21 janvier 2007
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14:42
Sur une autre liste de Natseyomi, un résultat "étrange". Attachez vos ceintures...
périphérique - papauté - paniquer - permutation - pointage - potentiel -
préjudice - pester - pyromane - prorata - prisme - péristyle - panier
Le prisme dans son panier protecteur, il fonce dans le péristyle du temple, comme un pyromane fuyant devant l'incendie qu'il aurait lui même allumé. Beaucoup, à sa place, paniqueraient d'avoir une dizaine d'hommes armés derrière eux, bien décidés à faire un carton. Mais il sait qu'il a le potentiel d'en sortir vivant, et puis il le doit, le préjudice pour l'humanité entière serait trop grand si le prisme venait à lui échapper.
Il entend ses poursuivants pester comme il prend peu à peu de la distance. En plus, ils visent comme leurs pieds !
Bientôt, le voilà en vue du pointage de sécurité. Le garde l'aperçoit, le met en joue... et puis la Porsche défonce la grille de protection et l'écrase. Angelina, pile à l'heure.
Il sait que c'était prévu ainsi, mais ignore comment il a pu le savoir. A vrai dire, il ignore complètement comment il a pu arriver là.
Il sent l'énergie du prisme se propager peu à peu au travers du panier, dans son bras, puis tout ses muscles. Une voix dans sa tête lui susurre que l'objet une fois libéré de la cage où il était maintenu, son pouvoir se renforce "prorata temporis" (*). Bientôt, il pourra en faire usage, et mettre définitivement Borel hors jeu, et avec lui ses ambitions mégalomaniaques.
Il ne comprend pas ce qu'est le pouvoir, mais quel besoin de comprendre pour croire ? Quelque chose en lui tente de répondre. "Permutations", entend-il... Il croit reconnaître en ce mot de grandes théories mathématiques auxquelles il n'a jamais rien compris, alors il renonce, préférant la certitude rassurante de cette chaleur qui s'immisce en lui peu à peu, et qui a commencé à lui parler. Il sent plus qu'il ne sait ce qu'il lui faudra accomplir le moment venu, et comment. C'est bien assez pour l'instant.
Il saute dans la Porsche, qui redémarre en trombe.
Bientôt les voilà sur le périphérique, en direction du boulevard de la Papauté...
"Prière d'attacher vos ceintures, nous allons bientôt atterrir"
Papauté, prière... ceintures, périphérique...
Ces paroles de l'hôtesse s'entremêlent à son rêve, et finalement c'est l'insistance de son épouse qui le tire de son sommeil.
"J'ai fait un rêve vraiment étrange, chérie..." dit-il, en baillant et s'étirant
"Le contraire m'aurait étonné", répond Angelina, en lui faisant son plus beau sourire. Elle a toujours adoré qu'il lui raconte ses rêves, ces "histoires pour rester éveillés" comme elle les appelle.
Il sourit à son tour, et s'apprête à commencer son récit...
... mais soudain ses yeux se posent sur son sac de voyage, entrouvert. Avec à l'intérieur le petit panier en osier. Et le prisme, que désormais il sent sans besoin de contact.
Après tout, c'est lui qui l'a libéré, non ?
Une pensée plus loin, les revoilà dans la Porsche. Le pouvoir du prisme est maintenant complètement réveillé. C'est lui qui conduit, Angelina ne se souvient pas encore de tout, mais n'a déjà plus cet air stupéfait des premières secondes. Elle regarde le panier avec insistance... elle le sent aussi.
Le prisme les a libérés autant qu'ils l'ont libérés. Maintenant, il réclame d'être utilisé.
Au même instant, à 3000 kms de là, un avion explose en vol. Attentat terroriste.
A quelques kilomètres des fuyards, Stéphane Borel a soudain chaud... très chaud... et tellement mal dans la tête...
Quelque chose explose dans son cerveau, et il meurt sans un bruit. Ses gardes du corps mettront trois heures avant de se risquer à pousser la porte, et découvrir le corps.
Au volant de la voiture, Angelina à nouveau. Son mari dort, épuisé par l'effort. Le prisme irradie toujours, mais ce n'est plus la même énergie. Il semble comme apaisé.
Angelina et son mari sirotent un cocktail, à l'ombre d'un parasol. Leurs vacances sont idylliques, telles qu'ils les avaient rêvées. Passés les premiers moments "étrange", où on leur affirmait qu'il était impossible qu'ils soient là vivants, vu que leur avion avait explosé avant l'atterrissage, personne ne les avait dérangés.
Ils en avait bien ri, après coup.
Inconscient qu'il ne s'agissait en rien d'une erreur, mais ayant tout oublié.
A 3000 kilomètres de là, un panier contenant un prisme dort dans le coffre d'une Porsche, dans un parking souterrain.
"La mission a été remplie comme prévue" se dit Le Gardien en apercevant la voiture.
Il se dirige vers elle avec assurance, prend le volant et démarre.
