15 août 2007
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à la mémoire d'un amour disparu il y a déjà quelques années, ce texte assez sombre qui n'est qu'une des facettes de l'histoire... il faudra un jour que j'en publie le recueil entier... mais permettez-moi aujourd'hui de commencer par la fin...
Partout les ombres,
viennent à la vie, peu à peu,
à consistance de poussière
comme nous y retournons,
rivière qui coule sous les ponts,
mais rien ne s'oublie.
Partout le ciel
est une parodie,
bleu pour donner le change,
bleu pour l'envie de chanter,
et ne pas entendre arriver la fin
comme cette clé tourne, ne pas m'entendre
tuer mon ombre à coup de miroir,
bénissant les 7 ans de malheur
qui ne sauraient être pire
que ton départ.
Partout la joie
s'affiche, impossible à nier,
mais partout tu n'es pas ...
Partout les ombres
gagnent du terrain.
Déjà mes yeux ne voient plus au delà
de la tienne, oubliée qui
avale la maison
jusque dans ma tête ...
et vole tes derniers pas,
les précédents aussi,
dans ma mémoire.
Quelques marches plus haut n'attend
qu'un espace vide et noir,
frère de tous ces autres
qui me traversent depuis sans m'atteindre.
Quelques marches seulement
qui ne font pas de différences :
demain sera le même.
J'éteins l'obscurité
par habitude.
Maintenant elle sonne juste.
Maintenant je ne suis plus aveugle et tu n'es
qu'un cauchemar.
Maintenant je peux rêver du réveil, c'est l'heure
idéale pour y croire.
Maintenant
Je pourrais presque vraiment l'attendre.
Les ombres tournent autour du vide
Je pense :
tu aurais aimé ce silence ignorant
qu'il n'était qu'un second rôle,
et aussi nos mains ne nous écoutant pas,
nos mains décidant seules
jusqu'à l'incendie,
et ce silence encore
sans consistance sans
poids,
tu l'aurais aimé, je crois
si tu m'avais aimé jusque là ...
Partout les ombres,
viennent à la vie, peu à peu,
à consistance de poussière
comme nous y retournons,
rivière qui coule sous les ponts,
mais rien ne s'oublie.
Partout le ciel
est une parodie,
bleu pour donner le change,
bleu pour l'envie de chanter,
et ne pas entendre arriver la fin
comme cette clé tourne, ne pas m'entendre
tuer mon ombre à coup de miroir,
bénissant les 7 ans de malheur
qui ne sauraient être pire
que ton départ.
Partout la joie
s'affiche, impossible à nier,
mais partout tu n'es pas ...
Partout les ombres
gagnent du terrain.
Déjà mes yeux ne voient plus au delà
de la tienne, oubliée qui
avale la maison
jusque dans ma tête ...
et vole tes derniers pas,
les précédents aussi,
dans ma mémoire.
Quelques marches plus haut n'attend
qu'un espace vide et noir,
frère de tous ces autres
qui me traversent depuis sans m'atteindre.
Quelques marches seulement
qui ne font pas de différences :
demain sera le même.
J'éteins l'obscurité
par habitude.
Maintenant elle sonne juste.
Maintenant je ne suis plus aveugle et tu n'es
qu'un cauchemar.
Maintenant je peux rêver du réveil, c'est l'heure
idéale pour y croire.
Maintenant
Je pourrais presque vraiment l'attendre.
Les ombres tournent autour du vide
Je pense :
tu aurais aimé ce silence ignorant
qu'il n'était qu'un second rôle,
et aussi nos mains ne nous écoutant pas,
nos mains décidant seules
jusqu'à l'incendie,
et ce silence encore
sans consistance sans
poids,
tu l'aurais aimé, je crois
si tu m'avais aimé jusque là ...