17 août 2007
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12:54
Pas eu envie de faire quelque chose de gai avec cette nouvelle liste, que l'on m'en excuse. Je vais là où les mots me portent, et ce n'est souvent pas là où on aurait pu le croire...
tableau, surprise, syntaxe, Rembrandt, miroir, océan,
s'envoler, construire, joie, délicatement, lettre
Je regarde ta lettre s'envoler vers l'océan. Le vent me l'a volée, mais je n'ai pas eu envie de la retenir. A la surprise de recevoir cette enveloppe de toi avait succédé la joie anticipée... Je ne m'attendais pas à ces mots-là, à ces phrases à la syntaxe parfaite, ciselées délicatement, mais avec tellement de froideur...
Nous aurions pu construire un autre avenir, nous aurions pu rester le miroir l'un de l'autre, et nous renouveler chaque jour sous un regard aimant... nous aurions pu tellement, à partager Rembrandt, Pessoa ou Hugo, à nous enrichir simplement d'être deux. Mais ce tableau parfait, tu n'en as pas voulu. A la place, il y a ces mots que déjà j'oublie, de toute la force de ce vent qui les emportent au loin, ces mots dont j'aimerais demain dire qu'ils n'ont pas plus existé que toute cette histoire, puisque tu n'en as pas voulu.
Je tourne le dos à mon bonheur qui me fuit. La seule façon de m'en sortir est de me dire que c'est mieux ainsi, que c'est aussi mon choix. On a les victoires que l'on peut, au prix de mensonges nécessaires.
Et ainsi, demain, mon coeur sera aussi froid que tes mots... mais je serai vivant, et il paraît que c'est le plus important. Une "belle" vie mécanique sans rêves...
Je prie quand même pour que les larmes viennent et me gardent humain, au fond...
tableau, surprise, syntaxe, Rembrandt, miroir, océan,
s'envoler, construire, joie, délicatement, lettre
Je regarde ta lettre s'envoler vers l'océan. Le vent me l'a volée, mais je n'ai pas eu envie de la retenir. A la surprise de recevoir cette enveloppe de toi avait succédé la joie anticipée... Je ne m'attendais pas à ces mots-là, à ces phrases à la syntaxe parfaite, ciselées délicatement, mais avec tellement de froideur...
Nous aurions pu construire un autre avenir, nous aurions pu rester le miroir l'un de l'autre, et nous renouveler chaque jour sous un regard aimant... nous aurions pu tellement, à partager Rembrandt, Pessoa ou Hugo, à nous enrichir simplement d'être deux. Mais ce tableau parfait, tu n'en as pas voulu. A la place, il y a ces mots que déjà j'oublie, de toute la force de ce vent qui les emportent au loin, ces mots dont j'aimerais demain dire qu'ils n'ont pas plus existé que toute cette histoire, puisque tu n'en as pas voulu.
Je tourne le dos à mon bonheur qui me fuit. La seule façon de m'en sortir est de me dire que c'est mieux ainsi, que c'est aussi mon choix. On a les victoires que l'on peut, au prix de mensonges nécessaires.
Et ainsi, demain, mon coeur sera aussi froid que tes mots... mais je serai vivant, et il paraît que c'est le plus important. Une "belle" vie mécanique sans rêves...
Je prie quand même pour que les larmes viennent et me gardent humain, au fond...
08/01/2007
texte republié
texte republié