17 avril 2007
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Attendre les mots.
Savoir qu’ils ne viendront pas.
Violence étouffée. Prêt à mener le combat, sûr de le gagner. Mais faute de balles et d’adversaire …
Attendre néanmoins, sans plus penser à quoi que ce soit. Simplement là, l’esprit comme un hameçon dans une mer
Démontée. Rien ne mord, tant pis. Continuer.
Accrocher parfois l’hameçon dans les rochers. Croire à une prise. Tirer, tirer, et en ramener quelque chose. Parce que
l’esprit transforme la matière. Mais ne pouvoir gommer la froideur et la dureté.
Attendre encore.
Et résister.
Ne pas soi-même finir rocher
Au fond de cette mer,
Alourdi de trop d’algues, de crustacés,
Eteint.
Prendre finalement le premier son qui passe et en faire un mot. Laisser dériver. Et en ramener une musique,
finalement. Car l’homme est maître des sons. Mais ne pas réussir mieux qu’une marche saccadée.
Le rythme, ça ne s’invente pas.
Attendre.
Jusqu’au moment où enfin …
Mais chut, l’esprit dort …
Savoir qu’ils ne viendront pas.
Violence étouffée. Prêt à mener le combat, sûr de le gagner. Mais faute de balles et d’adversaire …
Attendre néanmoins, sans plus penser à quoi que ce soit. Simplement là, l’esprit comme un hameçon dans une mer
Démontée. Rien ne mord, tant pis. Continuer.
Accrocher parfois l’hameçon dans les rochers. Croire à une prise. Tirer, tirer, et en ramener quelque chose. Parce que
l’esprit transforme la matière. Mais ne pouvoir gommer la froideur et la dureté.
Attendre encore.
Et résister.
Ne pas soi-même finir rocher
Au fond de cette mer,
Alourdi de trop d’algues, de crustacés,
Eteint.
Prendre finalement le premier son qui passe et en faire un mot. Laisser dériver. Et en ramener une musique,
finalement. Car l’homme est maître des sons. Mais ne pas réussir mieux qu’une marche saccadée.
Le rythme, ça ne s’invente pas.
Attendre.
Jusqu’au moment où enfin …
Mais chut, l’esprit dort …
1999 - 2007
long sommeil, plein de songes,
se prolonge...
long sommeil, plein de songes,
se prolonge...