26 mai 2000
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Nous avons modelé
La lumière de nos mains
Avons su donner
Un sens aux lendemains
Dans quelque oasis
Deviné dans le reflet
Une vérité dont nos fils
Reprendront le chant imparfait
Quand viendra leur tour de toucher ciel.
Mais saurons-nous l'attente aussi
Avant l'ère des miraculés ?
Ce qui gronde n'est pas d'ici
N'entend rien aux mots de paix
Juste « vouloir » et « déchirer »
Saurons-nous tenir malgré la sécheresse des puits
Jusqu'à ce qu'étende ses ailes
A jamais sur nous
L'Amour Fou ?
Toujours une voix appelle
Qui ment à chaque son
Mais si crédible et parfois si belle …
A la source puise nos obsessions
Peurs accumulées
Cette voix que l'on ne peut jusqu'au bout nier …
Nous avons fait, l'espace d'un souffle seulement,
Presque tout le chemin
A l'heure d'achever prodige, comment rester serein
Quand montent les douleurs, si lentement ?
Quoi que je te promette
Je me sais capable, instantanément
Du contraire. Autant d'amour que tu prêtes
A ce regard, n'ignore pas pourtant
La part de haine qui dévore tout derrière
Saurons-nous faire ces quelques pas encore
Ce monstre, sauras-tu le faire taire ?
Tant d'essentiel que pourtant j'ignore …
Je ne sais même rien ou presque de nous
Sinon que c'était écrit
Et puis l'Amour Fou
J'attend l'avenir où il aura suffi
Même si je sais aussi
Tous les autres possibles …
La lumière de nos mains
Avons su donner
Un sens aux lendemains
Dans quelque oasis
Deviné dans le reflet
Une vérité dont nos fils
Reprendront le chant imparfait
Quand viendra leur tour de toucher ciel.
Mais saurons-nous l'attente aussi
Avant l'ère des miraculés ?
Ce qui gronde n'est pas d'ici
N'entend rien aux mots de paix
Juste « vouloir » et « déchirer »
Saurons-nous tenir malgré la sécheresse des puits
Jusqu'à ce qu'étende ses ailes
A jamais sur nous
L'Amour Fou ?
Toujours une voix appelle
Qui ment à chaque son
Mais si crédible et parfois si belle …
A la source puise nos obsessions
Peurs accumulées
Cette voix que l'on ne peut jusqu'au bout nier …
Nous avons fait, l'espace d'un souffle seulement,
Presque tout le chemin
A l'heure d'achever prodige, comment rester serein
Quand montent les douleurs, si lentement ?
Quoi que je te promette
Je me sais capable, instantanément
Du contraire. Autant d'amour que tu prêtes
A ce regard, n'ignore pas pourtant
La part de haine qui dévore tout derrière
Saurons-nous faire ces quelques pas encore
Ce monstre, sauras-tu le faire taire ?
Tant d'essentiel que pourtant j'ignore …
Je ne sais même rien ou presque de nous
Sinon que c'était écrit
Et puis l'Amour Fou
J'attend l'avenir où il aura suffi
Même si je sais aussi
Tous les autres possibles …