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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 14:17
Deux mètres à peine nous séparent, mais c'est un autre univers qu'elle habite, un rêve tremblant qui prend corps au rythme de ses doigts sur le clavier, fébriles, joueurs, pressés - en retard, toujours en retard -, jamais sûrs d'autres chose que de la passion... tout ça tour à tour et en même temps, tous les temps, et pourquoi faudrait-il qu'un seul d'entre eux soit le bon ? Son achronologie me va bien.

Un peu de musique accompagne ma contemplation. Sans doute l'essentiel m'échappe, mais sa passion vibre contre les limites de son monde et les font transparentes, juste pour moi, juste...
Sait-elle seulement que c'est ainsi qu'elle est le plus "mienne" ? Fidèle à elle-même jusqu'à la folie, jusqu'à l'Absolu... la beauté qui, n'importe comment, s'invente de ses souffles, ses gestes, ses mots... cette beauté qu'elle commence seulement à apprivoiser, maintenant qu'elle y croit un peu, maintenant que les ombres se déchirent et que sa vie, derrière, lui apparaît comme cette toile vierge offerte à ses choix... maintenant qu'elle a envie, vraiment envie, de s'y peindre autre pour l'être...


Deux mètres, juste à tendre le bras, me pencher un peu. Me lever, peut-être. Poser un baiser doux au creu de sa nuque... Mais je ne briserai pas l'équilibre fragile de plus que mon regard.
Aimer, c'est aussi savoir rester en retrait. Je suis dans son ombre, mais elle ne la fait pas écrasante.
Soudain, elle tourne la tête et y plonge avec moi, un instant.

Notre univers de vie.

Juste à portée de souffle...

16/05/2005
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:59
Tu dis que le ciel
n'est pas tombé cette fois, nous
y sommes venu juste à désirer
se prendre la main
nous y sommes montés et
ne pouvons plus nous lâcher

Tu dis que tout est
bien ainsi
je le crois comme tu souris

Nous avançons.

Demain défera hier
en attendant
aujourd'hui nous construit
sans attendre
aujourd'hui protège
nos promesses

Comme nous avançons
elles seront

Je dis
ce que tu sais déjà
ta voix ne répond pas, juste
ton âme. Je dis
la vie, et nous vivons.

C'est bien ainsi...
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:51
Je n'imagine pas
lui devant toi
quoique

ce si beau sourire que tu as
pour lui cette fois
quoique

Je n'imagine pas
l'insouciance dans sa voix
quoique

et que tu sois
bien dans ces mots-là
quoique

Je n'imagine pas
ses bras soudain autour de toi
quoique

et toi
qui t'abandonnerais avec joie

non je ne l'imagine pas
vraiment pas.


Mais nous deux
au delà de ces feux
vivants

un peu
oui, je ne demande qu'un peu,
heureux et nous aimant

Toi et moi
encore ensemble au delà
je n'imagine que ça

Et toi ?


29/12/2003
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:39
Tous mes sens refusent cette nuit qui les enveloppe, cette nuit qui ne peut en être une, sans ta voix, ton regard, ta chaleur. Mes yeux retrouvent ton visage, mes mains tes cheveux, ma peau ton souffle... L'écho de ta voix est encore ta voix, ton parfum ne me quitte pas. Les souvenirs me sont Présent bien mieux que le vrai, somme de tous les temps depuis toi, moins l'absence, moins ce vide immense sous l'écran coloré de mon refus de cette nuit.
Qui en est bien une, pourtant, je le saurai demain, quand une journée de plus sera une de moins et en arriver enfin à avancer d'un pas sans toi, un pas malgré ce que tu me laisses de toi... même s'il sera pourtant encore vers toi... juste un pas...
Mes sens refuseront encore, et le temps filera, mais plus il prend de l'avance, et plus je sais qu'il me rattrapera, et je devrai payer. Et sans doute le ferais-je, avec l'éternelle apparence de l'indifférence, écran à nier le désespoir, semblance de plein tendue au dessus du vide, genre "Danaïdes", ou du même tonneau...

Je ferme les yeux pour mieux te voir, j'éteins la lumière pour que tout soit plus clair... J'ai fermé la porte à autre chose que nos serments murmurés. Je construis ma nuit sur nos jours. Ca ne m'aidera pas à dormir, mais je n'ai de toute façon que si peu dormi, à te regarder rêver...

Je ne cherche qu'une paix de l'âme que le sommeil apporte rarement : l'envie de vivre encore... et nous, surtout.
Je ne cherche pas cette nuit, qui me trouve et me reperd, par cycles...

Et mes heures passent à t'aimer.

Et ce ne sera jamais du temps perdu...


05/06/2004
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:32
Je ressors le train de ma mémoire
le défroisse un peu, le coiffe

Tchou, tchou !

Il trépigne, moi aussi
Je souris

Doucement je le pose
il achève de trouver les rails

Tchou, tchou !

Juste le temps de monter, et c'est parti

La voie se réinvente d'elle-même
seuls les paysages ne sont pas sûrs
de se souvenir de tout

J'aime ce léger flou
j'en vole un peu pour remettre dans ma tête
pour le plaisir de la découverte

Tchou, tchou !

Le train se replie d'un coup :
on est arrivé.

Il me regarde tristement prendre un nouveau chemin
sans lui cette fois

alors je lui laisse un peu de ma joie


Dans ma tête, je répête
une mélodie à quatre notes
à chanter à ta porte
pour qu'elle m'ouvre pour de bon


Bientôt je serai dans tes bras
bientôt plus rien d'autre ne comptera

en attendant, mes rêves cheminent déjà

Tchou, tchou ! etc...

Et je suis bien...
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