<br /> personne n'est nul en poésie. Les mots viennent avec plus ou moins de facilité, il faut apprendre à les dompter. Ca m'a juste pris 10 ans pour écrire à peu près correctement et 10 de plus pour<br /> apprendre qu'on peut poétiser aussi en prose, dans une fiction. Et malgré tout, les mots qui sortent de ma tête et s'alignent quand je commence un texte, je voudrais les effacer, les rayer de ma<br /> mémoire, tellement je les trouve mauvais... et puis je donne un sens à ce début capricieux, je m'adapte. Les mots font ce qu'ils veulent, le chemin est long pour le comprendre et arriver malgré<br /> cela à leur faire exprimer ce que l'on a en soi.<br /> <br /> <br />

<br /> et pourquoi pas ? L'amitié a distance existe, j'aurais pu y croire.<br /> Mais il aurait pour cela fallu qu'un contact soit maintenu... et je ne l'accuserai pas, connaissant ses conditions de vie, d'être (seule) responsable de la coupure... mais cela fait des années<br /> maintenant sans nouvelles, et je n'ai pas envie de refaire irruption dans sa vie, au risque que cela la perturbe. D'autant plus qu'elle n'a pas tenté de me contacter de son côté.<br /> <br /> Il y a des amours qu'il vaut mieux laisser reposer en paix, plutôt que de vouloir à tout prix faire renaître quelque chose de pas forcément sain ni voulu de leurs cendres...<br /> <br /> <br />

<br /> Merci pour ta lecture et tes commentaires :-)<br /> <br /> Les trois recueils constituant "L'amour fou" ont bien été écrit entre avril et décembre 2000. "Traversée du désert" fait suite, en 2001, et se conclut sur une pirouette (tout comme le titre du dernier poème qui s'y trouve, "pirouettes").<br /> La fin n'a jamais été écrite, trop douloureuse et lente.<br /> <br /> Je l'ai aimée au point de vouloir l'épouser, comme répondu à un autre de tes commentaires. Malgré sa façon d'être, la mienne, et les obstacles. Mais ça n'a pas été possible pour des raisons<br /> administratives : elle marocaine, moi belge, elle vit au maroc, besoin d'un papier du consulat belge pour l'épouser, mais suspicion de mariage blanc. La procédure aurait pu aboutir quelques années<br /> plus tard mais le temps, la distance imposée,  et les circonstances de vie avaient mis fin à la relation...<br /> <br /> Depuis j'ai vécu d'autres amours, forcément difficiles, forcément hantées. Jusqu'à "Attraction" qui ponctue de loin en loin une<br /> relation de presque un an et demi et qui va se conclure par le mariage, le vrai cette fois, le bon.<br /> <br /> Le temps passe, les obstacles brisent les chemins, mais si on a la force de se relever et d'en tracer d'autres, on finit toujours par être heureux à la fin :-)<br /> <br /> <br />