13 décembre 2006
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Copeaux,
sciure,
rides s’installent.
On ferme les yeux
qu’elles nous laissent pour être nous
on ferme
la porte à la vérité
on ferme
pour encore un peu garder
nos pas le long des allées
les rires les
jeux,
avant,
hier
et pourquoi pas aujourd’hui aussi,
aujourd’hui pour durer ?
Mais nos enfances, à nos fronts
on fait leur lit
sans pelles ni canons
juste la vie
- respirer, et le reste toujours suit -
Flamboiement
des souvenirs tellement présents.
On détourne les yeux
du miroir pour les rouvrir
sur un monde un peu plus décor
car l’important
n’a cessé d’être ailleurs, l’important
malgré les apparences :
vivant.
20/09/2002