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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 12:00
Ce texte a été écrit pour figurer sur le site Fulgures (1500 caractères maximum).



Vous vous croyez invincible, immortel. Bien sûr, comme tout le monde, vous avez parfois des petits bobos, des moments de fatigue, des "j'suis pas bien", mais ça ne dure pas très longtemps, juste les aléas de la vie.
Vous ne pouvez imaginer une seconde que ça soit pire.

Et puis les douleurs s'accumulent, la fatigue augmente, les problèmes persistent, mais, évidemment, ça n'a jamais les mêmes causes.

Mais si...

Mais non. Vous n'y pensez pas.

Jusqu'au jour où vous ne pouvez plus vous le cacher. Vertiges, douleurs croissantes... vous inventez encore des causes mais vous avez besoin qu'un médecin confirme, donne une solution, un médicament quelques jours et puis basta.

Et le médecin vous écoute, vous ausculte, mais ne dit rien.
Puis vous renvoie vers un autre médecin, un spécialiste.

La peur s'installe, mais non impossible, il s'inquiète pour rien ce médecin... "la prochaine fois j'irai en voir un autre !"

Spécialiste, tests divers. Vous en connaissez certains, et les résultats à obtenir.

Les vôtres ne collent pas.

Angoisse.

Et là, vous aimeriez qu'il vous dise clairement ce qu'il faut faire, quel médicament prendre, à quel régime se soumettre, quel rythme de vie maintenir. Mais ce n'est pas si simple, et il faudra attendre d'autres résultats.
Et en attendant ? Votre état n'est pas critique, juste très sérieux. Au revoir monsieur, à bientôt pour les résultats.

Et dans l'intervalle, que faire de la terreur qui monte ?

Plus possible de faire semblant.

Game over.
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commentaires

C
Quand je découvre, j'aime bien découvrir à fond, pas faire semblant... Je sais ça surprend souvent, on me le dit à chaque fois.
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F
c'est surtout très rare sur les blogs, d'avoir de tels lecteurs... c'est rassurant (il en existe vraiment) et flatteur (qu'une telle lectrice s'intéresse à mes pattes de mouche).
C
Cette histoire me fait penser à un copain que j'ai connu il y a bien longtemps, dans les années 87-88. Un médecin, puis des médecins, suite à des analyses le croyaient atteint du sida ou séro positif, je ne sais plus très bien... Bref, il croyait sa vie fichu. Divorce avec sa femme, la pagaille complète. Plusieurs mois se passent et là, découverte, les analyses étaient mauvaises, il se portait comme un charme... Le choc. Il se croyait mort. Il était vivant. Il devait réapprendre à vivre. Je ne sais pas ce qu'il est devenu...
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F
Sur un sujet approchant, tu as du lire hier "Mon dernier souffle", mais c'est traité sur un autre mode... C'est vrai que cela fait un choc, l'annonce de la maladie, les bouleversements, et puis... s'il n'y a rien... Merci pour tes visites assidues des archives de mon modeste blog :-) Je suis touché d'une telle attention :-)
G
game over, plus de pièces pour rejouer, plus de vies pour recommencer, mais aussi moins de cruauté que dans les jeux... en tout cas à mon avis
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O
J'ai vécu la chose en parcourant ton texte! Ouf,maintenant je peux respirer, car j'étais en apnée! Percutant!<br /> <br /> <br />
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B
si vivre c'est sentir la douleur de son corp<br /> si vivre c'est ce languir de connaitre son sort<br /> alors vivre ne peux-etre game over <br /> mais plutot un retour vers la terre .<br /> <br /> et tant pis pour les specialistes
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M
c'est une façon intéressante de voir les choses... :)