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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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Mes autres blogs
6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:38
Traces parallèles
Toujours, au désespoir
Au gré de la ligne du temps s'étirent
S'éloignent même souvent
Puis, la nuit
Reprennent leurs places comme si
De rien n'était
Comme si la vie ne chavirait
Qu'à la lumière des autres
Comme si même à distance nous étions plus proches, soudain
Qu'ils ne pourront jamais l'être de notre fin

Traces parallèles
Continuent leur course, complotant
Contre les mensonges et les voix
Qui les ont crus
Complotant pour la perspective

Un jour à nouveau se toucher

Seule raison de nous continuer.
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:37
Nuls mots ne me rythment, ce soir, juste la nuit et le silence. Je l'écoute tomber sur le monde en flocons invisibles mais pourtant là ... certains sont plus froids que d'autres et je grelotte de vie devant cette mort de la lumière ... finalement mes yeux s'éteignent aussi, vaincus ...

Derrière les paupières défilent les images que cette chute muette a imprimé ... Elles resteront jusqu'à l'aube, et comme toujours, je n'en garderai pas de souvenirs. Je sais juste qu'en écho, ma mémoire t'aura laissé ta place en tous les décors où l'ennemi glacé aura tenté de me perdre ...

Demain sera un autre jour en tout points pareil à celui ci qui se termine, et j'évite d'y penser car la brûlure est vive de ton absence qui hante chaque aspect de cette routine.
Finalement j'aime cette nuit qui me délivre de désirer tes bras pour quelques heures ...


Les mots ne me rythmaient pas ce soir, juste ce néant transitoire si prompt à les faire naître. Un bouquet de plus cueilli à la limite du sommeil.

Et tout s'arrête en un souffle ...
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:36
Cent mille feux inaccessibles, toi parmi eux
Et puis mon cœur comme une cible, comme une erreur
Mais en mieux

Cent mille danses simples spectateurs puis tu avances
Et puis nos âmes, juste pour une heure, là qui s'enflamment
Sans violence

Cent mille mots nés tous si vains pas un de trop
Et puis tes yeux qui comprennent bien, penchés sur eux
Les font beaux

Mots pour te dire l'enchantement : t'appartenir
Recommencer toujours plus grand ne renoncer
Qu'à en mourir


Cent mille espoirs tous accessibles, et nous y voir
Et puis ton cœur, comme invisible, mais pas d'erreur
Le sentir, ce soir

Battre cent mille fois comme je te dis : je n'aime que toi
Juste un soupir puis tout est dit, je sais le lire

Ne t'en fais pas ...
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:35
La vie a des silences auxquels
Nous ne comprenons rien
Pauses d'angoisse ou hasard qui passe
Fiction ou mur réel
Nous ne pouvons qu'attendre, attendre ... sans fin

La vie a des absences
Dont nous refusons les lendemains
Le vide en cet espace laisse trop de traces
Mais à quoi bon s'agiter en tout sens ?
Pas un geste ne ramène les yeux même pas un

Instant

Juste les larmes, et la mémoire
Gardons nous juste d'espérer y voir
Répétitions de temps


Ce qui est passé à jamais perdu
Seul continuer a un prix
Seul rester droit, accompli ...

Chaque pas nous aura construits
Rester droit ... que vaille aussi d'avoir vécu ...
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:34
Un
Plus toi
Rien,
Puis roi
Et mendiant
Aussi
Tout en
un, tout est dit

Mais répéter
Répéter encore
Ne pas oublier
Encore un effort

Un
Puis toi
Qui vint
Et là
Latent
Pas loin d'ici
Immensément ...

Le paradis

Etre patient

Tout a un prix
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