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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:33
Ce soir je ne saurais
Aux fureurs qui me hante
Opposer le sang frais
De l'amour qui serpente
En nos âmes pourtant
Tellement profond et pur
Ce soir, cœur même vaillant
Ne vaincra pas le mur

Tu me manques tu me manques, tant

Et j'en fais des ratures


Ce soir je n'inventerai, sûrement
Nul chant révolutionnaire
La nature se répète, les vents
Sont rarement contraires
Dans le sens du Destin
Toujours le fleuve rejoint la mer

Et nous rejoindrons demain
Pas différents d'hier


L'attente encore l'attente, au parchemin
Ecrite plutôt que de me taire


Ce soir je n'aurais
Rien pu ajouter
Mais l'homme est ainsi fait ...

Et j'aurai essayé.
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:32
Les couleurs s'articulent autour
De notre ciel
Le noir nie n'en être une, et tel
Force un perpétuel
Contre-jour

A l'image de la vivifiante asphyxie
Notre passion, comme ils la diront pour nous
Qui passe tour à tour par toutes les couleurs du dégoût
Avant de se souvenir, à tes genoux,
De la nécessité de sa vie

Avant de recoller au bonheur d'être
Et de nous y inclure entiers

Les couleurs qui s'articulent ne cessent d'explorer
Plus beaux arcs-en-ciel, où je ne puis que t'admirer

Car qu'importe à la fin les artifices pour paraître

Toi seule toi seule aura compté.


Une fois en place la palette s'anime d'elle-même
L'esprit libre je m'abandonne au reflet
De tes yeux dans la mémoire, toute la conscience que j'en avais
Ce que les miens leur disaient
Dans ces silences d'apparences où prend tout son poids que l'on aime

Et nous aimions nous aimer, nous aimons toujours
Vivement l'heure, d'ailleurs, de ne plus tant le dire
Nous n'en finissons d'avoir plus à offrir
Que ces mots volages où s'accrochent des rires
Epouvantables, rires désespérés de vautours

Au delà il y a plus absolu à respirer
Plus essentiel. Nous n'ignorons rien
De la beauté en son écrin
Du goût merveilleux du moindre morceau de pain
Trempé dans l'eau qui nous aura reflété.


C'est un tableau achevé qu'effleure un regard
Mais tout un monde y demeure en mouvement
Seul le cadre ne changera, le cadre, et l'éclat en
La moindre image le plus innocent
Des baisers, le moindre soir


Le futur s'articule
En un ballet sans fin en notre ciel
Seuls les rêves y sont réels
Les rêves, et un désir à nous si fidèle
Un désir ... et le noir recule

Devant la perfection.
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:31
Une ombre perdue
A l'horizon de la lumière
Nous la saignons à chaque frôlement d'air
Nous saignons d'une promesse suspendue

A l'image de nous il manque à rebours
De plus en plus de trois fois rien
Nous n'avons su lire la distance de nos mains
Dans les contours

Nous n'avons su déchiffrer le sable
Aujourd'hui nos pieds sont en sang
Chaque jour renoue le serment
Mécaniquement, comme les lettres sur la table

Feraient un mot si l'enfant
Etait patient


Chaque jour
La cendre a le même goût
Nous l'oublions pour ne sentir, même flou
Que l'amour

Mais nos pieds de verre saignent
Cette ombre qui fuit avec nos mains liées
Il naît à la rupture d'étranges idées
Qui s'agitent comme vainement, et nous perdons haleine

A les combattre

Il naît au creux de nous un contraire qui
A tout son temps, qui le gouverne, quand
Il nous en reste à peine assez, filant
Pour à distance, se pleurer quelques nuits

Quelques rêves, qui ne furent loin immaculés
Tout ce sang manquant les retourne en poussière
Nous les réinventons, ou d'autres. Nos prières
Les tiennent éveillés.

Nous prions. Ta voix seule me retient
Les saisons ne s'arrêtent pas
Tu dis que demain aura la couleur d'être là
Juste deux puis un, cela vaut bien que les poings

Continuent le combat.


Nous avons perdu
Plus que nous n'avions voulu prédire
Un part de notre ombre qui voulut nous fuir
Mais un peu d'ombre, rien de plus.

Demain la réalité aura valu
Le sacrifice
Demain l'image sera lisse
Demain nous laisserons les pentes vaincues

A l'oubli
Pour le meilleur ... pour La Folie.
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:30
Verte sécheresse
Un ordre nouveau déjà nous aspire
Mais les réponses tardent à venir
Et nos bras se délaissent

Nos cœurs saignent, de l'espoir pur,
Qui au moins recompose nos âmes, en attendant
Quand l'Oracle se fait lent
Pas de miracles au pied du mur

Juste une horde qui défile
Et vivre, vivre par delà
La sécheresse est verte, c'est déjà ça

Savoir du malheur qu'il
Ne gagnera pas
Car se savoir près à mourir pour ça

Et vivre, vivre ...
Jusqu'à toi.
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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 04:30
Entre pierre et fusion
Etranges oscillations
Entre rien et tout
Amour et dégoût
De toi à moi ... Comment savoir
Quand la roue s'arrêtera sur le noir
Ce qu'il sera advenu ?

Entre pureté et écorchures
Etrangeté des ratures
Et tout ce que l'on ne se dira jamais
Aurait-il fallu autrement se regarder ?

Aujourd'hui nous ne voulons pas ce choix

Nous ne voulons que l'impossible
Nous y tenons beaucoup
Puis encore quelque tours de roue
Un bonheur léger, presque invisible
Pour tout autre qui voudrait percer
Le mystère, la légèreté d'une éternité

Nous n'avons jamais voulu que ça
Entre pierre et fusion, qu'importe le froid
Qu'il a pu faire avant
La certitude est là, immensément

Serre-moi fort, comme elle me reprend
Comme je te serre, dors en paix

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