19 juin 2006
1
19
/06
/juin
/2006
12:41
Ce texte a été écrit pour figurer sur le site Fulgures (1500 caractères maximum). Ceci explique la concision du récit...
Quand la voiture a explosé, je n'ai pas compris. Bien sûr Muriano m'en voulait pour sa marchandise... mais pourquoi maintenant, après tout ce temps ? Et pourquoi s'en prendre à Catherine ?
J'avais rompu avec elle depuis déjà un moment, et Muriano le savait. Elle était passée récupérer quelques affaires... des bibelots, rien qui mérite de sauter au plafond, encore moins sur une bombe...
Mais les voies de Muriano sont impénétrables.
Soudain je remarque le clignotement de mon répondeur. Peut-être l'explication est-elle là ?
Mais au moment d'appuyer, un doute m'étreint...
boum ?
Mais non, c'est impossible... s'il avait voulu me tuer, il aurait pu le faire n'importe quand les deux derniers mois. Décidément je ne vois pas pourquoi maintenant.
J'enfonce le bouton. Et je reste estomaqué, comme la voix de Catherine m'envahit.
"Quand tu entendras ce message, je serai morte sans doute. Je n'ai que ce que je mérite, j'ai trompé tout le monde. Toi en étant sa maîtresse. Vous deux en piquant la marchandise. J'ai tenté de faire croire que c'était toi... mais je suppose qu'il a compris tout de suite, il m'a fait suivre..."
"Tu dois te demander pourquoi ? Parce que je te hais pour l'enfant que tu ne voulais pas. Tu vas bientôt savoir à quel point".
Un flash : je repense à son briquet, oublié en partant.
Je l'ouvre : la puce est là.
Ma porte vole en éclat.
Suivie de ma tête dans le viseur de Muriano.
Il ne faut jamais dire non à une femme...
Quand la voiture a explosé, je n'ai pas compris. Bien sûr Muriano m'en voulait pour sa marchandise... mais pourquoi maintenant, après tout ce temps ? Et pourquoi s'en prendre à Catherine ?
J'avais rompu avec elle depuis déjà un moment, et Muriano le savait. Elle était passée récupérer quelques affaires... des bibelots, rien qui mérite de sauter au plafond, encore moins sur une bombe...
Mais les voies de Muriano sont impénétrables.
Soudain je remarque le clignotement de mon répondeur. Peut-être l'explication est-elle là ?
Mais au moment d'appuyer, un doute m'étreint...
boum ?
Mais non, c'est impossible... s'il avait voulu me tuer, il aurait pu le faire n'importe quand les deux derniers mois. Décidément je ne vois pas pourquoi maintenant.
J'enfonce le bouton. Et je reste estomaqué, comme la voix de Catherine m'envahit.
"Quand tu entendras ce message, je serai morte sans doute. Je n'ai que ce que je mérite, j'ai trompé tout le monde. Toi en étant sa maîtresse. Vous deux en piquant la marchandise. J'ai tenté de faire croire que c'était toi... mais je suppose qu'il a compris tout de suite, il m'a fait suivre..."
"Tu dois te demander pourquoi ? Parce que je te hais pour l'enfant que tu ne voulais pas. Tu vas bientôt savoir à quel point".
Un flash : je repense à son briquet, oublié en partant.
Je l'ouvre : la puce est là.
Ma porte vole en éclat.
Suivie de ma tête dans le viseur de Muriano.
Il ne faut jamais dire non à une femme...