9 janvier 2009
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11:27
Ce poème est polémique, cela vaut un avertissement d'usage. Je revendique le droit à l'émotion devant l'horreur, et à l'exprimer sans censure. Je suis humain, et au naturel très tolérant, sauf avec le totalitarisme, ou avec les fous de tous bords qui attentent à la vie humaine. Inutile donc de me taxer de racisme, ou autres mots doux.
Un jour, ils ont vu le pire
ils le disent haut et clair
aux quatre coins de la terre
de peur que l'on en déchire
si fragile, la mémoire
de peur que l'on se perde encore
dans une nuit trop noire
par la négation des corps
Un jour, ils ont vu le pire
nous ne pouvons qu'imaginer
à quoi alors la vie peut bien tenir
comment ne pas lâcher
C'est une leçon de ténacité
et d'horreur à bannir
une blessure d'humanité
à retenir
Un jour, ils ont vu le pire
nous n'oublierons jamais
mais eux, comment ont-ils pu n'en conserver
que la façon d'autrement le reproduire ?
Dites-moi qu'ils se sont juste trompé
de sens en cherchant la paix...
Un jour, ils ont vu le pire
ils le disent haut et clair
aux quatre coins de la terre
de peur que l'on en déchire
si fragile, la mémoire
de peur que l'on se perde encore
dans une nuit trop noire
par la négation des corps
Un jour, ils ont vu le pire
nous ne pouvons qu'imaginer
à quoi alors la vie peut bien tenir
comment ne pas lâcher
C'est une leçon de ténacité
et d'horreur à bannir
une blessure d'humanité
à retenir
Un jour, ils ont vu le pire
nous n'oublierons jamais
mais eux, comment ont-ils pu n'en conserver
que la façon d'autrement le reproduire ?
Dites-moi qu'ils se sont juste trompé
de sens en cherchant la paix...