9 juin 2006
5
09
/06
/juin
/2006
17:24
Au milieu des gens comme au fond de moi
Toujours seul avec toi, qui n'y est pas
Fantôme adoré, folie ordinaire
Amour trop clair
Aveuglant
Seul au milieu des gens
Même qui me parlent qui me sourient, même
Peut-être m'aiment
Peut-être pas
Au milieu d'eux ne pensant qu'à
Etre ailleurs
Même seconde autre heure
Au fond de tes yeux
Ignorant de leurs jeux
Déjà ne les voyant plus.
Le cœur perdu.
Rattrapant de justesse
Quelques mots pour dire ma faiblesse
Notre force, et
Si tout allait enfin bien, m'y noyer
Fuir ce lieu où finalement je n'étais pas
Puisqu'au milieu des autres il n'y avait pas ta voix.
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)
9 juin 2006
5
09
/06
/juin
/2006
17:23
Quelques mots encore, juste
Des espoirs las
Qui se couchent pour mourir
Et qu'un peu d'âme relève
Et qu'un peu d'encre anime
S'ils ne débordent, peut-être
J'irai là, avec eux,
Où jamais le soleil
Ne bouge
Où enfin mes empreintes
Ne me précéderont
Sur le mauvais chemin
Aspirées chaque fois
Par pas plus fort que moi
Juste le hasard, qui passe ...
S'ils ne débordent, alors
J'irai un peu plus loin
Avec eux pour appui
Avec eux comme voix
Et puis toi juste toi
Dans et entre les yeux ...
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)
9 juin 2006
5
09
/06
/juin
/2006
17:22
Un éclat de lune, dans la plaie
Je me retourne et tu es là
Sans plus y être que toutes les autres fois où tu
M'a amené ici, sans bruit, juste pour
Disparaître l'instant d'après
Le parfum est le même, le tien
Juste en un peu plus cruel
Il vole de l'amour avec lui, qui rentre par ce trou
Le temps saigne en moi
Je voudrais voler et te rejoindre là haut
Mais c'est la lune qui descend vers moi, par fragments
Et tout est bien égal sauf pour nous ...
Les larmes s'envolent comme la souffrance descend plus profond ...
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)
9 juin 2006
5
09
/06
/juin
/2006
17:08
Et l'air s'agite en tout sens
Qui s'échappe contre mon gré
De mes poumons, à la limite de l'asphyxie
Cette absence qui n'en finit pas
Cette noyade sans mer pour
Echouer les regards au moins,
Au loin de la mémoire
Où tu me poursuis
Où je ne te fuis pas
Et l'air brûle à ma place
Mais je le sens quand même
Il m'enveloppe et hurle comme je te sais
Endormie dans une autre vie loin
De nous
Il s'agite. Je n'avance pas.
Tous les jours se ressemblent
Quelque part il en est un qui sait
Qu'il n'en suivra pas le troupeau
C'est en lui que je nous retrouve
Lui que je cherche
J'inspire et me dissous
La nuit endort tout.
Mais tout n'est qu'illusion
Reste au cœur, comme un tourbillon involontaire
De l'air qui s'agite, et
La mémoire ...
La nuit n'est jamais assez noire ...
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)
9 juin 2006
5
09
/06
/juin
/2006
17:03
Il faut croire très fort qu'il y a Dieu au bout du chemin
Et toujours une raison d'espérer en Demain
Il faut croire que nous sommes plus forts que le vent
Et les coups et l'attente et nos hurlements
Contenus
Il faut croire que rien ne compte plus
Que cet amour qui n'est plus un mot depuis tant
Et que tous les fleuves iront à l'océan
Sans nous, enlacés
Il faut croire pour ne pas autrement se réveiller
Il ne faut pas cesser de dire
Jusqu'à les maudire
Toutes ces phrases tellement sûres, et pourtant,
Qui tremblent le long du courant
Ne pas sous-estimer l'oubli, répéter
Ce que nous croyons savoir depuis le début, mais
Autre de jours en jours
Ce dont nous ne ferons jamais le tour, l'amour
Qui n'est pas une chanson qui n'est pas même un cri
Juste un souffle au bord du lit
L'eau monte mais ne nous emportera pas
Nous resterons là
Il faut croire en ce moment d'unité
Enlacés
J'y ai cru j'y crois et j'y croirai
Tant que ton rire en rallumera la flamme sans même y penser ...
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)