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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 12:00
Ce texte a été écrit pour figurer sur le site Fulgures (1500 caractères maximum).



Vous vous croyez invincible, immortel. Bien sûr, comme tout le monde, vous avez parfois des petits bobos, des moments de fatigue, des "j'suis pas bien", mais ça ne dure pas très longtemps, juste les aléas de la vie.
Vous ne pouvez imaginer une seconde que ça soit pire.

Et puis les douleurs s'accumulent, la fatigue augmente, les problèmes persistent, mais, évidemment, ça n'a jamais les mêmes causes.

Mais si...

Mais non. Vous n'y pensez pas.

Jusqu'au jour où vous ne pouvez plus vous le cacher. Vertiges, douleurs croissantes... vous inventez encore des causes mais vous avez besoin qu'un médecin confirme, donne une solution, un médicament quelques jours et puis basta.

Et le médecin vous écoute, vous ausculte, mais ne dit rien.
Puis vous renvoie vers un autre médecin, un spécialiste.

La peur s'installe, mais non impossible, il s'inquiète pour rien ce médecin... "la prochaine fois j'irai en voir un autre !"

Spécialiste, tests divers. Vous en connaissez certains, et les résultats à obtenir.

Les vôtres ne collent pas.

Angoisse.

Et là, vous aimeriez qu'il vous dise clairement ce qu'il faut faire, quel médicament prendre, à quel régime se soumettre, quel rythme de vie maintenir. Mais ce n'est pas si simple, et il faudra attendre d'autres résultats.
Et en attendant ? Votre état n'est pas critique, juste très sérieux. Au revoir monsieur, à bientôt pour les résultats.

Et dans l'intervalle, que faire de la terreur qui monte ?

Plus possible de faire semblant.

Game over.
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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 12:41
Ce texte a été écrit pour figurer sur le site Fulgures (1500 caractères maximum). Ceci explique la concision du récit...



Quand la voiture a explosé, je n'ai pas compris. Bien sûr Muriano m'en voulait pour sa marchandise... mais pourquoi maintenant, après tout ce temps ? Et pourquoi s'en prendre à Catherine ?
J'avais rompu avec elle depuis déjà un moment, et Muriano le savait. Elle était passée récupérer quelques affaires... des bibelots, rien qui mérite de sauter au plafond, encore moins sur une bombe...

Mais les voies de Muriano sont impénétrables.

Soudain je remarque le clignotement de mon répondeur. Peut-être l'explication est-elle là ?
Mais au moment d'appuyer, un doute m'étreint...

boum ?

Mais non, c'est impossible... s'il avait voulu me tuer, il aurait pu le faire n'importe quand les deux derniers mois. Décidément je ne vois pas pourquoi maintenant.

J'enfonce le bouton. Et je reste estomaqué, comme la voix de Catherine m'envahit.

"Quand tu entendras ce message, je serai morte sans doute. Je n'ai que ce que je mérite, j'ai trompé tout le monde. Toi en étant sa maîtresse. Vous deux en piquant la marchandise. J'ai tenté de faire croire que c'était toi... mais je suppose qu'il a compris tout de suite, il m'a fait suivre..."

"Tu dois te demander pourquoi ? Parce que je te hais pour l'enfant que tu ne voulais pas. Tu vas bientôt savoir à quel point".

Un flash : je repense à son briquet, oublié en partant.
Je l'ouvre : la puce est là.

Ma porte vole en éclat.
Suivie de ma tête dans le viseur de Muriano.

Il ne faut jamais dire non à une femme...
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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 00:00


Ce texte est le résultat d'une collaboration avec H@ren@toche, qui a fourni le thème général, ainsi que la photographie ci-dessus. En cliquant sur celle-ci, vous pourrez la voir en grand format directement sur le site de sa créatrice, avec un extrait du même texte.
Petite fleur, tu as cru sortir de ton Hiver en allant vers les autres, en les poussant vers l'été, tu as cru qu'ils t'emmeneraient dans leur sillage. Mais aujourd'hui ils descendent du train, et toi tu restes seule, piégée par ton bonheur que tu n'as pas fait, ton bonheur que le temps toujours défait, enchaînée à un destin dont le sens t'échappe.
 
Mais qui donc décide pour toi ?
 
Tu restes là et tu te désèches, tu meurs de soif dans ton désert, regardant les autres s'ébattre en leurs oasis de bonheur...
A quand exister vraiment ?
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15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 20:53
Tu n'auras pas pu
t'offrir un dernier tour de piste,
l'artiste

mais ne sois pas triste
de n'avoir pas conclu

ainsi tu ne seras jamais mort, non plus

Et si tu penses à les faire rire, là-haut,
ici il fera beau
nous sourirons aussi

pour l'éternité conquis,
l'ami.



A bientôt, Raymond...
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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 21:16


Sont rassemblées ici des fictions, oui, mais vraies, car il s'y cache, même dans le fantastique ou la science-fiction, même dans les moments les moins crédibles, une part d'humanité qui fera écho j'espère, quelque chose qui vous dira que derrière les mots il y a une flamme qui brûle que vous connaissez bien.

J'espère sincèrement que vous trouverez dans cette sélection de textes suffisamment d'émotions diverses pour avoir envie de me partager vos mots en retour :-)


  1. Scène de ménage
  2. Libre
  3. Un simple baiser
  4. Retards
  5. Mon dernier souffle
  6. Une vie meilleure
  7. Vérité
  8. Mémoire
  9. Le réveil
  10. Angèle
  11. C'est la vie
  1. L'humeur du jour
  2. Fin de vie
  3. Possession
  4. La vie est ...
  5. Imprévu
  6. Deep Impact
  7. Effacement
  8. Bluesy Day
  9. Réglements de comptes
  10. Game over
  11. Dernier pas
  1. Instant suspendu
  2. Diplôme
  3. Ce matin
  4. Justice
  5. Harry sur le fil
  6. Nouveau départ
  7. Possibilités
  8. Des jeux de grands
  9. Maman
  10. N'ouvre pas la porte

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