Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Licence Creative Commons
Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

Newsletter
 

 

Référencement


Mes autres blogs
13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 11:36
Que dire de l'impatient
qui se rit de ce temps
car il le sait gagné ?

Que dire d'un coeur saignant
qui se rouvre en chantant
dès le soleil levé ?

Que dire des doutes violents
par ta présence, à présent
au vent dispersés

et puis tous les tourments,
ce que la vie gâche, lentement
d'un battement gommés ?

Que dire du désert permanent
quand la route, finalement
est juste à portée

et puis des pas chancelants
devenus marche assurée

que dire qui ne se sent ?

Que dire de suffisant
pauvres mots humiliés, impuissants
que dire, quand il faut parler,

quand chaque seconde qui se tait
gonfle d'un mal évident
jusqu'au cri dont on renaît

quoi qu'il arrive différent ?


Dire de cet enfant
que pour la première fois sûrement
il aime pour de vrai


et puis enfin, à toi
que dire que tu ne saches déjà ?

Je reste là.

(texte republié)
Partager cet article
Repost0
12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 18:00
Combien de fois
se perdre, avant
de se trouver
Combien d'autres
entrainer avec soi
Combien de fleuves de larmes
que le bonheur peut-être
ne justifiera pas
Combien de temps perdu
de guerres pour se fuir
d'illusions, de murs nus
Combien de fois accepter
la loi des autres
sous leurs conseils souriants
 
Quelle limite
à l'absurdité ?
 
Combien de lâcheté encore
avant d'oser le pas
avant d'ouvrir la porte
à la douceur, même 
s'il n'y avait rien d'autre à trouver
que cette douceur
au moins présente,
avant d'ouvrir cette porte et
jeter les autres clés
ne plus jamais reculer
 
combien d'heures à en rêver, patienter
oui, combien ?
 
de moins en moins ...

31/01/2003
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 01:18
Tu viens puis tu pars
mais jamais tu n'es loin,
déjà nous sommes demain et
tu parles comme tu t'égares ;
d'un sourire se retrace le chemin,
 
nous sommes bien.
 
Et toutes les tristesses de hasard,
les coups de burin,
à la surface seulement, assassins,
les doutes et la mémoire,
 
gommés par nos voix qui s'amarrent,
dépassés, oubliés même à la fin
 
comme seul comptera l'écart
disparu entre nos mains
 
comme n'importera plus rien ...

15/02/2003
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:50
Nostalgie
de n'avoir pas été, encore,
dans la cacophonie ambiante
plus que quelques désaccords
communs ignorés romantiques,
plus qu'une longue "expérience"
sans fin renouvelée,
plus qu'un rêve inabouti,
une faute de conjugaison
- perpétuel contretemps -
plus que des mots additionnés,
même très beaux même sincères,
même essayés
 
Etrange saudade,
mais enfin conquise,
avec la certitude d'être
au delà de et plus que ça,
comme quand ta voix éclaircit
le souvenir du miroir,
comme quand je perd
l'envie de les briser tous,
sans savoir celui qui
nous reflètera demain,
comme quand je souris à ton sourire,
quand je saigne à tes larmes,
quand je m'efface, pour que tu sois
toi aussi au delà,
 
quand je suis heureux, simplement
que tu sois
 
et que la nostalgie disparait sans
un combat de plus,
 
comme quand je renonce à te cacher
ce que tu sais déjà,
même si ça ne change rien, même,
parce que ça a déjà tout changé,
parce qu'il y a une éternité derrière
ces mots-là,
une éternité qui embellira
chaque pas,
 
parce que l'amour n'est une fin
que sans fin recommencée,
qui ne se suffit pas,
parce qu'il y a aussi des amitiés au delà
de cet amour,
et des tendresses aussi,
des sentiments plus grands,
 
l'essentiel
seul nécessaire.
 

Etrange saudade, morte donc
de se vivre en te rêvant,
pour ne laisser la place
qu'à tes bonheurs si contagieux
 
et assez de l'essentiel pour être deux,
pour la vie, et même au delà si tu voulais,

à notre façon.

23/02/2003
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:27
J'aime ce moment où rien n'est sûr
et soudain quelques mots gomment les déchirures
d'un coup
 
J'aime la chaleur de la brûlure
quand soudain ta voix ne murmure
que le doux
 
et je n'ai plus mal du tout
 
J'aime trouver les mots qui rassurent
quand tu te cognes la tête au mur
J'aime tout
 
de nos deux vies qui frôlent l'azur
quand les mots se taisent et que revient, pur
l'amour fou
 
J'aime vraiment tout
 
Un peu de toi partout, même sur les murs
beaucoup encore dans le futur
beaucoup
 
Et au présent je te jure
être toujours solide et sûr
 
et sûr de nous
 
J'irai jusqu'au bout.

05/06/2004
Partager cet article
Repost0