10 juin 2006
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Une mélancolie douce-amère
Comme un fragment d'hiver
Perdu
Une étrange lumière
Là où l'on n'y croit plus
Puis ma voix qui rythme la colère
La peur la douleur et l'air
Qui glace toujours plus
Comme une rivière
Un flux
Et si ce n'est pas du Baudelaire
C'est bien là où mon coeur se perd
Toutes hontes bues
En cet univers
Où tu manques, où je l'ai su
Où je ne sais plus guère
Que ça ...
10 juin 2006
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Ténu ce fil de toi à moi
Equilibrisme, et puis parfois
Les coeurs se nouent plus que les voix, mais ...
Ainsi notre parcours est fait
Que jamais le soleil n'est figé
Là-haut où il le devrait. Tant
D'orages et puis tant d'ouragans
Plus de ténèbres moins de sentiments
Que dire que taire, quels serments qui
Subsisteront après la pluie
Comment t'aimer ? Cela dit
Je n'en sais plus rien depuis ... quand ?
Il manque la foi en nos sangs
Il manque plus que tout ce temps
Ecoulé comme mécaniquement, et
C'est comme si tout était joué
Une lumière encore allumée
Par erreur, plus qu'à renoncer à
Faire revivre la flamme de ce temps-là
Est-ce bien le seul chemin, dis-moi ?
Mais je me perds encore je crois ...
10 juin 2006
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A dériver, plus ou moins secrètement
Selon que tu regardes ou pas, selon
Que j'en souffre ou pas, à errer sans buts
Ou presque
A en chercher un qu'un jour j'avais
A être là, pour qui, pour quoi ?
- En tout cas pas pour moi, mais là
N'est plus la question -
A garder le silence quand j'aurais tant à dire, parfois
Je sens que c'est là, tout prêt, presque
Assez prêt pour toucher du doigt
Enfin retoucher de plein fouet
Ton absence
Quand j'aurais voulu que ce soit ton corps, encore
A ces pas désordonnés, trouver comme fin la même douleur
Qu'avant, cette douleur rassurante
Fièvre amante
Je t'aime encore et ça te rend le sourire
Et ça me déchire, ou presque
L'instant d'après à nouveau je suis ailleurs
Et tu pleures.
Et la dérive continue, je ne veux plus jeter l'ancre
Tous les ports se ressemblent, avec ou sans toi
Peu importe ce que tu crois
Ou moi
Peu importe nos rêves
Plus rien ne me retient, plus rien ne nous protège
Juste par moments, un frôlement, presque
Mais trop immonde pour que je puisse tout oublier
Trop loin dans le passé
Dans une mémoire que tu as perdu pour moi
Une confiance qui flotte, là
Pas loin
A presque pouvoir la toucher, presque ...
Mais jamais assez ...
Au milieu de ça, je cherche encore
La route de l'oubli
Parfois je me demande quel en sera le prix
S'il nous faudra en finir aussi ...
10 juin 2006
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Voici réunis pour la première fois les trois volets de ma "trilogie marocaine", quand un immense amour m'inspira presque un roman, de prose(s) et poésie(s). "Sans pareilles" fut écrit à Casablaca entre fin avril et début juin 2000. "Ligne du temps" commença dans l'avion du retour. "D'Hier à Demain" conclut l'année... et l'histoire ? non, il y eut une suite ... mais je préfère la laisser à part : autre temps, autre ton, ambiance différente.
En espérant que la lecture de ces "morceaux choisis" saura vous faire ressentir toutes les émotions que j'ai voulu y mettre. De la douceur à la violence, de l'amour au désespoir, toute la gamme y est. A vous de me dire si le dosage est finalement équilibré.
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
recueils
9 juin 2006
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17:30
Perdu plus, au milieu des attractions
Pas que de chairs, de sueurs
Perdu, entre dérives et pleurs
Souvenirs d'ambitions
Incompréhensibles aujourd'hui
Perdu plus que des illusions, nos rêves
Quelque part un jour un futur se lève
Etrangement sans nous, même si
Nos rôles y restent écris aussi
Perdu le souffle qui portait nos âmes loin,
Plus haut, par la grâce d'un regard
De trois mots, d'un soupir, rare
D'un accord évident et serein
Perdue l'unité de cet amour, insensé
Qui ne brûle moins mais autre tu le vois
T'en plains-tu toujours, je ne sais pas
Il reste des choses que tu ne peux que me cacher
Mais je ne hais plus cette façon que tu as de m'aimer
Malgré tout le temps, l'énergie, le cœur
Perdus dans des fables dont tu ne sauras que demain
La fin, si tu le veux, si tu ne la crains
Malgré tes pensées, leur rumeur
Et le cœur, le cœur … parfois qui n'y est plus
Malgré tout je ne t'ai pas perdue.
Nous irons sans carte, égarée aussi
Nous la retracerons au fur et à mesure
Et remarquerons tous les murs
Pour ne plus nous perdre qu'ainsi
Retrouvés
Nous irons sans plus nous soucier
En apparence
Si tu m'aides nous n'y croirons pas que par intermittence
Si je t'aide nous serons la réalité.
Publié par Michel Bosseaux
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dans
Recueil : D'Hier à Demain (2000)