6 juin 2006
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Traces parallèles
Toujours, au désespoir
Au gré de la ligne du temps s'étirent
S'éloignent même souvent
Puis, la nuit
Reprennent leurs places comme si
De rien n'était
Comme si la vie ne chavirait
Qu'à la lumière des autres
Comme si même à distance nous étions plus proches, soudain
Qu'ils ne pourront jamais l'être de notre fin
Traces parallèles
Continuent leur course, complotant
Contre les mensonges et les voix
Qui les ont crus
Complotant pour la perspective
Un jour à nouveau se toucher
Seule raison de nous continuer.
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Ligne du temps (2000)
6 juin 2006
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Nuls mots ne me rythment, ce soir, juste la nuit et le silence. Je l'écoute tomber sur le monde en flocons invisibles mais pourtant là ... certains sont plus froids que d'autres et je grelotte de vie devant cette mort de la lumière ... finalement mes yeux s'éteignent aussi, vaincus ...
Derrière les paupières défilent les images que cette chute muette a imprimé ... Elles resteront jusqu'à l'aube, et comme toujours, je n'en garderai pas de souvenirs. Je sais juste qu'en écho, ma mémoire t'aura laissé ta place en tous les décors où l'ennemi glacé aura tenté de me perdre ...
Demain sera un autre jour en tout points pareil à celui ci qui se termine, et j'évite d'y penser car la brûlure est vive de ton absence qui hante chaque aspect de cette routine.
Finalement j'aime cette nuit qui me délivre de désirer tes bras pour quelques heures ...
Les mots ne me rythmaient pas ce soir, juste ce néant transitoire si prompt à les faire naître. Un bouquet de plus cueilli à la limite du sommeil.
Et tout s'arrête en un souffle ...
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Ligne du temps (2000)
6 juin 2006
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Cent mille feux inaccessibles, toi parmi eux
Et puis mon cœur comme une cible, comme une erreur
Mais en mieux
Cent mille danses simples spectateurs puis tu avances
Et puis nos âmes, juste pour une heure, là qui s'enflamment
Sans violence
Cent mille mots nés tous si vains pas un de trop
Et puis tes yeux qui comprennent bien, penchés sur eux
Les font beaux
Mots pour te dire l'enchantement : t'appartenir
Recommencer toujours plus grand ne renoncer
Qu'à en mourir
Cent mille espoirs tous accessibles, et nous y voir
Et puis ton cœur, comme invisible, mais pas d'erreur
Le sentir, ce soir
Battre cent mille fois comme je te dis : je n'aime que toi
Juste un soupir puis tout est dit, je sais le lire
Ne t'en fais pas ...
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Ligne du temps (2000)
6 juin 2006
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04:35
La vie a des silences auxquels
Nous ne comprenons rien
Pauses d'angoisse ou hasard qui passe
Fiction ou mur réel
Nous ne pouvons qu'attendre, attendre ... sans fin
La vie a des absences
Dont nous refusons les lendemains
Le vide en cet espace laisse trop de traces
Mais à quoi bon s'agiter en tout sens ?
Pas un geste ne ramène les yeux même pas un
Instant
Juste les larmes, et la mémoire
Gardons nous juste d'espérer y voir
Répétitions de temps
Ce qui est passé à jamais perdu
Seul continuer a un prix
Seul rester droit, accompli ...
Chaque pas nous aura construits
Rester droit ... que vaille aussi d'avoir vécu ...
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Ligne du temps (2000)
6 juin 2006
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04:34
Un
Plus toi
Rien,
Puis roi
Et mendiant
Aussi
Tout en
un, tout est dit
Mais répéter
Répéter encore
Ne pas oublier
Encore un effort
Un
Puis toi
Qui vint
Et là
Latent
Pas loin d'ici
Immensément ...
Le paradis
Etre patient
Tout a un prix
Publié par Michel Bosseaux
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Recueil : Ligne du temps (2000)