10 août 2007
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Ce texte fait partie du recueil "A la vie", publié il y a quelques mois sur ce blog. Envie de vous le faire (re)découvrir
Au début il y a l'air
Bien lourd bien chaud comme il se doit
Résonnant des bruits de pas
Des autres sphères
Puis lentement tout se précise
Couleur odeur forme, l'Autre est là
Je ne résiste même pas
Quand elle m'incise :
Scalpel des mots
Mon âme saigne ses souvenirs
Pleure déjà de ce que je vais écrire
Il fait moins chaud
Je plonge dans le lac profond
Le lac immense mon océan de dément
Et aucun de tous ces mots que l'on ment
Ne peut dire comme c'est bon
Noyade de l'esprit
Ne meurt que ce qui pollue
Le malheur cherche son salut, s'insinue
Mais déjà le voilà parti
Les secondes défilent les minutes passent
Et parfois même une heure s'éteint
Sans que l'inconscience y voit un frein
Sans que l'envie s'efface
Et la marée continue son va-et-vient
Mais a-t-on déjà vu, a-t-on déjà
Contemplé un tel spectacle une autre fois
Sur l'eau que la terre retient ?
La fin est aussi proche que l'inquiétude
Je me jette éperdu dans une course contre moi
Contre l'envers même de cet homme que je ne suis pas
De jour en jour du nord au sud
Je cours je cours, et puis le vide
Soudain juste en dessous, alors je recule
C'en est fait de moi, virgule
Encore un mot point final l'envie se suicide !
J'ai froid
A la fin il y a l'air
L'air et rien d'autre, l'air de rien. L'air de quoi ?
Un air, c'est certain, de deux airs
Presque une gueule de bois
Ou de ce qu'on voudra
Juste ma gueule, quoi !
Mais à quoi bon encore parler de ça
A quoi ? - Aqua, je replonge
Ce n'était pas le dernier songe ... -
Au début il y a l'air
Bien lourd bien chaud comme il se doit
Résonnant des bruits de pas
Des autres sphères
Puis lentement tout se précise
Couleur odeur forme, l'Autre est là
Je ne résiste même pas
Quand elle m'incise :
Scalpel des mots
Mon âme saigne ses souvenirs
Pleure déjà de ce que je vais écrire
Il fait moins chaud
Je plonge dans le lac profond
Le lac immense mon océan de dément
Et aucun de tous ces mots que l'on ment
Ne peut dire comme c'est bon
Noyade de l'esprit
Ne meurt que ce qui pollue
Le malheur cherche son salut, s'insinue
Mais déjà le voilà parti
Les secondes défilent les minutes passent
Et parfois même une heure s'éteint
Sans que l'inconscience y voit un frein
Sans que l'envie s'efface
Et la marée continue son va-et-vient
Mais a-t-on déjà vu, a-t-on déjà
Contemplé un tel spectacle une autre fois
Sur l'eau que la terre retient ?
La fin est aussi proche que l'inquiétude
Je me jette éperdu dans une course contre moi
Contre l'envers même de cet homme que je ne suis pas
De jour en jour du nord au sud
Je cours je cours, et puis le vide
Soudain juste en dessous, alors je recule
C'en est fait de moi, virgule
Encore un mot point final l'envie se suicide !
J'ai froid
A la fin il y a l'air
L'air et rien d'autre, l'air de rien. L'air de quoi ?
Un air, c'est certain, de deux airs
Presque une gueule de bois
Ou de ce qu'on voudra
Juste ma gueule, quoi !
Mais à quoi bon encore parler de ça
A quoi ? - Aqua, je replonge
Ce n'était pas le dernier songe ... -