22 septembre 2007
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12:12
Il n'est plus l'heure
de dire ou taire
ou prier, hier
est passé il n'est plus l'heure
d'une suite telle que rêvée
les secondes déchirées
gisent à nos pieds, en pleurs
Même tendre la main les achèveraient
alors nous ne bougeons pas, et tout disparaît
en un souffle ou moins, et le coeur
se révolte mais la douleur, même intense
est sereine. Je pense :
Il n'est pas de douleur
qui puisse faire préférer l'autre côté
à ce monde où tu es
même si loin, ô tant d'erreurs
Il n'est pas de douleur
qui gomme la profonde paix
de te savoir là, quelque part, et d'écouter
le silence sans plus en avoir peur
parce que tu existes il y a encore à espérer
de ce monde qui t'a fait, il y a encore à chercher
des pas à ta hauteur
et ainsi jusqu'au bout te remercier d'exister
petite soeur...
de dire ou taire
ou prier, hier
est passé il n'est plus l'heure
d'une suite telle que rêvée
les secondes déchirées
gisent à nos pieds, en pleurs
Même tendre la main les achèveraient
alors nous ne bougeons pas, et tout disparaît
en un souffle ou moins, et le coeur
se révolte mais la douleur, même intense
est sereine. Je pense :
Il n'est pas de douleur
qui puisse faire préférer l'autre côté
à ce monde où tu es
même si loin, ô tant d'erreurs
Il n'est pas de douleur
qui gomme la profonde paix
de te savoir là, quelque part, et d'écouter
le silence sans plus en avoir peur
parce que tu existes il y a encore à espérer
de ce monde qui t'a fait, il y a encore à chercher
des pas à ta hauteur
et ainsi jusqu'au bout te remercier d'exister
petite soeur...