19 décembre 2005
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21:06
Tu regardes cette jeune femme assise de l’autre coté de l’allée, un peu plus loin. Elle est seule, très triste, et elle t’attire irrésistiblement depuis que tu es monté dans le train il y a 5 minutes. Tu réfléchis à un moyen de l’aborder, en douceur, un moyen pour qu’elle ne te prenne pas pour un dragueur de base, pour qu’elle te sourie au lieu de se fermer. Tu décides de te laisser un peu plus de temps pour chercher. C’est plus prudent.
Comme le contrôleur passe, le regard de la femme accroche brièvement le tien, et tu te sens brûler dedans. Peut-être le perçoit-elle, car ses yeux reviennent vers toi. Son visage s’éclaire un peu. Invitation ou rêve éveillé ? Tu cherches encore.
Soudain tu respires un grand coup et tu te lèves, prêt à toutes les folies, parce que ça ne peut pas durer comme ça, c’est trop bête, il est temps d’être un homme, tu commences tout de suite. Tes pas te rapprochent d’elle, peu à peu. Trop lentement, mais le train s’agite, et tu ne veux pas d’une chute comme première impression. Pas l’idéal.
Soudain la porte du compartiment s’ouvre devant toi, un homme rentre, s’assied prêt d’elle. Elle lui sourit, l’embrasse. Game over, elle n’était pas seule. Et tu as rêvé sa tristesse, avoue que ça t’arrangeait bien !
Tu avances sans un regard, sans t’arrêter, jusqu’aux toilettes. Pour te donner une contenance.
A ton retour 2 minutes après, le train est à l’arrêt. Le couple n’est plus là. Tu sais déjà que tu n’oublieras jamais cette femme. En tout cas tu le crois.
Mais dans quelques heures, semaines ou années, tu en croiseras une autre, et tu oublieras tout.
C’est la vie.
Comme le contrôleur passe, le regard de la femme accroche brièvement le tien, et tu te sens brûler dedans. Peut-être le perçoit-elle, car ses yeux reviennent vers toi. Son visage s’éclaire un peu. Invitation ou rêve éveillé ? Tu cherches encore.
Soudain tu respires un grand coup et tu te lèves, prêt à toutes les folies, parce que ça ne peut pas durer comme ça, c’est trop bête, il est temps d’être un homme, tu commences tout de suite. Tes pas te rapprochent d’elle, peu à peu. Trop lentement, mais le train s’agite, et tu ne veux pas d’une chute comme première impression. Pas l’idéal.
Soudain la porte du compartiment s’ouvre devant toi, un homme rentre, s’assied prêt d’elle. Elle lui sourit, l’embrasse. Game over, elle n’était pas seule. Et tu as rêvé sa tristesse, avoue que ça t’arrangeait bien !
Tu avances sans un regard, sans t’arrêter, jusqu’aux toilettes. Pour te donner une contenance.
A ton retour 2 minutes après, le train est à l’arrêt. Le couple n’est plus là. Tu sais déjà que tu n’oublieras jamais cette femme. En tout cas tu le crois.
Mais dans quelques heures, semaines ou années, tu en croiseras une autre, et tu oublieras tout.
C’est la vie.