9 août 2007
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Les yeux pleurent
les voix s'étouffent en murmures
affligés, les gestes se limitent
le ciel est un poids
que les regards se connivencent
et ce n'est pas un jeu, mais
les circonstances imposent les règles
du genre
Acteurs du drame, ils jouent
sans économie la passion déchirée
et qu'elle soit feinte ou vraie douleur
aucune différence sensible
Tous y croient par besoin de croire
à ce génie fortuit qui nous dépasse
aux légendes humaines qui nous grandissent tous
par rebond
"Tous nous pourrions", douce chimère
hallucination collective sommeil
doucement agité
et l'on ne peut dormir que dans l'oubli de l'aube
réalité des miroirs et de la conscience
sa place dans l'ordre des choses, son importance ou si peu
le champ limité des possibles
on ne dort en paix
que les yeux de l'âme fermés
vertige, s'oublier...
Mais il faut bien se réveiller un jour.
Rendre à l'hommage ce qui
n'était pas à prendre
continuer ses pas avec le reste en laisse
ambitions torturées envies
dévorantes
prétexte à être ensemble, ressembler
exister dans d'autres yeux que soi
Prendre sa respiration, affronter
replonger
Etre soi, n'être que soi
pas cet homme décédé
- qu'il repose en paix -
ne pas piétiner son côté
de la ligne de partage
se croyant maître du paysage
sans l'être même de ses propres émotions
Enoncer son nom puis
le laisser à cette absence qui n'en sera jamais une
dans les souvenirs dans les coeurs
Enoncer son nom puis se taire
Le respect est la seule lumière
qui vaille.
les voix s'étouffent en murmures
affligés, les gestes se limitent
le ciel est un poids
que les regards se connivencent
et ce n'est pas un jeu, mais
les circonstances imposent les règles
du genre
Acteurs du drame, ils jouent
sans économie la passion déchirée
et qu'elle soit feinte ou vraie douleur
aucune différence sensible
Tous y croient par besoin de croire
à ce génie fortuit qui nous dépasse
aux légendes humaines qui nous grandissent tous
par rebond
"Tous nous pourrions", douce chimère
hallucination collective sommeil
doucement agité
et l'on ne peut dormir que dans l'oubli de l'aube
réalité des miroirs et de la conscience
sa place dans l'ordre des choses, son importance ou si peu
le champ limité des possibles
on ne dort en paix
que les yeux de l'âme fermés
vertige, s'oublier...
Mais il faut bien se réveiller un jour.
Rendre à l'hommage ce qui
n'était pas à prendre
continuer ses pas avec le reste en laisse
ambitions torturées envies
dévorantes
prétexte à être ensemble, ressembler
exister dans d'autres yeux que soi
Prendre sa respiration, affronter
replonger
Etre soi, n'être que soi
pas cet homme décédé
- qu'il repose en paix -
ne pas piétiner son côté
de la ligne de partage
se croyant maître du paysage
sans l'être même de ses propres émotions
Enoncer son nom puis
le laisser à cette absence qui n'en sera jamais une
dans les souvenirs dans les coeurs
Enoncer son nom puis se taire
Le respect est la seule lumière
qui vaille.
parce que quand un artiste part
beaucoup en font trop, mais ça ne compense pas
ça gâche, seulement
ce qu'il a pu être, ce qu'il restera
la mort ne change pas l'artiste, elle le perpétue dans les mémoires
pourvu qu'elles lui soient fidèles
par cette fidélité qu'on nomme l'amour vrai.
beaucoup en font trop, mais ça ne compense pas
ça gâche, seulement
ce qu'il a pu être, ce qu'il restera
la mort ne change pas l'artiste, elle le perpétue dans les mémoires
pourvu qu'elles lui soient fidèles
par cette fidélité qu'on nomme l'amour vrai.