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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:31
Encore un jour la tête lourde... lourde d'un sommeil qui ne vient plus, perturbé par milles pensées qui me fuyent quand je veux les saisir, milles cauchemars alimentés par mes lectures ou des jeux vidéos et qui n'ont pas de sens alors je les laisse filer... lourde d'une étrange migraine, sans le vrai mal de tête, mais avec une large intolérance aux bruits (téléphone, cri, ...).

Encore un jour où je vais rester assis à penser à ce que j'avais prévu de faire et où les heures vont filer, filer, sans que j'accomplisse quoi que ce soit...

à moins que je me révolte.

Alors me voilà occupé à écrire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lâché la bride de mes mots, vraiment les miens, de quelques manières que ce soit.

Au fur et à mesure que les lettres s'enchaînent sur l'écran, je me sens mieux... en paix. Je dépose le poids qui écrasait ma tête il y a encore un instant, et je continue à écrire. Un sourire nait. Cela ne durera que l'espace d'un instant sans doute, mais aussi peu que ce soit, c'était inespéré. J'en profiterai jusqu'à la dernière lettre. Jusqu'au dernier point.

En espérant que ma toute nouvelle joie parvienne à percer un mur au delà et à m'accompagner pour le reste de la journée.

On verra bien.

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 05:09
Nous pouvons croire qu'un avenir meilleur est possible.

Nous pouvons croire que toutes les ségrégations, toutes les vieilles haines et rancoeurs, s'effaceront un jour.

Nous pouvons rêver que les guerres s'éloignent, que le dialogue reprenne ses droits.

Mais nous pouvons surtout partager la joie folle de ces américains qui ont élu Barrack Obama comme 44ème président des Etats-Unis.

Oui, nous pouvons ! Et je ne m'en priverai pas :-)



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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 14:40
Je lisais récemment un texte que Eryn a publié sur son blog, VSA - Contre-addictions. Sous le titre "Ombre au tableau", elle développe avec un style parfait un ensemble de réflexions sur notre société et nous-mêmes qavecui m'ont interpellé, et fait réagir.

Ne manquez pas de lire son texte, le choc qu'il provoque est vraiment salutaire.

Elle m'a donné l'idée de faire de mon commentaire un article, alors le voici, sans doute très décousu et je m'en excuse, mais trop de pensées se bousculent.




Nous vivons aujourd'hui, nous occidentaux "relativement" privilégiés dans le monde tel qu'il est, dans ce que l'on définit comme des démocraties, et fonctionnant comme telles. Et pourtant, dans le même temps, nous y subissons une nouvelle forme de dictature, rampante bien que très peu sournoise : nous ne pouvons manquer d'en croiser les signes, mais pour la plupart nous ne les reconnaissons pas comme tels.

Sous le couvert de ce que l'on nomme "presse", "journaux télévisés", "informations", "actualités", "dépêches", "magazines", et autres émissions, sites internet, etc, se cache en effet une grave dérive, un phénomène qui porte même un nom, "conscientisation", et que l'on peut résumer malheureusement dans bien des cas par  "tout savoir, n'y rien pouvoir".

"j'étais là pourtant, j'étais là... et je n'ai rien fait" comme le chante si bien Zazie, sans que l'on sache trop de quel côté de la balance il faut ranger ses mots, culpabilité ou constat d'impuissance... Mais malgré l'engagement sans faille de l'artiste pour certaines causes, je ne doute pas qu'il y ait sans doute les deux, dans ses mots. Car devant tous les malheurs du monde, nous citoyens ordinaires n'y pouvont souvent rien, ou pas grand chose. D'autant que les causes à défendre sont légions, alors comment s'occuper de toutes ?

Et pourtant, tout est fait pour nous culpabiliser.

Il serait urgent de sortir de cet engrenage à broyer les consciences sous le poids de notre "situation privilégiée", et réapprendre à vivre non pas pour soi seul, mais PAR soi, c'est à dire avec ses aspirations, ce que l'on est, sans chercher  à substituer des causes à nos propres raisons intérieures de tenir debout, en n'enterrant pas sous ce que nous pourrions apporter au monde ce que nous aspirons à faire de notre vie.

Il n'y a pas d'égoïsme dans mes mots, seulement le constat que l'on ne peut donner aux autres que ce que l'on a, que ce que l'on est. Si l'on choisit de se coller le masque d'une cause sur le visage, parce qu'il le faut, parce que si personne ne fait rien etc, parce qu'on y croit, mais sans savoir qui l'on est, et si l'on est vraiment fait pour cela... et bien le combat est vain. Certains peut-être se révèlent dans l'action. Mais le plus souvent, c'est elle qui se révèle à eux, par l'envie, le besoin dévorant, l'élan. Et ceux qui n'ont pas cet élan, qui aspire à autre chose, est-ce leur faute ? Rien n'est fait pour donner l'envie dans notre société, seulement de la culpabilité pour ceux qui se regardent en face avec leurs petites misères quand d'autres meurent de faim, de répression, de catastrophes diverses...

