10 juin 2006
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Et tu me frôles encore, plus que tu ne sauras.
Mes paupières nous rapprochent plus sûrement
Que nos volontés, chandeliers vacillants
A la surface d'un monde qui ne veut toujours pas
De cet inexplicable et immense contour,
Etincelant, de tous nos mots et projets
En ces temps où triomphe le rejet
Sous des mains qui oublient même le velours
Des gants d'autrefois, tu sais,
En ces temps obscurs et éclatés sans fin
A la surface juste s'essoufflant comme si rien
N'avait le droit désormais de vaincre l'obscurité
Il suffit de deux paupières obstinément fermées
Pour que leur victoire ne soit qu'éphémère
Et oranges sucrées toutes les larmes amères
Car tu me frôles, puis tes mains décidées
Au travers du voile, mémoire, poursuivent enfin
Au cœur même de tout cela qui ne s'écrit pas
Une œuvre dont tu n'ignores pas plus que moi
Quelle peut être la fin.
Je te frôle à mon tour, et bien sûr tu me sens
Tu m'en diras demain que doux était, commun
Ce rêve qui n'en sera jamais un
Je laisse dériver, puisque ainsi seulement
Nous sommes vivants au sein
De ce monde en ces temps, et puis qu'en dire de plus ?
Mémoire prétend qu'un jour tes bras ont disparus
Mais ce n'est plus l'heure de pareils refrains
Qui mentent comme tu respires
Juste à coté, ton souffle à mon cou, ton bras
Là, juste là, souviens-toi
C'était demain, c'est encore, le temps chavire
Temps maudit temps qui ne su nous désunir
Question sans doute de tempo, ou bien
Une ou deux autres fois rien
Temps désormais plié à ce plaisir
De fou, ce jeu de distances variables
Où n'a court que l'amour, tu sais
Tu le dis mieux que moi juste la tête posée
A mon épaule, diamants véritables
Par deux tournés vers moi
Dans leur éclat tu dis mieux sans
Un seul son pour gâcher l'instant
Toute la folie et tout le poids
Toute la grandeur et le vertige aussi
De ce courant, contraire à nos vies même
Tant elles étaient séparées, de ce courant qui nous freine
Dans nos dérives nos oublis et nos cris
Pour en faire naître d'autres naturellement,
- Comme l'univers ne supporte pas le vide
Pas plus que nous les instants insipides -
Pour nous les faire aimer intensément
Paupières fermées toujours. Je n'ai pas encore vu
La vérité l'unique, toi qui me porte en tout
Ton souffle sur moi, tu me frôles et c'est doux
Je cherche une image, paradis … Où es-tu ?
A la seconde qui m'endort, tu es là
Juste là.
Ce qui nous frôle alors n'est qu'un écho crois-moi.
Mes paupières nous rapprochent plus sûrement
Que nos volontés, chandeliers vacillants
A la surface d'un monde qui ne veut toujours pas
De cet inexplicable et immense contour,
Etincelant, de tous nos mots et projets
En ces temps où triomphe le rejet
Sous des mains qui oublient même le velours
Des gants d'autrefois, tu sais,
En ces temps obscurs et éclatés sans fin
A la surface juste s'essoufflant comme si rien
N'avait le droit désormais de vaincre l'obscurité
Il suffit de deux paupières obstinément fermées
Pour que leur victoire ne soit qu'éphémère
Et oranges sucrées toutes les larmes amères
Car tu me frôles, puis tes mains décidées
Au travers du voile, mémoire, poursuivent enfin
Au cœur même de tout cela qui ne s'écrit pas
Une œuvre dont tu n'ignores pas plus que moi
Quelle peut être la fin.
Je te frôle à mon tour, et bien sûr tu me sens
Tu m'en diras demain que doux était, commun
Ce rêve qui n'en sera jamais un
Je laisse dériver, puisque ainsi seulement
Nous sommes vivants au sein
De ce monde en ces temps, et puis qu'en dire de plus ?
Mémoire prétend qu'un jour tes bras ont disparus
Mais ce n'est plus l'heure de pareils refrains
Qui mentent comme tu respires
Juste à coté, ton souffle à mon cou, ton bras
Là, juste là, souviens-toi
C'était demain, c'est encore, le temps chavire
Temps maudit temps qui ne su nous désunir
Question sans doute de tempo, ou bien
Une ou deux autres fois rien
Temps désormais plié à ce plaisir
De fou, ce jeu de distances variables
Où n'a court que l'amour, tu sais
Tu le dis mieux que moi juste la tête posée
A mon épaule, diamants véritables
Par deux tournés vers moi
Dans leur éclat tu dis mieux sans
Un seul son pour gâcher l'instant
Toute la folie et tout le poids
Toute la grandeur et le vertige aussi
De ce courant, contraire à nos vies même
Tant elles étaient séparées, de ce courant qui nous freine
Dans nos dérives nos oublis et nos cris
Pour en faire naître d'autres naturellement,
- Comme l'univers ne supporte pas le vide
Pas plus que nous les instants insipides -
Pour nous les faire aimer intensément
Paupières fermées toujours. Je n'ai pas encore vu
La vérité l'unique, toi qui me porte en tout
Ton souffle sur moi, tu me frôles et c'est doux
Je cherche une image, paradis … Où es-tu ?
A la seconde qui m'endort, tu es là
Juste là.
Ce qui nous frôle alors n'est qu'un écho crois-moi.