6 décembre 2006
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Tant voir, si peu garder
Et parfois rien, de l'essentiel pourtant.
A travers les mirages, si réels il est vrai,
Chemin faisant, rouler, rouler,
Se sachant mourant, naturellement.
Quelques joutes, quelques traits,
Matières conjuguées, juste pour dire
Ne fusse que par fragments, d'avoir été
- Mais peut-être n'être ainsi que rêvé -
Et retenir
Ombres et lumière, entre-mal-aimées,
Quelques vibrations, une clé, des songes,
Des serpents pour s'hypnotiser
Et puis pour se rassurer
Un cri que depuis l'écho prolonge.
Presque rien sur presque tout, futiles jeux,
Et une fin neutre. - Comment juger ? -
Ce n'est que commencement des cieux,
Quelques clous plantés au mieux
D'un ouvrage à peine ébauché.
Ce ne sont qu'écrits, vains
Autant que la vie en transparence.
Alors se souvenir de demain
- Il n'y a pas de magiciens -
Puis ne laisser qu'une absence
Car tant à voir, encore, avant d'autres silences
De papier.
Et parfois rien, de l'essentiel pourtant.
A travers les mirages, si réels il est vrai,
Chemin faisant, rouler, rouler,
Se sachant mourant, naturellement.
Quelques joutes, quelques traits,
Matières conjuguées, juste pour dire
Ne fusse que par fragments, d'avoir été
- Mais peut-être n'être ainsi que rêvé -
Et retenir
Ombres et lumière, entre-mal-aimées,
Quelques vibrations, une clé, des songes,
Des serpents pour s'hypnotiser
Et puis pour se rassurer
Un cri que depuis l'écho prolonge.
Presque rien sur presque tout, futiles jeux,
Et une fin neutre. - Comment juger ? -
Ce n'est que commencement des cieux,
Quelques clous plantés au mieux
D'un ouvrage à peine ébauché.
Ce ne sont qu'écrits, vains
Autant que la vie en transparence.
Alors se souvenir de demain
- Il n'y a pas de magiciens -
Puis ne laisser qu'une absence
Car tant à voir, encore, avant d'autres silences
De papier.