18 janvier 2007
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De chaque certitude, douter encore
dans la mélodie n'entendre que désaccords
trouver la route enfin, mais succomber à l'appel
d'autres, une infinité, toujours "plus belles"
Recommencer sans fin, ignorant, oubliant,
qu'un jour il y en aura une, pourtant
Pourquoi vouloir ainsi mourir en soi
avant que la poussière ?
pourquoi refuser, de choisir, la lumière ?
pourquoi vouloir porter une croix
quand au fond on sait qu'elle n'existe pas ?
Pas de pires mirages que, si doux, l'Idéal
cette course contre soi, cet égarement, ce mal
la ruine de tout projet, l'aveuglement, l'absence
et au crépuscule n'avoir, à opposer au silence,
que des mots creux qui jamais ne le rompront.
Nous ne sommes pas riches de ce que nous espérons
Des pas additionnés, de l'éphémère, du temps
mais de ce que nous construisons chemin faisant
des mains que l'on serre et que l'on ne lache plus
des regards portés, attachement, fidélité
à ce que l'on est pourvu qu'on l'ait su
pourvu qu'on ait voulu s'en partager
le secret
pour assumer ce qui est
loin des horizons inatteignables
des fables
loin des "je serai"
pourvu qu'on ait eu le courage d'ainsi exister.
Nous ne sommes pas riches de tenter, renoncer
mais d'aller en toute chose jusqu'au bout de nous-même
pas au delà, se respecter assez pour refuser les chaînes
et ne jamais cesser d'aller de l'avant...
Pour, au crépuscule, sourire à chaque instant
passé.
En paix...
18/01/2007
Avant que l'Ombre, je sais
ne s'abatte à mes pieds
pour voir l'autre côté
je sais que, je sais que j'ai aimé...
Mylène Farmer - Avant que l'Ombre
ne s'abatte à mes pieds
pour voir l'autre côté
je sais que, je sais que j'ai aimé...
Mylène Farmer - Avant que l'Ombre