7 décembre 2006
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Une pluie livide
Aux fronts baissés
Un laps de mai
Du temps, mauvais, avide
De nous déposséder
Une à une, fleurs fanées,
De nos pensées arides
Désincarnées.
Trop pures pour être acceptées,
Quelques gouttes, aux corps putrides,
Lavent, mais ne pourront rien cacher.
Les morts-vivants vont en armées,
Brandissant leurs trop belles phrases, parricides
Mais le néant ne retourne jamais
Qu'à lui même, alors elle peut bien passer
Procession atone, sous ce ciel de suicides
Où pourtant déjà on devine le soleil. Et oublier, oublier,
Comme s'il suffisait vraiment d'ainsi continuer
Sous la sombre égide,
Produits surgelés emballés sous vide.
Une grue rajoute des blocs posés
Au décor déjà bien chargé
De guetteurs apatrides
Petites sœurs, à Dieu ou plus haut s'en vont donner
De l'ouest des nouvelles de notre éternité
Et ses démonstrations splendides
Un vol léger
Réalité égarée
D'une autre Atlantide
Pas un regard accordé
Tout est question de priorité
Suivre les guides.
La pluie s'est arrêtée.
On change de laps comme d'opinions trop marquées
Sûr qu'à se taire, il vaut mieux préférer,
Flot solide
Vanité, dénaturer
Mallarmé, Gallilée
André Gide
On change de laps, pas de tranchées
- Images d'un autre monde, dévasté,
Pas assez rapides -
Ni de "contexte", "globalité"
Parcours, fuseaux, limites tracées
Sentiments translucides,
Exploits insipides,
Passé recomposé
Pour un progrès plus marqué,
Visions planes - mais torrides ! -
Horizon devant tomber
Du ciel, juste patienter
Candides.
On change de laps, pas de médiocrité
- L'humanisme reste à inventer -
Ni de brides
Sauf pour mieux les resserrer,
Ni de haines, cupidité
En tout cas pas de finalité.
Aux fronts baissés
Un laps de mai
Du temps, mauvais, avide
De nous déposséder
Une à une, fleurs fanées,
De nos pensées arides
Désincarnées.
Trop pures pour être acceptées,
Quelques gouttes, aux corps putrides,
Lavent, mais ne pourront rien cacher.
Les morts-vivants vont en armées,
Brandissant leurs trop belles phrases, parricides
Mais le néant ne retourne jamais
Qu'à lui même, alors elle peut bien passer
Procession atone, sous ce ciel de suicides
Où pourtant déjà on devine le soleil. Et oublier, oublier,
Comme s'il suffisait vraiment d'ainsi continuer
Sous la sombre égide,
Produits surgelés emballés sous vide.
Une grue rajoute des blocs posés
Au décor déjà bien chargé
De guetteurs apatrides
Petites sœurs, à Dieu ou plus haut s'en vont donner
De l'ouest des nouvelles de notre éternité
Et ses démonstrations splendides
Un vol léger
Réalité égarée
D'une autre Atlantide
Pas un regard accordé
Tout est question de priorité
Suivre les guides.
La pluie s'est arrêtée.
On change de laps comme d'opinions trop marquées
Sûr qu'à se taire, il vaut mieux préférer,
Flot solide
Vanité, dénaturer
Mallarmé, Gallilée
André Gide
On change de laps, pas de tranchées
- Images d'un autre monde, dévasté,
Pas assez rapides -
Ni de "contexte", "globalité"
Parcours, fuseaux, limites tracées
Sentiments translucides,
Exploits insipides,
Passé recomposé
Pour un progrès plus marqué,
Visions planes - mais torrides ! -
Horizon devant tomber
Du ciel, juste patienter
Candides.
On change de laps, pas de médiocrité
- L'humanisme reste à inventer -
Ni de brides
Sauf pour mieux les resserrer,
Ni de haines, cupidité
En tout cas pas de finalité.