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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 01:18
Tu viens puis tu pars
mais jamais tu n'es loin,
déjà nous sommes demain et
tu parles comme tu t'égares ;
d'un sourire se retrace le chemin,
 
nous sommes bien.
 
Et toutes les tristesses de hasard,
les coups de burin,
à la surface seulement, assassins,
les doutes et la mémoire,
 
gommés par nos voix qui s'amarrent,
dépassés, oubliés même à la fin
 
comme seul comptera l'écart
disparu entre nos mains
 
comme n'importera plus rien ...

15/02/2003
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:50
Nostalgie
de n'avoir pas été, encore,
dans la cacophonie ambiante
plus que quelques désaccords
communs ignorés romantiques,
plus qu'une longue "expérience"
sans fin renouvelée,
plus qu'un rêve inabouti,
une faute de conjugaison
- perpétuel contretemps -
plus que des mots additionnés,
même très beaux même sincères,
même essayés
 
Etrange saudade,
mais enfin conquise,
avec la certitude d'être
au delà de et plus que ça,
comme quand ta voix éclaircit
le souvenir du miroir,
comme quand je perd
l'envie de les briser tous,
sans savoir celui qui
nous reflètera demain,
comme quand je souris à ton sourire,
quand je saigne à tes larmes,
quand je m'efface, pour que tu sois
toi aussi au delà,
 
quand je suis heureux, simplement
que tu sois
 
et que la nostalgie disparait sans
un combat de plus,
 
comme quand je renonce à te cacher
ce que tu sais déjà,
même si ça ne change rien, même,
parce que ça a déjà tout changé,
parce qu'il y a une éternité derrière
ces mots-là,
une éternité qui embellira
chaque pas,
 
parce que l'amour n'est une fin
que sans fin recommencée,
qui ne se suffit pas,
parce qu'il y a aussi des amitiés au delà
de cet amour,
et des tendresses aussi,
des sentiments plus grands,
 
l'essentiel
seul nécessaire.
 

Etrange saudade, morte donc
de se vivre en te rêvant,
pour ne laisser la place
qu'à tes bonheurs si contagieux
 
et assez de l'essentiel pour être deux,
pour la vie, et même au delà si tu voulais,

à notre façon.

23/02/2003
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:27
J'aime ce moment où rien n'est sûr
et soudain quelques mots gomment les déchirures
d'un coup
 
J'aime la chaleur de la brûlure
quand soudain ta voix ne murmure
que le doux
 
et je n'ai plus mal du tout
 
J'aime trouver les mots qui rassurent
quand tu te cognes la tête au mur
J'aime tout
 
de nos deux vies qui frôlent l'azur
quand les mots se taisent et que revient, pur
l'amour fou
 
J'aime vraiment tout
 
Un peu de toi partout, même sur les murs
beaucoup encore dans le futur
beaucoup
 
Et au présent je te jure
être toujours solide et sûr
 
et sûr de nous
 
J'irai jusqu'au bout.

05/06/2004
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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 17:35
Entre nous, tanguant
trop d'amour, sûrement,
pour le concentrer en un point
recommencement ou fin
trop d'amour pour le résumer
à un seul sens du balancier

Et tu danses, et je te suis
des rires aux larmes, tout nous réunit
du sang aux âmes, les vérités
comment pourraient-elles s'effacer
d'un mot comme de cent ?

Trop d'amour, bien trop grand

entre nous il suffira toujours
d'un regard pour en refaire le tour,
d'un seul geste pour nier
que le mouvement, du mauvais côté,
se soit arrêté

Et toujours, quand l'amour est immense,
les coeurs balancent
sur la corde tendue
entre le sol et les nues,
destin et errance,

toujours le chemin s'invente sans qu'on le pense
d'un souffle à l'autre, prolongé
par trop d'amour sûrement, mais juste assez
d'envie qu'il vive au creux de nous,
d'un souffle à l'autre, moi à tes genoux,
prolongé d'un jour encore, un beau jour
qui vaut bien tous les détours,
les ombres traversées,
les ruptures effleurées dépassées
les déchirures dans l'écorce
tout le flot des douleurs qui renforcent

sans quoi le bonheur ne serait rien
qu'un mot en son écrin, éteint...

Tu es là, et je n'en regrette aucune.
Bonne fortune :
de la douleur naît une fleur, en nos coeurs
qui attend son heure...

- et s'aimer, résister
s'aimer, ne pas cesser... -

... au gré du balancier...
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 14:26
J'ai aimé chaque fissure
croquis brouillons ratures
renoms
j'ai aimé tout ce qui hurlait ton nom
mieux que l'armure

J'ai aimé sans imposture
chaque seconde, même en guerre
- Rien dont je puisse être fier -
aimé aussi chaque murmure
chaque larme arrachée à ce silence, de fer

qui m'emmure
vivant finalement

toujours t'aimant


L'impossible, c'est souvent le point
de renoncement, quand
rien n'est assez important
pour vouloir avancer, le point
de rebroussement

atteint depuis tant... Pourtant
j'ai avancé, aimé encore
tu as reculé pour deux, désaccords
tu m'oublieras de ton mieux c'est évident


Au bout de "l'effort"
je regarde tout ce chemin, si bien tracé
pour ne mener qu'à moi, et s'arrêter
avant d'y donner un sens

J'écoute ton silence

j'erre...

Demain absent

Vivement Hier...
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