7 septembre 2008
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Pas de questions ni de réponses
pas d'angoisses, ni de sourire
ni paix ni coup de semonce
quelque part entre vivre et mourir
à mi-chemin de tout et rien
feignant l'intérêt pour masquer le vide
et qu'est-ce que ça changerait d'être quelqu'un
de plus ou moins sympathique, ou bien perfide ?
Quel serait l'enjeu, sinon où serait l'ironie ?
Le chemin n'a pas plus de sens seul ou accompagné
si peu que l'on pense, il est des choses qui ne s'oublient
plus, des choses qui reviennent hanter, dévorer
à jamais transformer
des choses dont on se relève, il paraît
tout est une question d'envie... mais de quoi ?
je peux bien tout avoir, et une belle vie, et après ?
les fantômes n'en seront pas moins là
Que je les nie ou non
que je me batte ou renonce
la douleur sera la même, inexprimable au fond
et qu'en faire, devant les sourcils qui se froncent ?
Que dire à l'amour qui devine
entre les lignes la partition cachée
quels mots, qu'aucun surtout ne l'abime ?
et je ne sais... alors je me tais
Et peut-être perdrais-je ainsi
un peu plus encore de moi-même
mais je connais le prix
de ce présent où tu m'aimes
de ce temps où toutes les pertes passées
parfois se taisent, un instant
je sais tout de ces heures déchirées
et il en reste peut-être bien d'autres devant
mais je ne hâterai pas le cours du temps
d'une maladresse, d'un mot de trop
le silence est un poison lent
mais l'antidote viendra peut-être assez tôt
alors je me tais, et puis je cherche
Tu le vaut.
pas d'angoisses, ni de sourire
ni paix ni coup de semonce
quelque part entre vivre et mourir
à mi-chemin de tout et rien
feignant l'intérêt pour masquer le vide
et qu'est-ce que ça changerait d'être quelqu'un
de plus ou moins sympathique, ou bien perfide ?
Quel serait l'enjeu, sinon où serait l'ironie ?
Le chemin n'a pas plus de sens seul ou accompagné
si peu que l'on pense, il est des choses qui ne s'oublient
plus, des choses qui reviennent hanter, dévorer
à jamais transformer
des choses dont on se relève, il paraît
tout est une question d'envie... mais de quoi ?
je peux bien tout avoir, et une belle vie, et après ?
les fantômes n'en seront pas moins là
Que je les nie ou non
que je me batte ou renonce
la douleur sera la même, inexprimable au fond
et qu'en faire, devant les sourcils qui se froncent ?
Que dire à l'amour qui devine
entre les lignes la partition cachée
quels mots, qu'aucun surtout ne l'abime ?
et je ne sais... alors je me tais
Et peut-être perdrais-je ainsi
un peu plus encore de moi-même
mais je connais le prix
de ce présent où tu m'aimes
de ce temps où toutes les pertes passées
parfois se taisent, un instant
je sais tout de ces heures déchirées
et il en reste peut-être bien d'autres devant
mais je ne hâterai pas le cours du temps
d'une maladresse, d'un mot de trop
le silence est un poison lent
mais l'antidote viendra peut-être assez tôt
alors je me tais, et puis je cherche
Tu le vaut.