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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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13 novembre 2005 7 13 /11 /novembre /2005 00:00
Voici l'ancien livre d'or, désormais plein. Mais vous pouvez désormais laisser vos commentaires dans le nouveau livre d'or :-)

Merci d'avance :-)
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29 octobre 2005 6 29 /10 /octobre /2005 00:00

Marcher dans la rue, un jour sombre, ciel plombé. Ciel qui subitement se déchire, jour de pluie. Et pas de parapluie.
Courir, courir, pour rentrer vite, plus que 20 mètres. Entrer. Il fait bon chez soi.
 
Retirer ses chaussures, sa veste, pour ne pas salir la maison, pour qu'elle ne hurle pas ; mais oublier qu'elle ne supporte pas la moindre goutte d'eau, oublier les cheveux mouillés.
 
Elle hurle.
 
La regarder attraper quelques affaires rapidement, parce que "c'est assez !", la goutte d'eau qui fait déborder le vase en somme.
 
Sauf qu'il y en a plusieurs, chérie, de l'eau tout le long du couloir jusqu'à la porte de la chambre, regarde !
 
La regarder sans bouger, se précipiter vers la porte avec ses affaires, pour cette bêtise. Oublier de prendre son parapluie. Sortir et se retrouver instantanément trempée, avec son sac, son air offusqué, son sale caractère.
 
Ne pas attendre qu'elle change d'avis. Refermer la porte. Après tout elle l'a voulu, et ce n'est pas la première fois qu'elle joue cette comédie, pour rien. Ce sera la dernière.
 
L'écouter un peu sonner à la porte, taper, menacer.  L'écouter et jubiler. Fallait réfléchir avant. Puis s'installer dans le fauteuil, avec un bon verre de porto (interdit par elle) , vivaldi dans le lecteur CD (elle n'aimait que le rock), le bonheur. Enfin total.
 
Demain il sera temps de penser, emballer ses affaires, ... mais là, savourer la liberté retrouvée.
 
Cette liberté que souvent l'on perd en pensant gagner mieux ...
 
 

29/10/2005

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11 septembre 2005 7 11 /09 /septembre /2005 00:00

Mots imposés : espace / touché / rapide / eau / escalier

Cette nuit le robinet
n'avait pas sommeil je crois
l'eau est rapide
elle cascade l'évier
chatouille les pieds de la porte
fait fuir le chat

qui me réveille

L'eau s'égaye de partout
elle prendrait bien tout l'espace
mais l'escalier est touché

il avait soif il a tout bu

De peur, l'eau
est retournée dans l'évier
se cacher

reste mon chat tout mouillé

c'est lui qui m'a raconté

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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 00:00
- 0 -

Etat de choc. Le son, les images, tout défile encore sur l'écran,  mais je ne comprend pas, non, je ne veux pas comprendre...
Pourtant tout défile encore, et c'est trop clair...

... et c'est une horreur. Une marée d'horreur. La même partout.

Bien sûr, les causes sont différentes, les mots pour expliquer aussi. Mais pourquoi user de mots différents, quand c'est toujours de mort qu'il s'agit ?

Mort, sang, folie.

Marée.


- 1 -

Une ville noyée par les caprices de la nature. Un peu de vent, et un peu d'eau. "Rien que de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut". Un peu, puis un peu plus, puis ... et finalement, plus que de l'eau.

Une prière pour les victimes.
Une autre, et toutes nos pensées, pour les survivants.
Même et surtout pour ceux qui pillent pour manger, il faut bien manger.
Même pour ceux qui piquent des télés, pauvres égarés, alors que l'électricité est coupée partout, on s'en fout des télés non ?

Mais plaindra-t-on ceux qui vident les armureries ?
Que nous réservent-ils comme marée suivante, sinon de sang, de haine, de feu ... au lieu d'une vague d'entraide, c'est toujours le chacun pour soi, c'est même pire...

"Et par le feu naquit l'incendie"


- 2 -

Et pendant ce temps le pétrole flambe tant et plus à New York, et l'essence à la pompe, et le gasoil de chauffage. La situation dans le golfe du Mexique n'a rien arrangé bien sûr, toutes les stations de pompage fermées ...

Et les prix montent, montent, et déjà ça commence, on voit dans le journal ce gars qui doit remplir sa cuve pour le chauffage, deux ou trois fois par ans, et là il vient de la remplir avant que ça monte encore plus, et ça lui a couté plus d'un mois de salaire. Et leur budget, pour lui, sa femme, ses enfants, était déjà si serré, vous comprenez ? Boulot de merde, problèmes financiers pires, empirant constamment, comment s'en sortir, comment ...

Et ça recommence la misère, ça ne s'est jamais arrêté en fait, mais voilà la nouvelle vague.

Et à la question posée, dos au mur, comment répondre par autre chose qu'une connerie ?
Désespérée et désespérante.

Au feu sur notre fragile santé mentale !

Noyée, trop de pression ...


- 3 -

Un autre bout de ce pauvre monde, d'autres problèmes en apparence.
On se rassemble, on prie, on fête le pays qui se démocratise, on fête l'espoir.
Puis la rumeur, sale rumeur. Vague de rumeur. Joue sur la peur.

Rien qu'une rumeur ? Peut-être, peut-être pas. Qui saura encore ?

Mais la peur, sûrement.

Marée humaine, mouvement de foule.
Dernier mouvement, pour trop, femmes, enfants noyés dans l'eau - qui coulait sous ce pont, et il en coulera encore beaucoup, mais qui jamais n'éteindra le feu qui se propage - corps piétinés sur ce pont.
Folie humaine, vague de sang
A une folie en répond une autre
Traqueurs et traqués

Et demain, dans les traqués survivants, combien à parier que certains, sûrement, prendront une arme et deviendront traqueurs à leur tour ?
Parce qu'on n'en finit jamais.


- ? -

Et c'est partout pareil vous voyez, l'homme s'arme en réponse à la marée, quelle que soit sa nature. Partout au courant succède l'incendie.

Mais pour l'heure pas encore ici.

Une larme voile les images. Puis une autre, et encore...


Putain de monde !


Ah si, ici aussi ça brûle...
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21 août 2005 7 21 /08 /août /2005 08:52
Sites (photo)graphiques
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