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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 15:26
Envie de vous partager ce texte, en prolongement de "Amour défunt" , texte découvert ce jour sur le blog d'une personne très talentueuse et sensible.. Précisions :  Si mon texte est sombre, cela ne correspond plus à mes émotions du moment. Mais le message correspond toujours à ma vision des choses.



Quand l'amour n'est plus que ces mots, sans âme pour les créer, juste une mécanique habitude ... ces mots qui n'engendrent rien qui puissent tendre vers une quelconque réalité, nulle volonté, nul acte ...
Quand ils y perdent tout leur sens, à force de se heurter aux contradictions du "je veux" et "je ne fais pas" ... quand ils ne sont plus que des sons ou des lettres posées presque au hasard, et qui miraculeusement diraient ce qu'un coeur encore attend ... le diraient, puis le renieraient le lendemain ...
Quand il ne reste rien ainsi qu'un demi-amour, et que c'est la pire des souffrances, ces mots qui sonnent tellement faux qu'on ne peut le nier, que l'on doit bien accepter l'idée que c'est un jeu, un simple jeu, même si sans doute personne n'en connait les règles, et que probablement personne ne s'amuse ... sauf le mal qui ronge, là, au fond ...

Quand chaque pas fait ainsi est un désert, à traverser en marche arrière vers un point de départ lui aussi désert, depuis le temps ... quand c'est la folie seule qui attend le voyageur, s'il en réchappait, on ne sait trop comment ...

Ne faudrait-il pas qu'il existe une formule magique, quelque chose qui guérirait de l'amour et ferait répondre "merci pour tes mots, mais ce n'est plus la peine" ... ? Ne faudrait-il pas un claquement de doigts, et puis tout serait fini ... ?
Ne faudrait-il pas que faire le deuil de l'amour ne soit pas ce suicide absurde, ce remède pire encore que le mal ?

Comment accepter qu'il faille souffrir pour ne plus souffrir ? Et que doit-on y perdre de soi, à quoi renoncer encore ? Etre qui, après ? Etre encore, vraiment ?

Mourir, ne plus être, ne serait-il pas la dernière façon d'être soi, vraiment, avant de se perdre, subtilement ou non, dans un renoncement contre nature - même si "c'est la vie" ?

Je ne sais ...

Alors chercher encore.
Et en attendant ...

Aimer quand même, comme respirer. Parce que vivre est à ce prix. Même quand l'air suffoque plus qu'il ne tient debout, même quand l'amour n'est plus que cet écho qui persiste, coucou déréglé ... parce que tant qu'il y a de l'écho, c'est qu'il y a eu un son au moins ... un son dont on peut espérer qu'il se répête ... parce que rien ne sera fini avant le silence ...

Le silence d'autres mots ...
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commentaires

E
Les renaissances comme toutes les naissances sont douloureuses... et laissent des traces. Echos par chez toi, par chez moi aussi :-)
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Y
L'amour quand tu nous tiens....
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B
Joli texte , en effet, et tellement vrai !"Aime..Aime la vie à en mourirMeurs...Meurs pour la nourrir..."<br /> (je ne sais plus de qui...)
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Y
eros & thanatospeur d'aimeret se lancer à nouveauoser aimer après des années sans amouroser accepter la souffrance depuis peu j'aime à nouveauet celà me rend fouje me brûlerai à nouveauauprès d'une sorcière rousseje suis prêt à rotir dans l'enfer de l'amour foumerci de me faire découvrir tes écrits grâce à ton aide dans le forumamitiésyves
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M
Y a pas de quoi :-) merci à toi pour la visite :-)
P
il aurait pu être écrit à 4 mains.... vie parallèle mais pas en même temps... on est sorti rescapé...
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M
Oui :-) La route est droite, mais la pente est forte (J-P Raffarin) ;-) Bref, ce fut dur, ça continue à l'être, parce que réaliser ses rêves demande un combat permanent contre le côté obscur de la force... J'envie ceux qui n'ont qu'à claquer des doigts, mais d'un autre côté, savent-ils seulement la chance qu'ils ont ? Goûtent-ils la valeur de ce qui leur tombe tout cuit dans les mains, sans avoir du se battre, sans qu'il y ait vraiment une victoire ? Le bonheur n'a de valeur que quand on a connu le malheur pour soi...