Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Licence Creative Commons
Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

Newsletter
 

 

Référencement


Mes autres blogs
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:28
Rien de tropical
Sauf les fièvres
Rien que le mal
Plus de rêves
Rien d'Idéal
A nos lèvres

Juste les fièvres
Et le "banal"

L'amour qui s'achève
Des pulsions animales
Mots vains qu'on se laisse
Espoir bancal

Dans ta bouche qu'il se taise

La vérité m'est égale
Puisque tout s'affaisse
Par ma voix. Soit brutale
Puisqu'il faut une falaise

Pour déchirer le voile
Coagule le malaise
Comme une balle
Peu importe qu'elle me plaise

Ca n'est pas une main que je baise
C'est un point final
Au bord de cette falaise
Une balle

Puis la chute du piédestal


Soit forte, comme mes faiblesses nous rabaissent

Tue avec moi tout ton mal
Vis malgré moi, vis, rêve
A nouveau, oublie, rêve

D'autres bras, de mers opales

Vit ... et que se taisent
Les larmes, que se taisent
Les tempêtes tropicales

Qu'il ne reste plus rien de mal
Plus rien de nous ...
Partager cet article
Repost0
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:27
Ce qu'il faudrait dire
Et ce qu'il faudrait taire, souvent
Comme les deux faces d'une même
Evidence coupable

Barrant l'essentiel
De toute sa faible profondeur et
Niant même les regrets
Qu'elle voudrait faire naître

Rien de si neuf en cela
Rien d'appris pourtant, et souvent
Souffrir juste d'avoir cru
Le devoir

A chercher dans des yeux
Absents l'énergie dont
Nous manque le courage


Il est des erreurs nécessaires, pas toutes
Et la source qui n'en est une


Pour elle, tout se dire
Puis tout se taire, souvent
A jamais puisque rien n'allume
La flamme mieux que le temps

Et le froid où l'on cru la perdre

Rien n'explose en nous
Que très tranquillement d'abord, rien
Ne trouble tant l'ordre des choses
Que le conformisme


Et rien qui soit acquis
Ni la persistance ni
L'oubli
Ni les crimes variables

Tout reste à écrire depuis
Le début tant que la fin
N'a pas tourné la page



Vouloir fort ce que l'on n'aurait osé rêver
Seule logique qui soit

Où ce qu'il faudrait dire
Et ce qu'il faudrait taire, souvent,
Deux mains comme soudées,
Complètent une image

Dont le vide un jour
Oublie même le nom
Pour y laisser seul
Un autre océan

Que jamais les torrents n'auraient cru
Avant de se croiser

Où même la vie s'efface
Parce qu'il y a mieux à faire
Que juste vivre

Où tout le vain compte


Où tu sais qui nous sommes
Depuis Demain.
Partager cet article
Repost0
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:26
L'automne effeuille notre amour
Peu à peu
Dans ta voix le voilà silencieux
Au fil des jours
Quelque chose s'est endormi
Qu'il faudra bien enterrer
Et si machinalement nous oublions de changer
Nos mots qui sourient
A contre-temps
Il n'y en a plus
- Comment en douter quand on sait ce qui fut ? -
Que pour un ou deux souffles sûrement ...

L'automne, peu à peu
Nous gèle en prévision
L'hiver aura raison
Comme à chaque fin de jeu

De ce qui semblait le plus bleu

L'hiver égal à lui même
Et nous
Livrés debout
A nos anciennes chaînes ...
Partager cet article
Repost0
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:25
Ne cherche plus la note qui aura manqué
A nos partitions, désynchronisées
Ce soir
Ne cherche pas dans quel brouillard
Se perdit la raison
Pas un fond
Qui eut pu s'éviter
Ne cherche qu'à nous retrouver

Aide-moi si tu y crois un peu

Et peut-être que le feu
De lui même reprendra

Et peut-être même un jour tu seras là
Comme dans les rêves
D'avant

Ne cherchons pas à effacer ces instants
De rage, seule compte la suite
Pourvu que tu ne m'y évites ...
Partager cet article
Repost0
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:24
Au milieu des gens comme au fond de moi
Toujours seul avec toi, qui n'y est pas
Fantôme adoré, folie ordinaire
Amour trop clair
Aveuglant
Seul au milieu des gens
Même qui me parlent qui me sourient, même
Peut-être m'aiment

Peut-être pas

Au milieu d'eux ne pensant qu'à
Etre ailleurs
Même seconde autre heure

Au fond de tes yeux

Ignorant de leurs jeux
Déjà ne les voyant plus.

Le cœur perdu.

Rattrapant de justesse
Quelques mots pour dire ma faiblesse
Notre force, et

Si tout allait enfin bien, m'y noyer

Fuir ce lieu où finalement je n'étais pas

Puisqu'au milieu des autres il n'y avait pas ta voix.
Partager cet article
Repost0