Je reconnais l'importance qu'il y a à être informé de tout ce qui se passe sur la planète, de manière objective. Tout comme il me semble important que chacun choisisse d'écouter / regarder / lire s'il le souhaite. Ce n'est malheureusement plus très possible, entre les manifestations, les démarcheurs à domicile, ceux qui distribuent des tracts dans les gares, les métros, les lycées, etc... et bien sûr tout ce qu'il défende est juste, et c'est très bien qu'il puisse le faire savoir.  Mais ceux qui n'ont pas le temps ou les moyens de les suivre dans leur cause, ou qui ont d'autres visions des choses, ne doivent-ils pas être respectés aussi ?

Il faut abandonner l'extrémisme des idées, et en revenir à une vision plus positive de ce que nous pourrions apporter au monde en tant que citoyens, pleinement conscients de nos moyens et de nos limites.

Je suis par exemple pour ces initiatives (parfois gouvernementales) visant à présenter des associations, des projets, des causes, à des écoliers / lycéens / chomeurs (pourquoi pas ?), de manière pédagogique, tant que cela est fait sans banalisation NI dramatisation, que chaque individu reste libre de ce qu'il pense, de ce qu'il a envie de faire.
Dans les écoles, le but est de favoriser l'implication d'élèves dans des associations, à leur niveau. Il y a de beaux projets réalisés chaque année, dans nos pays ou ailleurs, par des élèves de tous âges. C'est une belle méthode d'apprentissage, qui n'est pas forcée, parce que chacun trouve sa place dans un projet commun qu'il n'a pas l'impression de devoir porter seul ou au détriment d'autre chose, et où il apporte ce qu'il est. Et ceux qui ne se sentent pas capables ou intéressés sont respectés.

Cette vision-là est à développer, tout comme une information (presse, etc) plus positive aussi, mettant en perspective les nouvelles, et les gens qui oeuvrent pour améliorer les choses, en donnant au public les informations sur ceux qui s'impliquent, et comment les suivre s'ils le souhaitent, même par de petites choses.
Une information donc qui redeviendrait objective, responsable, qui ne présenterait plus seulement les drames mais les réussites. Et je reconnais que certains le font, mais toujours pas sur un pied d'égalité, les informations dramatiques passent toujours en premier.

Il faut sortir de ce sensationnalisme généralisé. La vie n'est pas une série hollywoodienne où le rebondissement est la réponse à tout, le "toujours plus" un mode de pensée pour cacher les faiblesses du scénario.
La vie est complexe, multiple, le monde est infiniment varié, alors sortons des schémas réducteurs.

Et respectons le fait que tous les humains sont différents, et que ne pas s'impliquer ne veut pas dire "indifférence" ou "non-respect" des causes. 
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 16:34
Vous n'avez jamais eu envie de réagir face à une nouvelle déformée par un média quelconque, ou par quelqu'un qui vous l'explique et ne veut pas démordre de sa version, sûr que ce qu'il a lu / entendu est LA vérité absolue ? Moi, cela m'arrive tous les jours. Mais ça fait partie de la vie, alors à la fin, on laisse dire, ça évite des disputes bien souvent inutiles.

Mais il y a quand même des sujets sur lesquels ça énerve, surtout quand cela conduit à la violence, à la haine, parce que certains sujets sont passionnels et que l'homme a vite fait de juger sur base de la première version qu'il entend... après, il a du mal à en démordre, c'est comme ça, c'est la nature humaine.

Il y a aussi des personnes qui en profitent pour vendre, livres, journaux, part de marché pour le JT... on dirait que sur certains sujets, peu importe la vérité, tout ce qui compte est d'avoir une version "sensationnelle", qui attire le lecteur / spectateur, qui rapporte.

Je pourrais prendre l'exemple de l'Europe et des couleuvres que l'on a fait avaler aux gens pour qu'ils votent non dans différents pays. Mais la politique est un domaine à part sur lequel, par nature également, les hommes n'arriveront jamais à s'entendre.

Non, ce qui m'a énervé aujourd'hui, c'est un sujet sur lequel je me suis imposé le calme pendant des années. "L'affaire" Cantat / Trintignant (si vous voyez de quoi je parle...).

Je me suis empêché d'écrire un texte sur le moment, qui dort toujours dans ma tête, et aurait sûrement provoqué des réactions vives (bien que ne traitant pas directement le sujet mais "à côté"). Je me suis interdit de de polémiquer sur les forums traitant du sujet, même si les propos violents et (surtout) mal informés me donnaient envie de hurler. Et tous les jours, les actualités apportaient de nouvelles contradictions, interprétations de documents pourtant cités en exemple, rumeurs affirmées vraies, mensonges avérés... mais je tenais bon parce que cette polémique-là était trop vive... et que le sujet me faisait mal. Et je ne voyais pas quoi dire.

D'autres pendant ce temps ne se privaient pas, comme la mère de Marie Trintignant, ou certains journalistes parmi les plus déformateurs de vérité, de publier des livres qui ont rapporté gros...

