6 juin 2006
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04:31
Une ombre perdue
A l'horizon de la lumière
Nous la saignons à chaque frôlement d'air
Nous saignons d'une promesse suspendue
A l'image de nous il manque à rebours
De plus en plus de trois fois rien
Nous n'avons su lire la distance de nos mains
Dans les contours
Nous n'avons su déchiffrer le sable
Aujourd'hui nos pieds sont en sang
Chaque jour renoue le serment
Mécaniquement, comme les lettres sur la table
Feraient un mot si l'enfant
Etait patient
Chaque jour
La cendre a le même goût
Nous l'oublions pour ne sentir, même flou
Que l'amour
Mais nos pieds de verre saignent
Cette ombre qui fuit avec nos mains liées
Il naît à la rupture d'étranges idées
Qui s'agitent comme vainement, et nous perdons haleine
A les combattre
Il naît au creux de nous un contraire qui
A tout son temps, qui le gouverne, quand
Il nous en reste à peine assez, filant
Pour à distance, se pleurer quelques nuits
Quelques rêves, qui ne furent loin immaculés
Tout ce sang manquant les retourne en poussière
Nous les réinventons, ou d'autres. Nos prières
Les tiennent éveillés.
Nous prions. Ta voix seule me retient
Les saisons ne s'arrêtent pas
Tu dis que demain aura la couleur d'être là
Juste deux puis un, cela vaut bien que les poings
Continuent le combat.
Nous avons perdu
Plus que nous n'avions voulu prédire
Un part de notre ombre qui voulut nous fuir
Mais un peu d'ombre, rien de plus.
Demain la réalité aura valu
Le sacrifice
Demain l'image sera lisse
Demain nous laisserons les pentes vaincues
A l'oubli
Pour le meilleur ... pour La Folie.
A l'horizon de la lumière
Nous la saignons à chaque frôlement d'air
Nous saignons d'une promesse suspendue
A l'image de nous il manque à rebours
De plus en plus de trois fois rien
Nous n'avons su lire la distance de nos mains
Dans les contours
Nous n'avons su déchiffrer le sable
Aujourd'hui nos pieds sont en sang
Chaque jour renoue le serment
Mécaniquement, comme les lettres sur la table
Feraient un mot si l'enfant
Etait patient
Chaque jour
La cendre a le même goût
Nous l'oublions pour ne sentir, même flou
Que l'amour
Mais nos pieds de verre saignent
Cette ombre qui fuit avec nos mains liées
Il naît à la rupture d'étranges idées
Qui s'agitent comme vainement, et nous perdons haleine
A les combattre
Il naît au creux de nous un contraire qui
A tout son temps, qui le gouverne, quand
Il nous en reste à peine assez, filant
Pour à distance, se pleurer quelques nuits
Quelques rêves, qui ne furent loin immaculés
Tout ce sang manquant les retourne en poussière
Nous les réinventons, ou d'autres. Nos prières
Les tiennent éveillés.
Nous prions. Ta voix seule me retient
Les saisons ne s'arrêtent pas
Tu dis que demain aura la couleur d'être là
Juste deux puis un, cela vaut bien que les poings
Continuent le combat.
Nous avons perdu
Plus que nous n'avions voulu prédire
Un part de notre ombre qui voulut nous fuir
Mais un peu d'ombre, rien de plus.
Demain la réalité aura valu
Le sacrifice
Demain l'image sera lisse
Demain nous laisserons les pentes vaincues
A l'oubli
Pour le meilleur ... pour La Folie.