Puisqu’il était d’autres maîtres
Au dessus de l’ultime volonté
Puisqu’il fallut disparaître
Puisque c’est d’ici que je dois me contenter
De t’aimer
Demain convaincre ceux là qui
Doutèrent de la pureté des regards
Ne pas succomber au temps qui désunit
Me battre pour tous les espoirs
De notre histoire
Demain les convaincre
Que seul l’amour se cache derrière
Et le lendemain, genoux à terre,
Par ta flamme me relever et t’étreindre
Le lendemain, tous les obstacles levés,
Attendre que tu enjambes l’océan
Pour le meilleur, sûrement
– Avec le Ciel pour témoin le phénix aura gagné –
Le parcours est balisé, déjà
Et tout au long évidemment
Plutôt que l’encre qui ne tracera
Cette ligne du temps
De l’amour, plus qu’il n’en faudra
Mais le nôtre, dont nous ne nous lasseront
Et la promesse d’autres voix
Dont le compte – qu’en sait-on ? –
Ne nous aura pas appartenu
Puisque seuls nous ne décidions, faire allégeance
Aux despotes de papier, signatures de Palais
Le temps de vaincre par ta présence
Après, ils ne pourront plus rien
Notre indifférence la plus belle des revanches
A tes yeux lire les saisons qui changent
De mes veines expulsera le venin
Et je t’aimerai
Et nous nous aimerons
Et passerons ces saisons
Mais perfection ne se décrit jamais tout à fait.