10 février 2008
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14:29
"J'avais un carnet très beau : reliure cuir, de fins liserés dorés, la couverture rehaussée d'un jardin de Chine et de calligraphie.
Le papier était épais, doux. On sentait qu'il pouvait en voir de toutes les couleurs, rien ne s'écoulerait de ses pages ailleurs que dans l'imagination de qui l'ouvrirait.
C'était un carnet bien trop beau. Il m'attirait et me terrifiait à la fois. Aucun de mes mots ne semblait à la hauteur de sa magie, cet envoûtement qui poussait tout le monde à le contempler, le toucher. Je pensais qu'il faudrait un chef d'oeuvre pour ne pas briser la perfection sans faille d'un tel cadre. Or, je n'avais que mes hésitations à offrir, lignes à lignes.
[...]"
Ainsi commence Le carnet, ma dernière fiction, que je vous propose, si le coeur vous en dit, de découvrir en entier et en exclusivité sur le blog Chairs et Ames (dont je vous ai parlé précédemment).
Vos commentaires sont les bienvenus, de préférence sur le texte lui-même (pas sur cet article).
Bonne lecture !
Le papier était épais, doux. On sentait qu'il pouvait en voir de toutes les couleurs, rien ne s'écoulerait de ses pages ailleurs que dans l'imagination de qui l'ouvrirait.
C'était un carnet bien trop beau. Il m'attirait et me terrifiait à la fois. Aucun de mes mots ne semblait à la hauteur de sa magie, cet envoûtement qui poussait tout le monde à le contempler, le toucher. Je pensais qu'il faudrait un chef d'oeuvre pour ne pas briser la perfection sans faille d'un tel cadre. Or, je n'avais que mes hésitations à offrir, lignes à lignes.
[...]"
Ainsi commence Le carnet, ma dernière fiction, que je vous propose, si le coeur vous en dit, de découvrir en entier et en exclusivité sur le blog Chairs et Ames (dont je vous ai parlé précédemment).
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