10 juin 2006
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Un an
Comme une seconde finalement, un an
Comme un battement
Juste un claquement de doigts
Un an toi et moi
Et l'amour, l'amour ... toujours là
Un an à ne penser qu'à ça, qu'à toi
A recevoir toujours autant
Un an
A aimer la femme son âme son sang
Et l'enfant
Toujours derrière
Un an, des enfers
Mais toujours le paradis
Ta voix qui soudain me dit ...
... moi aussi ...
Et s'il en fallait d'autres, encore des ans
D'autres secondes, temps filant
Dans notre éternité ...
Ne jamais hésiter ...
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A chercher sans fin
Au delà de nous les traces
De ce mieux, oxygène,
Ballon qui roula que jamais nous ne vîmes
A chercher de plus en plus loin
A inventer même ces traces
Tant espérées, pour balayer la peine,
D'une erreur une seule, pour nous jeter à l'abîme
Et recommencer mieux
Nous n'avons jamais trouvé que peu
Qui aie valu le chemin
Très peu, mais si intense
Un éclat inviolé, juste là
Au creux de … nous
Et de tous les mensonges
Puisqu'il paraît toujours que c'en soit un
Et qu'un jour il faut bien
Se choisir une vérité
Dans l'ombre de celui-là, et nos regards
Croisés dans nos souvenirs
Nous ne choisirons
Nul autre que … nous.
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Diagonalement
Parallèles au néant
Dans la moindre courbure
Dans l'espace et le temps
De nos corps qui s'enlacent
Du réel qui se distend
Diagonalement
Parallèles au vide extrême
Mais fidèles à nous-même
Toujours résolument
A l'écart, et des gens
Et même
Des raisons qui nous sèment
Aux quatre vents
Toujours l'un vers l'autre finalement
Fidèles au seul désir
Qui nous retienne
Jamais
De lui succomber
Diagonalement
Par tous les biais
Entrecroisés
Et, perspective aidant,
Indissociables.
Tout le reste du passé, sable,
Et notre histoire le vent …
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Tous les costumes de peine remisés au vestiaire
Oubliés, grotesques souvenirs d'hier
Il y a, à être encore doublement un, réconfort
Assez grand pour prétendre, à l'accord
Suivant, quel qu'il veuille ou puisse être,
Qu'il ne peut être que de main de maître,
Parfait et prompt à rendre le sourire
Il y a à être l'un l'autre, à tant s'unir
Par ces pensées que nulle humaine frontière
Ne peut retenir de voler, fières,
Assez de bonheur
Pour une vie entière.
Bientôt nous perdrons le ticket, oublierons
Même ces parures d'abandon
Pour ne plus voir que droit devant et
Surtout ne plus pleurer
Mon amour.
10 juin 2006
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Et tu me frôles encore, plus que tu ne sauras.
Mes paupières nous rapprochent plus sûrement
Que nos volontés, chandeliers vacillants
A la surface d'un monde qui ne veut toujours pas
De cet inexplicable et immense contour,
Etincelant, de tous nos mots et projets
En ces temps où triomphe le rejet
Sous des mains qui oublient même le velours
Des gants d'autrefois, tu sais,
En ces temps obscurs et éclatés sans fin
A la surface juste s'essoufflant comme si rien
N'avait le droit désormais de vaincre l'obscurité
Il suffit de deux paupières obstinément fermées
Pour que leur victoire ne soit qu'éphémère
Et oranges sucrées toutes les larmes amères
Car tu me frôles, puis tes mains décidées
Au travers du voile, mémoire, poursuivent enfin
Au cœur même de tout cela qui ne s'écrit pas
Une œuvre dont tu n'ignores pas plus que moi
Quelle peut être la fin.
Je te frôle à mon tour, et bien sûr tu me sens
Tu m'en diras demain que doux était, commun
Ce rêve qui n'en sera jamais un
Je laisse dériver, puisque ainsi seulement
Nous sommes vivants au sein
De ce monde en ces temps, et puis qu'en dire de plus ?
Mémoire prétend qu'un jour tes bras ont disparus
Mais ce n'est plus l'heure de pareils refrains
Qui mentent comme tu respires
Juste à coté, ton souffle à mon cou, ton bras
Là, juste là, souviens-toi
C'était demain, c'est encore, le temps chavire
Temps maudit temps qui ne su nous désunir
Question sans doute de tempo, ou bien
Une ou deux autres fois rien
Temps désormais plié à ce plaisir
De fou, ce jeu de distances variables
Où n'a court que l'amour, tu sais
Tu le dis mieux que moi juste la tête posée
A mon épaule, diamants véritables
Par deux tournés vers moi
Dans leur éclat tu dis mieux sans
Un seul son pour gâcher l'instant
Toute la folie et tout le poids
Toute la grandeur et le vertige aussi
De ce courant, contraire à nos vies même
Tant elles étaient séparées, de ce courant qui nous freine
Dans nos dérives nos oublis et nos cris
Pour en faire naître d'autres naturellement,
- Comme l'univers ne supporte pas le vide
Pas plus que nous les instants insipides -
Pour nous les faire aimer intensément
Paupières fermées toujours. Je n'ai pas encore vu
La vérité l'unique, toi qui me porte en tout
Ton souffle sur moi, tu me frôles et c'est doux
Je cherche une image, paradis … Où es-tu ?
A la seconde qui m'endort, tu es là
Juste là.
Ce qui nous frôle alors n'est qu'un écho crois-moi.