4 novembre 2006
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Tous mes sens refusent cette nuit qui les enveloppe, cette nuit qui ne peut en être une, sans ta voix, ton regard, ta chaleur. Mes yeux retrouvent ton visage, mes mains tes cheveux, ma peau ton souffle... L'écho de ta voix est encore ta voix, ton parfum ne me quitte pas. Les souvenirs me sont Présent bien mieux que le vrai, somme de tous les temps depuis toi, moins l'absence, moins ce vide immense sous l'écran coloré de mon refus de cette nuit.
Qui en est bien une, pourtant, je le saurai demain, quand une journée de plus sera une de moins et en arriver enfin à avancer d'un pas sans toi, un pas malgré ce que tu me laisses de toi... même s'il sera pourtant encore vers toi... juste un pas...
Mes sens refuseront encore, et le temps filera, mais plus il prend de l'avance, et plus je sais qu'il me rattrapera, et je devrai payer. Et sans doute le ferais-je, avec l'éternelle apparence de l'indifférence, écran à nier le désespoir, semblance de plein tendue au dessus du vide, genre "Danaïdes", ou du même tonneau...
Je ferme les yeux pour mieux te voir, j'éteins la lumière pour que tout soit plus clair... J'ai fermé la porte à autre chose que nos serments murmurés. Je construis ma nuit sur nos jours. Ca ne m'aidera pas à dormir, mais je n'ai de toute façon que si peu dormi, à te regarder rêver...
Je ne cherche qu'une paix de l'âme que le sommeil apporte rarement : l'envie de vivre encore... et nous, surtout.
Je ne cherche pas cette nuit, qui me trouve et me reperd, par cycles...
Et mes heures passent à t'aimer.
Et ce ne sera jamais du temps perdu...
Qui en est bien une, pourtant, je le saurai demain, quand une journée de plus sera une de moins et en arriver enfin à avancer d'un pas sans toi, un pas malgré ce que tu me laisses de toi... même s'il sera pourtant encore vers toi... juste un pas...
Mes sens refuseront encore, et le temps filera, mais plus il prend de l'avance, et plus je sais qu'il me rattrapera, et je devrai payer. Et sans doute le ferais-je, avec l'éternelle apparence de l'indifférence, écran à nier le désespoir, semblance de plein tendue au dessus du vide, genre "Danaïdes", ou du même tonneau...
Je ferme les yeux pour mieux te voir, j'éteins la lumière pour que tout soit plus clair... J'ai fermé la porte à autre chose que nos serments murmurés. Je construis ma nuit sur nos jours. Ca ne m'aidera pas à dormir, mais je n'ai de toute façon que si peu dormi, à te regarder rêver...
Je ne cherche qu'une paix de l'âme que le sommeil apporte rarement : l'envie de vivre encore... et nous, surtout.
Je ne cherche pas cette nuit, qui me trouve et me reperd, par cycles...
Et mes heures passent à t'aimer.
Et ce ne sera jamais du temps perdu...
05/06/2004