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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:49
L'amour, tu sais
Ne suffit pas à remplir le coeur
Parfois il passe des heures
Et l'amour ne change rien, ce n'est
Que du temps passé, du temps perdu
De n'avoir eu tes yeux
De ne t'avoir appartenu
Du temps à faire des voeux
Non exaucés

Un peu plus de sable jeté
A notre si beau désert
Qui pourtant désespère

Comme tous les déserts comme

Ton absence et la mienne, deux
Face de la même histoire
De ce même amour. En quoi croire
Quand d'autres toujours décident des règles du jeu ?


L'amour, tu sais
Que tu n'en sais rien
Comme moi tu ne connais que nos mains
Et tout aurait du s'arrêter
A un de ces moments, d'exception

Nous y laissâmes nos raisons
Bouées des autres, accords trop parfaits
Pour vivre ce qui le valait
Amplement
Pour être, devenir
Vivants


Bien sûr ne reste que le pire
Aujourd'hui
A nos coeurs serrés
Ne reste même plus à l'écrire tout est dit
Et pourtant continuer

Continuer

Par peur de la douceur d'arrêter
Et se perdre encore une fois
Une fois de trop ... continuer

L'amour tu sais ... ne suffit pas


Mais c'est un bon début
Alors commençons
Puis au delà des rébus
Ne doute pas que nous nous trouverons.
Ne doute pas
Et par ton exemple devant
Je serai toujours là
Soutiens croisés, forcément

La seule manière


L'amour c'est comme de l'air
Et il faut bien respirer ...
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:48
Atroce, l'oubli
Qui ne se refuse et sépare
Peu à peu l'image du miroir
Jusqu'à ne plus laisser en ce lit
Corrompu de nos larmes vaines
Que des poissons salés de ces peines
Morts sans avoir compris

Atroce, le courant
Quand il disparait soudain
Ainsi ce ne serait pas le temps, l'assassin
Juste l'Absent
Et on ne se bat pas contre un désert
Nous nous gravons le coeur à défaut de la pierre
Espèrant nous souvenir au moins par ce sang

L'oubli cependant
A toujours son heure, et sait
Patiemment comment progresser
Que nous reste-t-il, à présent
De nos mains et nos lèvres et
Nos mots nos gestes épousés
Sinon quelques moments ?

Et le courant, trop fort
Tu le sais, les emportera aussi
Nous espérons encore que restera la vie
Et une journée une seule qui justifie les efforts
A genoux au pied du lit
La bague à ton doigt et un "oui"
Et nos corps ...

Nous espérons qu'au moins ce jour restera
C'est même presque certain
Mais parfois je suis bien moins serein
Pour ce "oui" là ...

Te souviendras-tu encore assez de moi
De nous, d'alors
Pour que ce soit l'envie qui te dévore
Et pas

Cette distance là ?

Pour choisir encore d'attendre le soleil
Alors que dure l'orage
Et qu'il serait si facile en nos cages
De ne plus rêver nulle merveille
Au bout de ces mois résignés
Si facile de préférer d'autres horizons
Plus proches même si sans illusions
Si facile de tout oublier


Par cet atroce oubli
Qui ne se refuse et sépare
La vie de nos espoirs
Et le son de nos cris
Et notre amour de tous les phares
Et aussi la morale de l'histoire

Qui nous sépare, et puis se gomme aussi ...
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:47
Un an
Comme une seconde finalement, un an
Comme un battement
Juste un claquement de doigts
Un an toi et moi
Et l'amour, l'amour ... toujours là
Un an à ne penser qu'à ça, qu'à toi
A recevoir toujours autant
Un an

A aimer la femme son âme son sang
Et l'enfant

Toujours derrière
Un an, des enfers
Mais toujours le paradis
Ta voix qui soudain me dit ...

... moi aussi ...

Et s'il en fallait d'autres, encore des ans
D'autres secondes, temps filant
Dans notre éternité ...

Ne jamais hésiter ...
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:45
A chercher sans fin
Au delà de nous les traces
De ce mieux, oxygène,
Ballon qui roula que jamais nous ne vîmes

A chercher de plus en plus loin
A inventer même ces traces
Tant espérées, pour balayer la peine,
D'une erreur une seule, pour nous jeter à l'abîme

Et recommencer mieux

Nous n'avons jamais trouvé que peu
Qui aie valu le chemin
Très peu, mais si intense
Un éclat inviolé, juste là

Au creux de … nous


Et de tous les mensonges
Puisqu'il paraît toujours que c'en soit un
Et qu'un jour il faut bien
Se choisir une vérité

Dans l'ombre de celui-là, et nos regards
Croisés dans nos souvenirs
Nous ne choisirons

Nul autre que … nous.
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:44
Diagonalement
Parallèles au néant
Dans la moindre courbure
Dans l'espace et le temps
De nos corps qui s'enlacent
Du réel qui se distend

Diagonalement
Parallèles au vide extrême
Mais fidèles à nous-même
Toujours résolument
A l'écart, et des gens
Et même
Des raisons qui nous sèment
Aux quatre vents
Toujours l'un vers l'autre finalement
Fidèles au seul désir
Qui nous retienne
Jamais
De lui succomber


Diagonalement
Par tous les biais
Entrecroisés
Et, perspective aidant,

Indissociables.


Tout le reste du passé, sable,
Et notre histoire le vent …
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