10 juin 2006
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Un désert d'ombres
Toutes de toi
Que je dénombre
Comme il se doit
Pour conjurer le temps qui nous noie
Une clarté sombre
Que je combat :
Certitude d'aimer une ombre
Qui le restera
Même quand elle se multiplie au delà
De l'hallucination jusqu'à
Presque peupler ce désert
Mais finalement, je m'y perds,
Pareillement sans toi
Et toutes nos joies
N'en finissent de fondre
Se fondre en ces fracas
Dignes du Big Ben de Londres
De l'avenir même nous ne pouvons plus répondre
Et toutes nos promesses, là,
En rang comme des moutons à tondre
Nous glacent comme on nous en arrache le poids
Qui pourtant nous écrase toi et moi
Que reste-t-ils donc de nos joies ?
Sinon ce désert
Où chaque souffle t'espère
Où un jour tu t'écouleras
Libre et fière
Ainsi baignant nos enfants, rois,
Rivière et mère, inchallah.
Toutes de toi
Que je dénombre
Comme il se doit
Pour conjurer le temps qui nous noie
Une clarté sombre
Que je combat :
Certitude d'aimer une ombre
Qui le restera
Même quand elle se multiplie au delà
De l'hallucination jusqu'à
Presque peupler ce désert
Mais finalement, je m'y perds,
Pareillement sans toi
Et toutes nos joies
N'en finissent de fondre
Se fondre en ces fracas
Dignes du Big Ben de Londres
De l'avenir même nous ne pouvons plus répondre
Et toutes nos promesses, là,
En rang comme des moutons à tondre
Nous glacent comme on nous en arrache le poids
Qui pourtant nous écrase toi et moi
Que reste-t-ils donc de nos joies ?
Sinon ce désert
Où chaque souffle t'espère
Où un jour tu t'écouleras
Libre et fière
Ainsi baignant nos enfants, rois,
Rivière et mère, inchallah.