2 décembre 2006
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Saluent sans plus de cris
Sous les drapeaux d'agonie
Gens d'hier et d'aujourd'hui
Aux cœurs criblés de tombes :
Tous unis devant la bombe
Des frères perdus dans un faux combat, de fous
Passeront les jours, restera malgré tout
La peur trop tangible derrière le bruit des roues
Et la haine dans des yeux, encore noyés d'illusions
Mais qui par la Lumière savent aujourd'hui semblables les horizons
Sous tous les soleils
Un salut en cette nuit pour ceux qui veillent
Ceux qui veillaient et ceux qui veilleront
Un autre pour ceux là qui ne laisseront le renom
Succéder au sentiment d'impuissance
Quelques mots, pour que se taise le silence
Même éternellement trop peu
Et puissent seulement en cette heure les morts être plus heureux
Que nous …
Ecrit un certain jour de 1995, quand une explosion souffla le métro Saint-Michel à Paris...
Mais nous sommes tous frères, et les morts également...
En hommage, donc, aux victimes d'attentats, où que ce soit, quelles qu'elles soient...
Sous les drapeaux d'agonie
Gens d'hier et d'aujourd'hui
Aux cœurs criblés de tombes :
Tous unis devant la bombe
Des frères perdus dans un faux combat, de fous
Passeront les jours, restera malgré tout
La peur trop tangible derrière le bruit des roues
Et la haine dans des yeux, encore noyés d'illusions
Mais qui par la Lumière savent aujourd'hui semblables les horizons
Sous tous les soleils
Un salut en cette nuit pour ceux qui veillent
Ceux qui veillaient et ceux qui veilleront
Un autre pour ceux là qui ne laisseront le renom
Succéder au sentiment d'impuissance
Quelques mots, pour que se taise le silence
Même éternellement trop peu
Et puissent seulement en cette heure les morts être plus heureux
Que nous …
Ecrit un certain jour de 1995, quand une explosion souffla le métro Saint-Michel à Paris...
Mais nous sommes tous frères, et les morts également...
En hommage, donc, aux victimes d'attentats, où que ce soit, quelles qu'elles soient...