7 septembre 2006
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Une ancienne réflexion très sombre sur la mort (et la vie qu'elle nous fait), écrite "sous le choc"... je me relis et je comprend encore. Envie de vous partager ces lignes...
Depuis, j'ai appris à profiter de la vie, et de mes proches, tant que je le peux.
Il paraîtrait qu'il y aurait une vie après la mort. Et même si personne n'a encore pu le démontrer scientifiquement ou en témoigner ... j'y crois.
Mais une question plus immédiate m'envahit aujourd'hui.
Y a t-il une vie après la mort des autres ?
Des gens, il en meurt par milliers chaque jour, et personne ne s'en émeut tant que ce ne sont que quelques inconnus le plus au bout du monde possible.
Déjà les morts violentes de gens géographiquement proche de nous font plus mal. Mais on tourne la page du journal ... fait divers suivant.
La mort d'une jeune femme pleine de vie, à l'aube d'un bonheur naissant, dans un accident de voiture ... ça tient sur 8 à 10 lignes, ça vaut un regard d'incrédulité, une petite douleur, une indignation ... et puis plus rien.
Sauf quand c'est d'une amie, d'un proche, voire même de quelqu'un de la famille, qu'il s'agit.
Il y t-il une vie après la mort de ceux qui nous sont "chair" ?
Et bien sûr la réponse est "oui". Bien sûr. Mais que vaut-elle, cette vie, faite de souvenirs trempés pour toujours dans la douleur d'un départ précipité, d'une histoire inachevée ?
Que vaut-elle alors que tous les bonheurs, les gens qu'on aime, peuvent nous être repris n'importe quand sans aucun recours possible ? Que vaut d'espérer, si c'est pour être chaque fois rattrapé par le malheur, et jeté au fossé juste avant la dernière ligne droite où l'on triompherait enfin ?
Il paraît qu'il ne faut jamais perdre espoir. Mais comment perdre quelque chose qui n'est qu'illusion ? La seule chose à retenir, c'est qu'un moment de bonheur vécu, ce n'est rien plus que la fatalité qui était occupée ailleurs ... simple question de temps avant que ça ne soit de nouveau notre tour de souffrir.
On me dira qu'il y a des gens heureux. Oui ...
Je sais.
Mais encore une fois ce n'est qu'une loterie, et la victoire n'est pas la règle mais l'exception.
On construit sa vie du mieux qu'on le peut, pour atteindre ou approcher au plus près un ensemble de conditions que beaucoup nomment "bonheur" ... et qui n'est qu'un chateau de cartes, au mieux.
Il paraît aussi que les disparus n'auraient pas voulu qu'on les pleure alors ne pleuront pas.
Qu'ils auraient voulu que nous continuons à vivre, que nous ne nous gachions pas la vie à les regretter, alors puisqu'il faut continuer, continuons, mais je ne peux rien oublier ...
Je ne regrette que de "vivre", quand ce n'est que ça, la vie.
Une torture latente.
Mais je ne suis pas suicidaire, juste dégouté. Et il paraît que ça passe avec le temps.
Alors passons.
Ta mort dans l'âme.
Depuis, j'ai appris à profiter de la vie, et de mes proches, tant que je le peux.
Il paraîtrait qu'il y aurait une vie après la mort. Et même si personne n'a encore pu le démontrer scientifiquement ou en témoigner ... j'y crois.
Mais une question plus immédiate m'envahit aujourd'hui.
Y a t-il une vie après la mort des autres ?
Des gens, il en meurt par milliers chaque jour, et personne ne s'en émeut tant que ce ne sont que quelques inconnus le plus au bout du monde possible.
Déjà les morts violentes de gens géographiquement proche de nous font plus mal. Mais on tourne la page du journal ... fait divers suivant.
La mort d'une jeune femme pleine de vie, à l'aube d'un bonheur naissant, dans un accident de voiture ... ça tient sur 8 à 10 lignes, ça vaut un regard d'incrédulité, une petite douleur, une indignation ... et puis plus rien.
Sauf quand c'est d'une amie, d'un proche, voire même de quelqu'un de la famille, qu'il s'agit.
Il y t-il une vie après la mort de ceux qui nous sont "chair" ?
Et bien sûr la réponse est "oui". Bien sûr. Mais que vaut-elle, cette vie, faite de souvenirs trempés pour toujours dans la douleur d'un départ précipité, d'une histoire inachevée ?
Que vaut-elle alors que tous les bonheurs, les gens qu'on aime, peuvent nous être repris n'importe quand sans aucun recours possible ? Que vaut d'espérer, si c'est pour être chaque fois rattrapé par le malheur, et jeté au fossé juste avant la dernière ligne droite où l'on triompherait enfin ?
Il paraît qu'il ne faut jamais perdre espoir. Mais comment perdre quelque chose qui n'est qu'illusion ? La seule chose à retenir, c'est qu'un moment de bonheur vécu, ce n'est rien plus que la fatalité qui était occupée ailleurs ... simple question de temps avant que ça ne soit de nouveau notre tour de souffrir.
On me dira qu'il y a des gens heureux. Oui ...
Je sais.
Mais encore une fois ce n'est qu'une loterie, et la victoire n'est pas la règle mais l'exception.
On construit sa vie du mieux qu'on le peut, pour atteindre ou approcher au plus près un ensemble de conditions que beaucoup nomment "bonheur" ... et qui n'est qu'un chateau de cartes, au mieux.
Il paraît aussi que les disparus n'auraient pas voulu qu'on les pleure alors ne pleuront pas.
Qu'ils auraient voulu que nous continuons à vivre, que nous ne nous gachions pas la vie à les regretter, alors puisqu'il faut continuer, continuons, mais je ne peux rien oublier ...
Je ne regrette que de "vivre", quand ce n'est que ça, la vie.
Une torture latente.
Mais je ne suis pas suicidaire, juste dégouté. Et il paraît que ça passe avec le temps.
Alors passons.
Ta mort dans l'âme.