en partager
 
le secret
pour assumer ce qui est
 
loin des horizons inatteignables
des fables
loin des "je serai"
 
pourvu qu'on ait eu le courage d'ainsi exister.
 
Nous ne sommes pas riches de tenter, renoncer
mais d'aller en toute chose jusqu'au bout de nous-même
 
pas au delà, se respecter assez pour refuser les chaînes
et ne jamais cesser d'aller de l'avant...
 
Pour, au crépuscule, sourire à chaque instant
passé.
 
En paix...

18/01/2007

Avant que l'Ombre, je sais
ne s'abatte à mes pieds
pour voir l'autre côté
je sais que, je sais que j'ai aimé...

Mylène Farmer - Avant que l'Ombre
Partager cet article
Repost0
5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 21:25
Un sourire parasite persiste à mes lèvres. Bonheur télépathe, je te sens toujours. L'atmosphère, écrasée de contraintes et conventions, n'arrête pas la diffusion. Je n'ai pour l'heure que des signes normalisés pour avancer vers toi, de satellites en satellites, mais toutes les formes sont bonnes, aucune n'altère les hauts-fonds de notre infini.

Délaissés déjà le maquillage de silicium et d'électrons, les fabuleuses avancées qui ne mènent qu'à avancer sans fin. Le flot me porte sans m'englober. Je gère mes dérives, en orbite autour de cette frange probable de mon futur, stationnaire au dessus de l'indifférence que tu ne m'inspires pas.

Des passions rétroprojetées me ramènent à l'absurde de tout ça. L'instant d'après, je te rejoins, remonte le temps le long d'une larme qui un jour n'aura pas coulé, remonte le flot nerveux jusqu'à l'image de moi au fond de ton coeur.

La fusion s'opère d'elle même.

Le sourire revient. Il était parti sans bruits, tellement il est fragile.
Je sens le tien me répondre.

Arrêt sur image.


Dans quelques heures, écran blanc, je danserai à nouveau de noeuds en noeuds de notre toile, où nous ne serons jamais à plus d'un code de distance.

L'amour.


Et il y aura d'autres images ...
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 13:55
Respirer de l'or, et me sentir léger. Célébrer l'alchimie en baissant respectueusement la tête devant Sa Source. Plonger jusqu'à me perdre dans la transparence, qui me ramène instantanément à un regard. Je tourne la tête, et tu es là.
 
Les rêves sont bien faits.
 
Sirène silencieuse, mais pas moins attractive, je te suis dans les méandres scintillants de forêts où je me confond peu à peu avec Gulliver. Nous passons, mais la beauté en reste, comme une autre se superpose déjà. Bientôt, je ne sais plus où ni quand je suis, et ne m'attarde pas à cette logique extérieure. Tu es devant, et nous volons.
 
Tout va bien.
 
A bien y réfléchir, respirer ne me manque que pour le plaisir de retenir mon souffle devant toi. A défaut, je fais des bulles avec des pépites dedans. Pas encore assez doué pour y mettre des étoiles.Tu ris de bon coeur.
 
Nous valsons.
 
Et toujours plus haut nous volons, chute inversée. Icare nous comprendrait.
Le vol s'achève à la surface d'un baiser. 
 
 
Des gouttes de lune jusque sous la peau, nous sêchons lentement, sans un mot de trop, juste une chorégraphie ancestrale. Un ballet pour les dauphins, qui au large applaudissent de leurs corps entrant et sortant de la mer.
 
Puis le ciel éteint ses lumières, pour ne pas déranger.
Je glisse de ton sommeil dans le mien. Le vent se pose sur nous et nous borde ... 
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 09:09
Comme une porte qu'on ouvre, et le courant d'air qui vient et nous prend, un sort, impossiblement jeté dans ce lieu sans portes ... qu'importe, la magie opère, et nous foulons le monde sans le voir, nous attardant sur ses plages, où nous pouvons aussi, au son de la musique mère, ne plus entendre que l'apaisement soudain de deux syncopes, avant que le soleil n'embrase l'horizon..

Mains nouées, nos regards peignent le verre à même l'air, contours fins, laissant le sable pour réchauffer nos pieds et épouser nos corps en attendant que vienne la maison autour de cette fenêtre sur une autre vie.
Nos formes creusées chantent qu'elle sera nôtre, juste demain. Nous entendons tout mais ne nous retournons pas.

Il faudra d'ici là que le monde réinvente plus haute Sa Loi pour nous remettre dans nos cages, puisque c'est certain, le spectacle doit continuer. Et il continuera peut-être bien comme nous rugirons en coeur, mais nous aurons changé de cages au moins, et nous mangerons à notre faim, pour la première fois de notre règne animal.
Un festin d'ardeurs et de vérité.

Le monde tournera rond sans rien remarquer. Nos ambitions s'insinueront dans la trame pour qu'il ne se doute pas de cette force qui nous protège.
Nous verrons exploser devant nos pas synchrones toutes les douleurs passées et celles à naître, et la belle assurance des bourreaux ordinaires. Nous en rirons, gais terroristes, et comme nous croîtrons, se multipliera la joie.

Nous déménagerons vers le bonheur sans laisser d'adresses conformistes ou de brillants discours consensuels, ou ce qui sera inventé d'ici-là de raisonnable et facile et si doux au toucher, si facile à oublier, nous libérer de nos étreintes équilibristes, marchant en silence sur nos cordes sensibles, et d'autres encore que nous ne soupçonnions pas.


Comme une porte que l'on ferme, à la fin nous piègerons la magie, tant que les murs ne seront transparents qu'à nos yeux, tant que les couleurs ne déteindront pas à l'air marin. Et le jour où les contours se feront indistincts, nous suivrons l'aspiration des cieux, avec nos souvenirs souriants comme seuls bagages pour bien commencer une éternité ensemble ...
Partager cet article
Repost0