15 mars 2009
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Il y a des souffrances à n'en plus finir
des combats par milliers à mener
de toute urgence, des priorités à définir
et tous les jours recommencer avancer
il y a tant à dire, de tellement de manières
toujours des mots à opposer à la réalité
qui se déchire de partout, tsunami amer
il faut courir, courir, surtout ne jamais arrêter
de dire, de faire... mais pourquoi faire ?
Aux mots succèdent les mots, qu'y entend-t-on encore
entre tant de mensonges, le vide et les excès
trop de causes, trop de sens, une seule vie un seul corps
Mais c'est un mal aujourd'hui de n'être que soi, il paraît
il faut être aussi ces enfants qui meurent je ne sais plus bien où
le monde est vaste, et il n'y a qu'une seule chaîne à la fois
un seul combat à mener pour le mener bien, dans ce monde de fou
où il est si dur déjà de diriger ses pas
loin de l'enfer, alors tant pis si ça ne suffit pas
Il y a une vie à vivre avant de pouvoir prétendre
sauver toutes celles là moins chanceuses, "avoir du coeur"
et si l'égoïsme est bien de ne pas entendre
l'appel, on peut aussi être appelé ailleurs
et si souvent il y a ce silence qui ne se rompt plus
en réponse à toutes les urgences
si facile d'entendre que ce n'est pas de l'indifférence
il suffit d'écouter au lieu d'imposer ses vues
ses idéaux si loin du quotidien des rues
si loin des cités, de la priorité :
survivre un jour de plus
payer la nourriture payer l'électricité payer...
et être méprisé de ne pouvoir donner
ni d'argent ni de temps ni même de mots
asphyxié sous le flot
toujours payer...
des combats par milliers à mener
de toute urgence, des priorités à définir
et tous les jours recommencer avancer
il y a tant à dire, de tellement de manières
toujours des mots à opposer à la réalité
qui se déchire de partout, tsunami amer
il faut courir, courir, surtout ne jamais arrêter
de dire, de faire... mais pourquoi faire ?
Aux mots succèdent les mots, qu'y entend-t-on encore
entre tant de mensonges, le vide et les excès
trop de causes, trop de sens, une seule vie un seul corps
Mais c'est un mal aujourd'hui de n'être que soi, il paraît
il faut être aussi ces enfants qui meurent je ne sais plus bien où
le monde est vaste, et il n'y a qu'une seule chaîne à la fois
un seul combat à mener pour le mener bien, dans ce monde de fou
où il est si dur déjà de diriger ses pas
loin de l'enfer, alors tant pis si ça ne suffit pas
Il y a une vie à vivre avant de pouvoir prétendre
sauver toutes celles là moins chanceuses, "avoir du coeur"
et si l'égoïsme est bien de ne pas entendre
l'appel, on peut aussi être appelé ailleurs
et si souvent il y a ce silence qui ne se rompt plus
en réponse à toutes les urgences
si facile d'entendre que ce n'est pas de l'indifférence
il suffit d'écouter au lieu d'imposer ses vues
ses idéaux si loin du quotidien des rues
si loin des cités, de la priorité :
survivre un jour de plus
payer la nourriture payer l'électricité payer...
et être méprisé de ne pouvoir donner
ni d'argent ni de temps ni même de mots
asphyxié sous le flot
toujours payer...