(*) Prorata temporis : en fonction du temps écoulé
périphérique - papauté - paniquer - permutation - pointage - potentiel -
préjudice - pester - pyromane - prorata - prisme - péristyle - panier
Le prisme dans son panier protecteur, il fonce dans le péristyle du temple, comme un pyromane fuyant devant l'incendie qu'il aurait lui même allumé. Beaucoup, à sa place, paniqueraient d'avoir une dizaine d'hommes armés derrière eux, bien décidés à faire un carton. Mais il sait qu'il a le potentiel d'en sortir vivant, et puis il le doit, le préjudice pour l'humanité entière serait trop grand si le prisme venait à lui échapper.
Il entend ses poursuivants pester comme il prend peu à peu de la distance. En plus, ils visent comme leurs pieds !
Bientôt, le voilà en vue du pointage de sécurité. Le garde l'aperçoit, le met en joue... et puis la Porsche défonce la grille de protection et l'écrase. Angelina, pile à l'heure.
Il sait que c'était prévu ainsi, mais ignore comment il a pu le savoir. A vrai dire, il ignore complètement comment il a pu arriver là.
Il sent l'énergie du prisme se propager peu à peu au travers du panier, dans son bras, puis tout ses muscles. Une voix dans sa tête lui susurre que l'objet une fois libéré de la cage où il était maintenu, son pouvoir se renforce "prorata temporis" (*). Bientôt, il pourra en faire usage, et mettre définitivement Borel hors jeu, et avec lui ses ambitions mégalomaniaques.
Il ne comprend pas ce qu'est le pouvoir, mais quel besoin de comprendre pour croire ? Quelque chose en lui tente de répondre. "Permutations", entend-il... Il croit reconnaître en ce mot de grandes théories mathématiques auxquelles il n'a jamais rien compris, alors il renonce, préférant la certitude rassurante de cette chaleur qui s'immisce en lui peu à peu, et qui a commencé à lui parler. Il sent plus qu'il ne sait ce qu'il lui faudra accomplir le moment venu, et comment. C'est bien assez pour l'instant.
Il saute dans la Porsche, qui redémarre en trombe.
Bientôt les voilà sur le périphérique, en direction du boulevard de la Papauté...
"Prière d'attacher vos ceintures, nous allons bientôt atterrir"
Papauté, prière... ceintures, périphérique...
Ces paroles de l'hôtesse s'entremêlent à son rêve, et finalement c'est l'insistance de son épouse qui le tire de son sommeil.
"J'ai fait un rêve vraiment étrange, chérie..." dit-il, en baillant et s'étirant
"Le contraire m'aurait étonné", répond Angelina, en lui faisant son plus beau sourire. Elle a toujours adoré qu'il lui raconte ses rêves, ces "histoires pour rester éveillés" comme elle les appelle.
Il sourit à son tour, et s'apprête à commencer son récit...
... mais soudain ses yeux se posent sur son sac de voyage, entrouvert. Avec à l'intérieur le petit panier en osier. Et le prisme, que désormais il sent sans besoin de contact.
Après tout, c'est lui qui l'a libéré, non ?
Une pensée plus loin, les revoilà dans la Porsche. Le pouvoir du prisme est maintenant complètement réveillé. C'est lui qui conduit, Angelina ne se souvient pas encore de tout, mais n'a déjà plus cet air stupéfait des premières secondes. Elle regarde le panier avec insistance... elle le sent aussi.
Le prisme les a libérés autant qu'ils l'ont libérés. Maintenant, il réclame d'être utilisé.
Au même instant, à 3000 kms de là, un avion explose en vol. Attentat terroriste.
A quelques kilomètres des fuyards, Stéphane Borel a soudain chaud... très chaud... et tellement mal dans la tête...
Quelque chose explose dans son cerveau, et il meurt sans un bruit. Ses gardes du corps mettront trois heures avant de se risquer à pousser la porte, et découvrir le corps.
Au volant de la voiture, Angelina à nouveau. Son mari dort, épuisé par l'effort. Le prisme irradie toujours, mais ce n'est plus la même énergie. Il semble comme apaisé.
Angelina et son mari sirotent un cocktail, à l'ombre d'un parasol. Leurs vacances sont idylliques, telles qu'ils les avaient rêvées. Passés les premiers moments "étrange", où on leur affirmait qu'il était impossible qu'ils soient là vivants, vu que leur avion avait explosé avant l'atterrissage, personne ne les avait dérangés.
Ils en avait bien ri, après coup.
Inconscient qu'il ne s'agissait en rien d'une erreur, mais ayant tout oublié.
A 3000 kilomètres de là, un panier contenant un prisme dort dans le coffre d'une Porsche, dans un parking souterrain.
"La mission a été remplie comme prévue" se dit Le Gardien en apercevant la voiture.
Il se dirige vers elle avec assurance, prend le volant et démarre.
Fin ?
non...
ce n'est que le début...
non...
ce n'est que le début...
(*) Prorata temporis : en fonction du temps écoulé