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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 12:12
Ce que vous dites n'a pas d'importance.

Comment vous le dites, que vous soyez plus ou moins convaincant, inspiré et inspirant, n'a finalement que peu d'importance.

A quoi vous ressemblez a de l'importance, mais vos attitudes, votre aisance, peuvent contrebalancer.

Les préjugés à votre égard, ce que vous êtes ou paraissez, ce à quoi vous faites penser, ce que vous représentez, ont beaucoup d'importance, et vous n'y pouvez rien. Juste essayer d'être "bon" pour faire douter le "public" de ce qu'il croit à votre égard.

Votre humeur, votre nervosité, ce que vous pensez et ressentez en même temps que vous vous exprimez (et qui ont à voir avec vous, votre vie, mais pas le message), ont énormément d'importance. Tout autant que l'humeur, la nervosité, les pensées et ressentis de la / des personne(s) en face. Tout cela va filtrer le message, parasiter la manière de le faire passer, et le faire finalement recevoir d'une façon très différente de ce que vous imaginiez.

La communication, c'est l'art de mettre en scène un message que personne dans le public n'entendra, d'une façon telle qu'ils s'en souviendront néanmoins, en éliminant tous les parasites dont ils pourraient se souvenir plutôt que de la mise en scène... et en leur changeant les idées, en leur faisant oublier l'espace d'un instant qui ils sont ; sinon vous avez perdu.

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 20:57
La confiance et la communication sont deux piliers fondamentaux de toutes relations humaines, qui dépendent l'un de l'autre : si l'un vacille, l'autre se fissure vite, et tout l'édifice ne tarde pas à s'effondrer.

On peut difficilement reconstruire une confiance perdue, le plus facile pour garantir de bonnes relations est donc de soigner la communication, d'être attentif au moindre mot, au moindre signe envoyé par l'autre / les autres, et à ne pas manquer aussi d'être clair dans ce que l'on exprime. On peut éviter ainsi les malentendus, les maladresses dues au stress, et même les problèmes liés à la distance. Il est évidemment plus facile de communiquer face à face, car les moyens modernes (téléphone, internet) qui semblent faciliter les choses, les compliquent en fait par les multiples limitations et problèmes techniques. Il faut redoubler de vigilance pour ne pas perdre le côté humain, et donc la compréhension émotionnelle. Cela passe par les intonations de la voix, les smileys laissés dans les messages, l'expression claire de ce que l'on ressent en plus de ce que l'on veut dire, pour être sûr que le message ne soit pas "parasité".

Rien n'est simple, mais si la confiance est là, tout est possible...
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 08:52
On ne peut mourir d'aimer, puisque l'amour n'existe qu'en le vivant. Si l'on meurt, c'est de ne pas se supporter soi-même sans le même amour. Le désir peut tuer, quand il tourne ainsi au désespoir.



Ernest J. Brooms m'a partagé ce texte en écho à mes réflexions. Je le trouve très juste, alors je vous le partage à mon tour.

Je ne veux pas t'aimer pour disparaître et cesser d'exister, ne vivant plus que dans toi et pour toi. Pour m’élaguer, arrondir tous mes angles et faire le rond comme un zéro. Pour faire l'acteur, simuler ce que je ne suis pas et y croire. Je ne veux pas t’aimer pour disparaître et cesser d’exister. Je tiens trop à toi !


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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 18:31
Si l'on ne guérit jamais tout à fait de soi, on n'en meurt pas, non plus. Ce qui nous tue, qu'il s'agisse de petits feux, ou de grands incendies, c'est de ne pas accepter ce rôle-là qui nous est assigné dans la grande comédie du monde.

Vivre, c'est assumer qui l'on est, se prendre par la main et avancer à ses propres côtés tout le long du chemin, ne jamais se faire défaut. Etre conscient de qui l'on est, et d'où l'on vient, savoir se construire autour de cela, mais regarder résolument en avant.

Regarder en arrière, c'est laisser la nostalgie du passé, ou la peur de ne pas savoir faire aussi bien, avoir le dessus. Se regarder soi-même, c'est sombrer dans le narcissisme ou l'auto-destruction, selon les cas.
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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 00:39
Je retrouve des notes éparses, avec quelques "pensées"... certaines font encore écho aujourd'hui, je vous les livre donc. Amères, ironiques, ou plus apaisées, j'espère juste qu'elles donneront matière à discuter...



  • Dans nos relations, nous donnons souvent ce que nous n'avons pas, parce que c'est ce qu'il y a de plus simple, de moins douloureusement privatif, à donner.

  • Il ne faut jamais dire d'une douleur qu'elle dépasse tout. Le lendemain peut nous prouver trop facilement le contraire si on le met pareillement au défi.

  • Peu importe les services que vous rendez, si vous les rendez contre les principes des gens. Ils vous en voudront toujours (ou peu s'en faut). On ne peut pas aider quelqu'un malgré lui.

  • Mis à part cas extrêmes, ce ne sont pas vos ennemis (simples inimitiés la plupart du temps) qui peuvent vous faire du mal. Méfiez-vous plutôt de vos amis, qui blessent plus cruellement en pensant bien faire, que vos ennemis en voulant faire mal.

  • On apprend souvent beaucoup plus de ce que les autres ne nous apprennent pas, ou involontairement, que de ce qu'ils veulent bien dire consciemment.

  • Ce n'est pas quand les autres ne veulent plus de vous qu'il faut partir, mais quand vous en avez assez de ce que vous êtes pour eux.

  • On dit qu'il ne faut pas donner de mauvaises habitudes aux gens. Il ne faut pas plus leur en donner de bonnes. Une habitude ferme toujours des perspectives, diminue la liberté d'action, la faculté de réaction des autres, et de soi par rebond.

  • Peu importe ce que tu crois. Tout dépend de la façon de ne pas le dire, mais en le laissant suffisamment à penser, afin que d'autres le disent à ta place. Alors, tout en étant fidèle à toi même, tu peux leur donner l'impression de t'intégrer au "troupeau".

  • Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse, mais ne te force pas non plus à faire mieux avec eux qu'eux avec toi.
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