27 mai 2000
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Il est de communes déchirures
D'autres comme celles dont un cœur s'éteint
On a beau veiller à l'éclat des parures
Sans la légèreté d'aimer tout cet or n'est rien
En certains passés je sus
Cette vérité à travers
La moue des saisons mal bues
Je fonçais tête la première
Etait-ce un piège d'en être fier ?
Au flot du trouble sang inversé
Au règne d'une nouvelle terreur
- En toute rose ses épines - Je saigne, c'est assez
En dire. Il y aura d'autres heures
Et d'autres douleurs sans doute, déjà comptées
Ame nue rouée de coups, jusqu'à quand
Se relever pour continuer jusqu'à quand aimer
Et tout donner brûler abandonner avant
Qu'il n'en soit plus temps, jusqu'à quand ?
Douteuses certitudes
Convictions perdues
Ce qui vient du Nord, au Sud
Est-il sûr qu'il s'habitue ?
Il est de communes déchirures
Et un cœur qui s'en éteint chante banalement
Une qui fit telle rature
Que pour la gommer il faudra sûrement
Inventer je ne sais trop comment l'instrument
Et tantôt je l'aperçois – il me semble du moins –
Et tantôt c'est un désert blanc
Tantôt le froid s'évanouit au matin
Tantôt souffrir subir au présent
Et toi qui ne comprend tout mais m'aime
Toi que je déchire à mon tour de ne pouvoir
Ces ombres les garder miennes en un silence
Et laisser un sourire apaiser, immense
L'effroyable vide en tes yeux qui me sondent
Quand tu te noies en mes idées noires
Quand tu sens bien que la terre n'est plus ronde
Toi que je déchire de ne vouloir te faire croire
A de nouvelles chimères
Et tout le bonheur qui ainsi s'enterre
Tout l'espoir qui se perd, l'espoir
Mais que faire ?
Du futur pardonne-moi de perdre la mémoire …
D'autres comme celles dont un cœur s'éteint
On a beau veiller à l'éclat des parures
Sans la légèreté d'aimer tout cet or n'est rien
En certains passés je sus
Cette vérité à travers
La moue des saisons mal bues
Je fonçais tête la première
Etait-ce un piège d'en être fier ?
Au flot du trouble sang inversé
Au règne d'une nouvelle terreur
- En toute rose ses épines - Je saigne, c'est assez
En dire. Il y aura d'autres heures
Et d'autres douleurs sans doute, déjà comptées
Ame nue rouée de coups, jusqu'à quand
Se relever pour continuer jusqu'à quand aimer
Et tout donner brûler abandonner avant
Qu'il n'en soit plus temps, jusqu'à quand ?
Douteuses certitudes
Convictions perdues
Ce qui vient du Nord, au Sud
Est-il sûr qu'il s'habitue ?
Il est de communes déchirures
Et un cœur qui s'en éteint chante banalement
Une qui fit telle rature
Que pour la gommer il faudra sûrement
Inventer je ne sais trop comment l'instrument
Et tantôt je l'aperçois – il me semble du moins –
Et tantôt c'est un désert blanc
Tantôt le froid s'évanouit au matin
Tantôt souffrir subir au présent
Et toi qui ne comprend tout mais m'aime
Toi que je déchire à mon tour de ne pouvoir
Ces ombres les garder miennes en un silence
Et laisser un sourire apaiser, immense
L'effroyable vide en tes yeux qui me sondent
Quand tu te noies en mes idées noires
Quand tu sens bien que la terre n'est plus ronde
Toi que je déchire de ne vouloir te faire croire
A de nouvelles chimères
Et tout le bonheur qui ainsi s'enterre
Tout l'espoir qui se perd, l'espoir
Mais que faire ?
Du futur pardonne-moi de perdre la mémoire …