Et puis le temps a passé, Cantat a été libéré (ce que les parties civiles ont regretté), son groupe - Noir désir - travaille à nouveau en studio dans la plus grande discrétion... l'affaire normalement devrait être close, vu qu'il a purgé sa peine.

Mais il semble qu'elle ne l'est pas.

Du haut de leurs certitudes d'avoir vraiment LA VRAIE VERITE sur l'affaire, des gens s'insurgent en réaction à des rumeurs de nouvel album du groupe. Et les attaques fusent, les insultes pleuvent, autant contre Bertrand Cantat que son groupe ou les fans (dont je suis) qui continuent à espérer le retour de Noir Désir sur le devant de la scène. Et à l'origine de tout ça, il y a des gens qui continuent, autant de temps après, à véhiculer les mêmes fausses informations qu'à l'époque, désinformés qu'ils ont été, ou se basant sur leurs seuls préjugés, mais en tout cas en prouvant que pendant toutes ces années, ils n'ont jamais cherché à vérifier leurs informations.

Aujourd'hui, j'ai rompu le silence que je m'imposais sur un forum parce que la violence des commentaires allait trop loin. Et j'ai expliqué les faits, ce qui a été vérifié par les experts, les témoignages concordants, les certitudes sur cette affaire. Je me bornerai à résumer ici : il s'agissait d'un ACCIDENT suite à une bagarre entre les deux parties (Cantat avait aussi reçu un coup violent au visage) et à une glissade de la victime sur un tapis (les coups portés - 4 gifles - n'étaient pas mortelles en elle-même). C'était la première fois que Bertrand levait la main sur une de ses compagnes (contrairement aux mensonges proférés sans preuves, et démentis par TOUTES les ex-compagnes). Ils avaient tous les deux bu, ce qui explique qu'on pouvait croire Marie endormie.
C'est confirmé par les ambulanciers et le premier médecin, qui se sont fait abuser par l'odeur d'alcool et les symptômes, tout comme Bertrand, raison pour laquelle il ne s'est pas inquiété tout de suite).

Pour casser d'autres rumeurs... Bertrand ne s'est jamais drogué (confirmé par analyses médicales - les drogués récents ou habituels peuvent être facilement confondus), n'a pas un passé violent. On le décrit parfois comme "ancien athlète ne mesurant pas sa force" alors qu'il n'a plus fait de sport (escrime) depuis l'âge de 15 ans...

et oui, une dernière chose : il n'a pas menti une seule fois pendant toute l'affaire, ayant dès le début donné l'explication confirmée par l'autopsie. Il n'a pas plus chercher à minimiser ses actes... juste les parties civiles, la presse, les juges, qui ont tout fait pour amplifier. Jusqu'à la condamnation à 8 ans à l'issue d'un procès où les pièces du dossier d'instruction français ont été simplement ignorée - la justice lituanienne s'est contentée de son dossier, avec qualification d'homicide volontaire.


C'est un sujet qui me touche profondément, parce que j'étais et suis toujours absolument fan de l'écriture et de la musique de Bertrand Cantat de son groupe. Parce que j'aimais Marie comme actrice. Parce que je ne suis pas insensible au fait que ces gens qui m'ont donné tant de bonheur aient pu vivre une telle tragédie, et qu'il me fallait comprendre pour pouvoir être en paix avec cette part de moi auxquelles les chansons de Noir Désir, les films de Marie, parle tant. Pour pouvoir continuer à les aimer tous les deux sans pour autant cautionner les actes.

Et aujourd'hui il me fallait dire, parce que 5 ans après, je pense que je n'ai que trop retenu mes mots.

J'espère seulement, si ces lignes provoquent des réactions, qu'elles seront basées sur des faits tangibles, des réalités prouvées, pas sur la fiction. Et surtout, qu'il n'y aura pas de violence verbale. Parce que, très objectivement, il n'y a eu que trop de violence dans les mots autour de cette affaire, et il est grand temps que cela cesse.

Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusqu'au bout...

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 00:00
Oser tourner ses pas vers où il n'y a pas encore de chemin un vide un rien un espoir ou même deux une idée même vague, oser ce reflux vers soi amorcer le mouvement et parier pile ou face qui vivra verra qu'il sera quand même là le chemin qu'il fera la course avec notre insouciance pour se dérouler sous nos pas, ça ou le vide mais tous nous devons un jour accepter le point alors autant qu'au moins la phrase commence comme nous l'aurons voulue.

Puis la vie se ponctue comme elle l'entend, s'en préoccuper c'est mourir déjà, renom, gâchis. Oser sauter gaiement d'un mot à l'autre, tenter les refrains-armatures sans renier l'invention des couplets, chanter parce que c'est la seule façon de respirer qui vaille chanter de toutes ses fibres l'envie dévorante d'encore un peu de temps encore le chant.

Oser la présence en soi plutôt que l'absence-paraître au milieu des autres, la substance rêve et non la diluante réalité.
Etre soi, pas un canevas répêté sans fin d'un non-humain à l'autre clonage légalisé uniforme société apparences si diverses mais même moule de la pensée. Briser le moule.

Exister.
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