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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:39
Tous mes sens refusent cette nuit qui les enveloppe, cette nuit qui ne peut en être une, sans ta voix, ton regard, ta chaleur. Mes yeux retrouvent ton visage, mes mains tes cheveux, ma peau ton souffle... L'écho de ta voix est encore ta voix, ton parfum ne me quitte pas. Les souvenirs me sont Présent bien mieux que le vrai, somme de tous les temps depuis toi, moins l'absence, moins ce vide immense sous l'écran coloré de mon refus de cette nuit.
Qui en est bien une, pourtant, je le saurai demain, quand une journée de plus sera une de moins et en arriver enfin à avancer d'un pas sans toi, un pas malgré ce que tu me laisses de toi... même s'il sera pourtant encore vers toi... juste un pas...
Mes sens refuseront encore, et le temps filera, mais plus il prend de l'avance, et plus je sais qu'il me rattrapera, et je devrai payer. Et sans doute le ferais-je, avec l'éternelle apparence de l'indifférence, écran à nier le désespoir, semblance de plein tendue au dessus du vide, genre "Danaïdes", ou du même tonneau...

Je ferme les yeux pour mieux te voir, j'éteins la lumière pour que tout soit plus clair... J'ai fermé la porte à autre chose que nos serments murmurés. Je construis ma nuit sur nos jours. Ca ne m'aidera pas à dormir, mais je n'ai de toute façon que si peu dormi, à te regarder rêver...

Je ne cherche qu'une paix de l'âme que le sommeil apporte rarement : l'envie de vivre encore... et nous, surtout.
Je ne cherche pas cette nuit, qui me trouve et me reperd, par cycles...

Et mes heures passent à t'aimer.

Et ce ne sera jamais du temps perdu...


05/06/2004
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:32
Je ressors le train de ma mémoire
le défroisse un peu, le coiffe

Tchou, tchou !

Il trépigne, moi aussi
Je souris

Doucement je le pose
il achève de trouver les rails

Tchou, tchou !

Juste le temps de monter, et c'est parti

La voie se réinvente d'elle-même
seuls les paysages ne sont pas sûrs
de se souvenir de tout

J'aime ce léger flou
j'en vole un peu pour remettre dans ma tête
pour le plaisir de la découverte

Tchou, tchou !

Le train se replie d'un coup :
on est arrivé.

Il me regarde tristement prendre un nouveau chemin
sans lui cette fois

alors je lui laisse un peu de ma joie


Dans ma tête, je répête
une mélodie à quatre notes
à chanter à ta porte
pour qu'elle m'ouvre pour de bon


Bientôt je serai dans tes bras
bientôt plus rien d'autre ne comptera

en attendant, mes rêves cheminent déjà

Tchou, tchou ! etc...

Et je suis bien...
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 18:22
Elle dort encore
et je la veille
perdue dans ses rêves
le mien bien éveillé
Elle respire plus fort
je retiens mon souffle
elle ne bouge presque pas
moi toujours trop

mais ne pas la réveiller, surtout

Je ferme les yeux
elle se retourne
- retenir l'instant avant qu'il s'échappe -
je les rouvre
elle me regarde
je ne vois qu'elle

comme à chaque seconde.


Un nouveau jour commence...
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 18:18
Des pas, tant
à s'en déchirer le coeur, des pas
loin de toi, des éclats
d'envers du bonheur
des éclats qui glaçent

Des notes tentées quand même,
des notes et des mots, toujours tout faux,
instruments désaccordés, muets
loin de toi ne règne que silence
froide mécanique. Se faire violence
Te garder au creu de chaque pensée
tendre tous les buts vers toi
loin mais proche, malgré cette absence de vie-là

se souvenir de la note juste
pouvoir la respirer en face
de ton regard, quand l'ombre passe
son tour
comme aujourd'hui où nos pas se recouvrent,
qu'elle résonne dans ton souffle, qu'elle s'amplifie
d'une paume à l'autre en contact
jusqu'à emplir l'espace finalement
que plus rien d'autre n'existe

près de toi,

juste cette note-là
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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 22:49
Un soir de cafard ordinaire, tête à l'envers. Un soir à ne pas savoir que faire. Un soir à penser à toi, près de moi, loin de moi, là où je n'ai fait que passer chaque fois, beaucoup trop vite, pour mille raisons, toi que j'ai fait souffrir par mes départs dont pourtant tu décidais... Toi qui m'attend, que j'attend. Toi que je voudrais tant entendre. Toi que je n'ose plus déranger.

Mauvais soir à me regarder couler avec pourtant toutes les raisons d'être heureux, enfin, et pourtant ce vide étrange, but atteint, comme une peur de gagner, que ce ne soit qu'un leurre... et si peu de lumière sur la suite, si peu d'évidences...

Ce soir, un peu tard mais pas trop. Juste quelques gouttes de nuit, mais j'ai le mal de lune...
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